dimanche 30 novembre 2008

Demain c'est loin / IAM



IAM n'a à mon sens rien fait de bon depuis l'école du micro d'argent qui date de 1997.
Mais ils concluent cet album avec cette chronique de 9minutes sur la vie en banlieue;
un chef-d'oeuvre.
Alors que leurs délires sur les jedis prennent du plomb dans le sabre-laser avec le temps, cette chanson ne bouge pas d'un pouce.
Quand je traverse la courneuve, je me dis déjà qu'avec un environnement aussi merdeux, faut vraiment en vouloir, mais cette chanson dévoile tout un tas d'autres aspects auxquels on ne pense pas.
Une vie quotidienne qui n'est pas dans un pays étranger mais bien chez nous.
Notre tiers-monde, on l'a construit en formes de tours de bétons.
Et si je ne veux pas tomber dans le piège facile du "excusons-la-délinquance-par-un-environnement-pourris-et-la-faute-de-l'état, j'avoue que je ne sais pas comment j'aurais évolué en habitant dans une forêt de ciment.



Chers amis, c'est bientôt noël, ne vous cassez pas la tête à me trouver un cadeau, je l'ai trouvé pour vous (ne suis-je pas génial? je vous remercie d'avance, fallait pas)

vendredi 28 novembre 2008

Bachelorette / Björk



Voici pour moi la meilleure et la plus belle chanson de Björk (avis qui n'engage évidemment que moi...) (avec Joga, aussi, très chouette chanson)

Bref, voici pour moi la plus belle chanson de Björk.
Ici, il y a tout, de la souffrance, de l'espoir , des violons, de la puissance, un gouffre que l'on franchit...
Des scratchs, de l'industrie et des sourires.
Un peu de neige et de soleil.
Un cirque, un train électrique et des jardins.
Tout ça dans une chanson, me direz-vous.
Et bien oui dirais-je et plus encore même.
Car là, elle est au point d'équilibre entre la chanson qui pourrait servir de berceuse à Attila le Hun et la production qui ferait passer Timbaland pour un pauvre joueur de flutiau.
Une énergie folle canalisée dans un cube de glace.
Cette chanson, je la trouve belle et énergique, je la trouve mélancolique alors j'ai les larmes aux yeux, elle va loin et je m'envole.
Mais surtout elle est un pont entre le désert et le ghetto, entre un iceberg et le métro.
Une chanson pour tout le temps.

jeudi 27 novembre 2008

Moyen Kiffe la Motown Episode I : The Temptation vs The Four Tops. Motown 25th Birthday




Voilà en grande partie pourquoi j'aime la Motown.
Parce que c'est une concentration surnaturelle de talents, de classe, de groove et d'energie.

Là, c'est pour le 25ème anniversaire du label, les plus grands sont réunis sur scène pour se faire le beuf du siècle. (C'est à cette occasion que Michael Jackson, autorisé à chanté Billie Jean pourtant enregistré sur une autre maison de disque, balancera le Moonwalk à la face du monde)

Avec les Four Tops et les Temptations, c'est un combat de Poids Lourds, un enchainement de tubes ininterrompu, une leçon d'utilisation de la scène.
Une soul entrainante (là, mes enfants, attention, ça groove!!) des chorégraphies dingues, tout est réuni pour une fiesta du tonnerre.

Chaque groupe essaie de prendre le pas sur l'autre, n'hésite pas à saboter la chanson de l'autre dans une ambiance bon enfant.

On regarde et on danse ici

mercredi 26 novembre 2008

Jesus Walk / kanye West




Kanye West nous refait les portes du pénitentier, en plus vénère, plus désespéré, et plus mystique surtout.
Avec ses choeurs sortis d'un gospel (mais un gospel qui carbure au super alors), sa rythmique de char d'assaut, il compose un hymne de combat pour la génération Obama.

Et ses paroles, qui semblent directement tirées de versets de la bible, donnent une puissance mythologique à l'ensemble, au point d'imaginer ce cantique chanté par les fils d'israël dans l'ancien testament.

Un chant de guerre pour des soldats sûrs de leur victoire car ils ont l'éternel à leurs côtés.

un chant de guerre pour des soldats qui savent que leur combat est juste.
Pour ceux qui ont refusé d'aller se faire massacrer en Irak.
Pour ceux qui croupissent dans le couloir de la mort, dans l'attente de la révision de leur procès (près de 20% des condamnés à mort sont des cas où la partialité du jugement est avérée)
Pour ceux qui ont attendu sur les toits de leurs maisons sous les eaux après Katrina.
Pour ceux qui se sont fais chasser de leur maison après les subprimes.
Pour les ouvriers de General Motors qui attendent qu'une des plus grande entreprise du monde mette la clé sous la porte.

Une rage qui date de 2004 et qui n'a pas diminué depuis (Kanye West avait ouvertement traité l'administration Bush de raciste après Katrina lors des MTV Awards) malgré l'égo éléphantesque de l'artiste.

Comme quoi, il arrive parfois que des idées de grandeur à la limite de la mégalomanie totale (voir comment il se met en scène dans le clip) cohabitent avec un discours complètement conscient.

lundi 24 novembre 2008

When the Rain Begins to Fall / Jermaine Jackson & Pia Zadora




Hier, il faisait un temps tout pourri à Paris.
Alors que la neige tombait à gros flocons partout ailleurs pour couvrir la campagne de son blanc manteau comme dirait la Marraine, c'est de la gadoue qui tombait à paris pour couvrir la campagne de son merdique manteau comme dirait Moyenman.
Je regardais par la fenêtre ce temps nucléaire à la poésie toute Tchernobylesque lorsque je me suis dit que quand même, un poète tirerait quelque chose de chouette de cette vision apocalyptico-déprimante.
Regardez, la pluie a inspiré les plus grand, comme (et j'interromps ici le cours de mes pensées pour bien insister sur le fait que ce qui suit est un accident dramatique. Un affreux dérapage, un concours de circonstances incontrôlé.)
Les plus grands, me disais-je donc l'oeil rêveur, comme (chantant) "And When the rain begins To..." ok, stop, pourquoi est-ce que c'est la première chanson qui me vient sur le thème romantique "la pluie, ça mouille mais ça inspire les poètes"?
Il y en a plein d'autres, sapristi (sapristi n'ayant pas été utilisé depuis 1967, je tiens à remettre ce mot à la mode et lui redonner la place qu'il mérite au sein de la langue française. Sauvons les mots de la langue française est une initiative soutenue par Jean-Pierre Pernaut)
Il y en a plein d'autres donc disais-je comme le parapluie de brassens ou la gadoue ou que sais-je encore...
Et ben non, il faut que je me remette celle-ci en tête.
Et évidemment, impossible de me l'enlever du crâne par la suite.
Ce qui me pousse à une autre réflexion: pourquoi c'est toujours les chansons les plus pourries qu'on a en tête toute la journée.
J'aimerais bien balancer du Bach de tête ou connaitre toutes les chansons de Bob Dylan et Neil Young Ou Leonard Cohen et Brel par coeur.
Au lieu de ça, je recrache du Jermaine Jackson sans bafouiller et je suis incollable en Herbert Léonard et Sacha Distel...
Adimrez au passage le clip, croisement improbable de Mad-Max, Fame et la Fièvre du Samedi Soir. Epique!!

samedi 22 novembre 2008

Handlebars / Flobots




Un petit son hip-hop bien sympathique qui colle la pèche le matin.
mais surtout qui donne gravement envie de préparer des cocktails molotov, de sortir les pavés et de tout fracasser une bonne fois pour toute.
parce que je suis désolé, mais vu la tournure actuelle des choses, on ne peut pas dire que la révolution se fasse dans les urnes.
Les Américains votent pour Obama mais j'attend encore de voir le changement.
Le PS nous refait un remake de Halloween avec son carnage entre candidats tous plus pathétiques les uns que les autres.
Il faut attendre une crise planétaire sans précédent pour commencer à se poser la question de moralité dans le système économique moderne (tant que tout allait bien, personne ne se demandais si partir avec le PNB de la Sierra Leone comme indemnité était réellement moral et justifié. maintenant que tout s'écroule, on commence à se rendre compte qu'il y avait peut-être une certaine disproportion)
Il faut attendre de voir des loyers exploser dans les capitales pour qu'on se mette à reparler de déséquilibre de l'immobilier.
il faut attendre l'hiver pour s'occuper des SDF.
Il faut attendre ces enculés d'enfoirés pour parler de solidarité. (avant, on appelle ça une "initiative locale")
il faut attendre Al Gore pour parler écologie.
Alors pour ne pas sombrer dans la dépression, je propose de lancer des pavés.
des pavés sur Total.
Des Pavés sur dans la Seine.
Des pavés sur les bouteilles d'eau de Renaud.
Des pavés dans ton cul.
Des pavés sur les "Juste" (parce que c'est juste génial)
Des pavés sur les routes.
Des pavés sur les RER B.
Des pavés à l'Elysée.
Des pavés aux Césars (parce que le cinéma c'est une grand famille et mon cul, c'est du poulet)
Des pavés un peu partout tant que ça défoule et que ça met une foule en marche!

vendredi 21 novembre 2008

Ice Cream man / Tom Waits



Ah, bientôt le week-end.
Bientôt, plein de gens vont se retrouver dans des bars, à discuter, rire, danser (un peu), certains vont pleurer, d'autres vont réellement s'emmerder mais surtout boire des coups.
Bientôt, les verres vont se remplir, se vider, les rires vont se faire plus fort, les pleurs aussi, les verres restent vides, se remplissent et dehors il pleut alors on remplit de nouveau un verre.
Et dans le championnat de remplissage et vidage de verre, tout le monde croit que Tom Waits est leader.
En fait, je pense qu'il se donne un genre.
En fait, il est pas plus alcoolique que Christophe Maé est talentueux et je suis sur que Renaud lui collo des vautres question "la bouteille de whisky je la préfère vide".
Non, c'est pas possible que ce mec picole ce qu'il dit.
Il invite des journalistes dans des rades pourris qu'il connait depuis deux jours pour se donner des airs de pilier de comptoir mais quand on écrit comme il écrit, on peut pas se dire qu'il trouve l'inspiration dans le fond des verres (regardez Renaud, encore lui, il a rien trouvé au fond de ses verres, et il y a tout perdu d'ailleurs parce que depuis qu'il dit qu'il boit de l'eau, il a quand même inondé les ondes d'une belle gueule de bois sonore!!)
Il faut un minimum de lucidité pour atteindre un tel niveau, on peut écrire beau, écrire Boogie et marmonner ses paroles entre 2 lampées d'eau-de-feu!
Impossible (me faites pas croire ça, avec tout ce que j'ai bu pour essayer d'avoir du talent, je vais demander remboursement à mes barmens, moi...)
le seul truc qui me ferait croire qu'il aime à taquiner l'apéro, le père Waits, c'est sa voix de tronçonneuse enrouée.

Moi aussi je croyais qu'il avait son talent en bouteille.

Je voulais avoir le même, j'ai eu que sa cyrrhose.
Pas de bol.

Ce week-end je vais encore me persuader que c'est dans l'alcool qu'on fait les génies et que c'est sur des comptoirs que s'écrivent les poèmes (ah, ça, ça fait fantasmer, hein? croire qu'en étant bourré, on est plein d'inspiration. Ah ben non, bourré, je suis plein d'alcool... Moche...)
Quand même savoir savourer son ivresse, entretenir son éthylisme, voilà un art qui ne demande pas de talent particulier!




























et moi, je mérite de boire parce que quand je bois, je tutoie les anges...

jeudi 20 novembre 2008

Saga Moyen Kiffe la Motown , Episode 0 : All Your Love / Brenda Holloway



Bon, c'est un secret pour personne, je suis un inconditionnel de la Motown, la plus fantastique usine à groove de l'univers.
La Motown a produit un nombre incalculable de Hits et de tubes, a propulsés des dizaines de chanteurs et chanteuses au rang de stars interplanétaire et a fait danser la moitié de la planête.
mais pour un Smokey Robinson, un Marvin Gaye, une Tammy Terrel ou une Diana Ross, combien sont restés dans l'ombre?
Combien ne sont finalement restés que choristes sur des albums de légendes tandis que leurs titres prenaient la poussière dans des tiroirs?
La Motown était installée à Detroit et Berry Gordy, le tout-puissant patron du label, a reproduit le principe des fameuses chaines de montage des monstrueuses usines automobiles historiques de la ville (General Motors, Ford...) dans ses studios.
Une production à la chaine donc, de chansons, de mélodies, de rythmes, destinés à divertir la jeunesse americaine. (Motown, sound ouf the Young American disait la pub)
Dans la masse, combien ont donc disparus?
Et surtout comment survivre face à une telle concentration de talents?

Cette brenda Holloway, par exemple, commence comme starlette Motown (faisant même l'ouverture de la tournée US des Beatles en 1966)avant de finir Choriste sur la version studio de la reprise du With A Little Help from my Friends des Beatles par Joe Cocker.
Entre-temps elle atteint un statut hyper envié puisqu'elle pouvait écrire ses propres chansons (chose assez rare chez Gordy, sauf si on s'appelle Stevie Wonder ou Marvin Gaye)et finira par se retirer de la musique en 1969 (après avoir quitter la firme de detroit en 1968).
Elle est à présent tombée dans l'oubli même si il semble qu'elle à repris la chanson depuis quelques années.

Alors pour débuter ce qui sera une retrospective de mes chansons préférées de la Motown, je commence avec une artiste et une chanson pas très connues.
(Qu'on peut trouver sur l'incroyable boite à trésors sous forme de 2CD au doux titre de Cellarful of Motown!)

Voilà, c'est parti, laissez le Groove de cette formidable usine à tube prendre le contrôle de votre corps et de vos émotions, c'est parti pour un fantastique voyage au pays de la musique...


Et en Avril prochain, je pars à New-York. Avec une escale à Detroit.
Ben j'espère qu'il y aura une boutique Motown dans l'aéroport...

INTERLUDE: You are never alone / Socalled (Album Ghettoblaster)




Josh Dolgin (alias Socalled) est un sacré énergumène...
DJ, pianiste, accordéoniste, chanteur et prestidigitateur à ses heures perdues (et à mon avis il n'en a pas des masses), il reprend des vieilles chansons Yiddish qu'il sample, remixe, triture et rappe dessus pour les transformer en tubes Hip-Hop.
Un fou.
Et pourtant ça fonctionne vachement bien et ça donne même envie de danser.
Et comme si ça suffisait pas, il est même Quebecois en plus!
Mais celui-là, j'ai bien envie de le laisser faire sa musique en France.
L'album s'appelle Ghettoblaster et il est bon de bout en bout.
En plus la musique juive a un petit côté nostalgique et épique à la fois qui me la rend tout de suite sympathique (ceux qui ont vu la saison 6 de Sex and the City comprendront...)

Voilà, je me laisse doucement bercer dans le métro.
Pour un réveil en douceur...

mercredi 19 novembre 2008

Sous le Soleil de Bodega / Les Négresses Vertes



Au milieu des années 90, une lutte sauvage fait rage entre deux congrégations.
Une lutte sanglante.
Les fans des Négresses vertes contre les fans de la Mano Negra.
Comme si il était impossible d'aimer les deux
Le même affrontement oppose les fans d'IAM à ceux d'NTM (bon, là, il n'y a pas photo, IAM c'est les petits chanteurs à la croix de bois qui se prennent pour des Jedis...)

Alors je me replonge dans cette époque où les réalisateurs de clips (et de pub) n'étaient pas encore des stars et se permettaient des choses assez folles (les clips des Rita Mitsuko de Mondino sont des chefs-d'oeuvre!!)
Une époque de folie musicale en france (ça pêtait dans tous les sens avec l'arrivée du RAP, les négresses, donc, la mano, quand même, les garçons bouchers, les béruriers noirs, et plein de groupes comme ça qui en avaient assez qu'on se tape Sacha Distel et Dick Rivers à la radio)

Moi, ami lecteur, j'ai toujours été du côté des negresses vertes.
je trouvais que c'était plus festif que la Mano, que ça se prenait peut-être moins au sérieux mais surtout que leur chansons étaient vachement marrantes et leurs clips bien délirants.

Sous le soleil de Bodega, leur tube. (même si ils ont plein de morceaux géniaux comme Zobi la Mouche qui, comme dirait cousin Vincent, envoie du paté, face à la mer, un titre magnifique qui donne envie de devenir manouche dans le sud, ou voilà l'été qui colle la banane à n'importe quel moment de l'année...)
Une guitare manouche survoltée, des paroles mystiques, une rythmique festive, il n'en faut pas plus pour cramer les planchers des musettes et autres baloches de france et de navarre...
Alors sortez les cotillons, les serpentins et les langues de Belle-mère, merde, c'est la fête les enfants!!

Et ce groupe me donne une autre bouffée de nostalgie intense (mais celle qui serre la gorge et colle les larmes aux yeux et tout et tout...)

Sur leur magnifique double CD Live Green Bus, les négresses vertes nous gratifient d'un morceau d'Anthologie qui se nomme Mambo Show.
Un morceau qu'on écoutaient en boucle quand j'étais à Brest, avec mon pote Xavier.
Un titre hyper-puissant dans lequel on peut entendre une partie de basse terrible, un son monstrueux à coller Barry White au mur avant que le batteur n'enchaîne sur une session je-tape-très-fort-sur-mon-instrument-pendant-que-mes-collègues-hurlent-sur-scène.
Un truc magnifique. (et vachement puissant, aussi, hein, ça donne envie de danser toute la nuit!)
Et Xavier, il kiffait la basse.
Alors, à chaque fois que je réécoute ce morceau, je repense à Xavier.
Forcément.
J'espère que là où tu es, mec, tu as trouvé une belle basse et de la bonne musique.
Tu me manques, mec...

lundi 17 novembre 2008

Spécial Girl Power!! (Janis Joplin / Amy Winehouse)

Comme il y en a un petit peu ras-le-bol de ces filles qui se baladent pied nus et en pull-over et qui chantent comme des tanches que la vie ça coupe et que la douleur se partage (des cornouilles au féminin en fait...)

Comme les gonzesses à frange qui gratouillent timidement une guitare acoustique en susurrant comme des chèvres que des voyelles et des consonnes ça fait un prénom feraient bien d'aller emmerder les vieux aux chiffres et aux lettres plutôt que de nous casser les coui... oreilles sur les ondes.

Comme je n'en peux plus de ces pseudos-rebelles chewing-gum qui ahanent poussivement en anglais en se prenant pour James Hetfield, hop, je monte le son et m'écoute des vraies gonzesse qui en ont, qui pètent des gueules, rotent des bières mais restent quand même vachement touchantes comme gonzesses.




Janis Joplin fait partie de ces filles qui me touchent tout en me faisant remuer la tête.
Une énergie de centrale électrique, un groove de feu tiré de ses influences blues et soul de son texas profond, un look hors-norme, tout pour me plaire.
Mais c'est sa voix qui me fascine le plus.
Une voix complètement flinguée, éraillée, une voix qui a vécu mine de rien (avant 30 ans, ça calme.)
Une voix où la petite fille a complètement disparue, comme si elle n'avait jamais existé (quand j'étais gosse et que je l'écoutais en vinyl, je croyais que c'était une dame de 60 ans qui chantait)
Une carrière éphémère mais qui continue d'influencer actuellement (et malheureusement, il y a pas mal de baltringues qui prétendent l'avoir pour source d'inspiration) une vie menée à 100 à l'heure, jusqu'au bout, de ses incroyables performances live jusque ses conquêtes masculines (Jim Morrison, Hendrix, tout le gratin de la beat génération)
Elle meurt le 4 octobre 1970 d'une overdose d'héroïne. Elle a 27 ans. (comme Brian Jones, Hendrix, mort 2 semaines avant elle, ou Kurt Cobain. Je suis maintenant trop vieux pour devenir une icône maudite du Rock.)

Alors on sèche ses larmes, on avale une bonne lampée de whisky (ou une quelconque eau-de-feu à votre goût) en souriant et on secoue la tête comme des fous!
parce que quand même, elle avait la pêche Janis Joplin!



Move Over n'est plus ma chanson préférée de janis Joplin mais elle groove tellement et elle est tellement connue, que je pouvais pas passer à côté (et puis c'est un hommage au péril jeune)
Je préfère maintenant des trucs plus blues comme Try (a little bit harder)

Mais il y a une performance live qui est vraiment terrible. C'est cette reprise de Ball and Chain au Monterey Pop Festival.
Là, on se rend compte de la puissance de sa voix.
Et il y a une image que j'aime vachement bien, à la fin, quand on la voit partir après sa chanson.
Elle vient de tout sortir sur scène et elle s'en va en sautillant sur scène, c'est chouette je trouve...




Bon, et maintenant.
Ben j'en vois bien Une.
Bon, c'est vrai qu'elle est à la mode, qu'on l'entend beaucoup à la radio et qu'elle fait un carton, mais franchement c'est pas volé.
Pas tout à fait le même style que Janis Joplin, qui était dans un registre Blues-Rock, alors qu'elle s'oriente plus vers la Soul, Amy Winehouse n'a rien à lui envier concernant l'attitude.
Tatouée comme un camionneur, elle annule ses concerts les uns après les autres, elle rote bière sur bière, enchaîne les cures de désintox' , se fait cogner par son mari puis le cogne en retour, s'affiche avec Pete Doherty qui fait peur avec son look de clochard toxico, et s'évade de cure de désintox'. (et elle a un nom prédestiné à la consommation excessive d'alcool.)
Et c'est d'ailleurs pour ça que mon papa Gaston il aime Amy Winehouse, c'est parce qu'il lui rappelle la Janis Joplin de sa jeunesse...
Mais quand elle est (assez) en forme et pas trop stone, là, mes enfants, c'est pas pareil.
Son album Back To Black enchaîne les tubes les uns après les autres, sur un rythme hallucinant.
Pas de temps morts, une rythmique lancinante, une voix soul à tomber par terre.
Une production excellente, des choristes géniaux, tout est réunis pour lancer une énorme carrière.
Sauf que.
Sauf que là, la Amy,elle a pas franchement la tête à pousser la chansonnette et faire bouger les salles.
Et c'est vachement triste parce qu'elle a un talent fantastique quand même.
Allez, regarde, même Brit-brit, qu'on disait perdue a réussi son come-back.
Retourne en studio, si tu me refait un Back to Black, je te paye tout le whisky que tu veux.
Et j'aimerais bien t'entendre quand tu auras plus de 27ans, je suis sûr qu'il y aura encore du vachement bon à écouter!



Et regardez-là en live..
C'est comme pour Janis Joplin, l'espace de quelques instants, on revoit une petite fille dans sa petite robe...




Bon, ben voilà, moi j'adore!

















surprise...

6 days / DJ Shadow Album: the private press



Je quitte pendant quelques temps le monde extraordinaire des guitar-héros et du rock pour arriver vers des rivages plus électroniques. Moins vénères.
Un univers plus abstrait mais moins ludique à visiter parce que certains style peuvent paraitre austères ou hermétiques.
Le monde hostile de l'électro et de l'abstract Hip-Hop
Mais que cache ce barbarisme anglophone?
Un style de musique composé essentiellement de samples et de productions électroniques et dont l'un des fers de lance se nomme DJ Shadow...

En 1996, DJ Shadow balance un pavé à la face du Monde du Hip-Hop.
Après s'être enfermé pendant des mois dans la cave d'un disquaire, il sort Endtroducing, le premier album entièrement réalisé à partir de Sample.
Un morceau de bravoure qui lui vaut de rentrer dans le livre guinness des records et de devenir instantanément culte.
Il fonde également les labels Solesides et Quannum Projects avec lesquels il s'oriente vers un hip-hop plus conventionnel, moins électro. Et surtout éloigné de ce qu'on appelle "l'abstract Hip-Hop" dont Endtroducing est le mètre-étalon, puisqu'il revient aux bases avec des groupes MC/DJ.
Il est également le DJ de Blackalicious et travaille en duo avec Cut Chemist un des DJ du groupe Jurassic 5.

En 2002, il sort The Private Press.
Moins aboutit que le mastodonte Endtroducing, l'album compte quand même quelques très bons morceaux (dont beaucoup repris dans des publicités, évidemment...) dont ce magnifique 6 days, tout en douceur et en mélancolie (mais avec parfois de brusques arrêts ou coups de caisse clair pour dynamiser l'ensemble.)

A cela on rajoute un clip splendide réalisé par Wong-Kar Wai et hop, DJ Shadow se retrouve au sommet de la Hype.

Un hymne mélancolique, un souvenir fugace.
Une chanson pour commencer la semaine quand on essaie déjà de l'oublier...
Le Compte à rebours est commencé!

dimanche 16 novembre 2008

Beautiful Emilie / Keziah Kones (Miss-E's Birthday) + guitar hero bonus track

J'ai eu moi-même une période où j'ai voulu apprendre la guitare.
Mais comme j'ais l'oreille musicale d'un tracto-pelle et même pas le talent d'une crotte de nez de Prince, j'ai vite arrêté pour le bien de tout le monde.

Il y a un gars qui a bien fait de s'y mettre à la guitare, et pour le bien de tout le monde également.
Un mec dont on sent qu'il fait de la gratte pour montrer aux gens ce qu'il est possible de faire avec cet instrument (un peu comme Hendrix mais en moins hystérique)
Un mec avec un tel talent naturel qu'on oublie carrément qu'il est guitariste.

Keziah Jones.

Voilà un type qui se balade torse nu sur scène avec son chapeau et qui manipule sa guitare comme personne ("Mouais, ce type, il fait de la guitare pour serrer des gonzesses" me dis-je à ce moment-là)
Et finalement on entend comme il joue et tout le monde ferme sa gueule.
Un groove atomique.
Influencé par la funk de son altesse George Clinton (mais en vachement moins syncopée) et l'Afrobeat de Fela et Femi Kuti, Keziah jones joue de la quitare comme d'une percussion.
Il frappe son instrument de ses doigts secs, il éclate ses cordes, fait rebondir la guitare sur son corps noueux comme un tambourin, rebalance des coups sur le manche, bref, sa guitare devient une boîte à rythme.

Il joue comme personne, reprend le slapping, propre aux lourdes basses de la funk, à son compte pour jouer des accords blues.

Et il en ressort ce son sec, qui claque comme une liane ou un fouet.
Un son clair de batterie lâché avec un instrument à cordes.
Un son qui imprime l'oreille pour longtemps.
Un son unique.

Ce type est une révolution. Moins spectaculaire que des types comme Santana ou Satriani mais tellement original et tellement particulier qu'il marquera l'histoire de la Guitare.
Et aujourd'hui est un jour particulier puisque c'est l'anniversaire de ma pote Emilie.
Voici donc une des plus belles chansons de Keziah Jones en spécial dédicace pour elle.











BONUS TRACK!!!!!!!
En ce jour de fête et tant qu'on en est à parler de Guitariste, on applaudit tous cousin Vincent, le guitar-héros de The League, en Live à Lyon sur une scène de ouf'.
Une présence scénique de dingue (cousin Vincent nous gratifie d'un magnifique Moonwalk , pose le pied sur le retour son quand il part dans un solo nucléaire, bref, tout le groupe s'éclate à jouer sur une scène aussi grande que les pubs dans lesquels ils ont l'habitude de jouer à Paname.
En plus j'aime vraiment bien cette chanson avec son riff de dingue au début et sa rythmique sauvage.
Un vrai titre Killer de dancefloor. Un tube.


KILL THE OLD!!!!!!!!!!!

samedi 15 novembre 2008

Purple Haze / Jimi hendrix (Mitch Mitchell tribute)




Après l'extra-terrestre Prince et son stratosphérique solo sur la magnifique reprise de While My Guitar Gently Weeps (voir plus bas), je continue mon voyage au pays des guitaristes.

Et je profite de la triste nouvelle de la mort du batteur Mitch Mitchell, le dernier membre du groupe The Jimi Hendrix Experience encore vivant; pour aborder le plus mythique d'entre eux (même si il n'est pas mon préféré...)

Jimi hendrix, donc, malade mental élevé au blues qui, en l'espace de 3 ou 4 albums solo et deux lives d'anthologie (Woodstock et le Monterey Pop Festival où il brûle sa Fender) redéfinit les bases de ce qui est possible de faire avec une gratte.
Il sort des sons improbables, triture son manche et sa wah-wah et explose tous les standards de l'époque.
Il satellise le blues pour en sortir un mélange que seul lui peut jouer (et qui peut parfois paraitre indigeste, les solos de 10 minutes anarchiques, au bout d'un moment ça m'ennuie...)
Il joue en france en première partie de la gloire nationale Johnny Hallyday, traverse le monde de la musique comme un météore et rentre définitivement dans la légende le 18 septembre 1970 à l'âge de 27ans (comme janis joplin, jim morrison et plus tard Kurt Cobain)
Son style est inimitable. (ben harper, par son utilisation de la wah-wah approche parfois son jeu mais ne sera jamais aussi radical qu'Hendrix)
Il y a évidemment un avant et un après Hendrix.
Combien de jeunes ont commencé la guitare après l'avoir entendu jouer?
Combien de poster affichés dans des chambres d'étudiants?
Combien de Fire, Foxy Lady et Hey Joe massacrés à travers le monde?
Et que reste-t-il?

Un surdoué qui en quelques années a montré au monde le volume de ce qui était possible de faire avec un instrument de musique (en faisant tout sauter au passage)
Et si je préfère personnellement Prince , qui a un style plus funky (même si il peut tout jouer), je dois reconnaitre que je reste fasciné par le personnage et sa musique.

Rolling Stone Magazine l'a classé Meilleur Guitariste de tous les temps dans son classement des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps.
Allez, je suis beau joueur, on va dire que la place n'est pas volée. (mais merde Clapton seulement 4ème? et où est Prince?)

Et cette semaine, le dernier membre de son groupe mythique, le batteur fan de Jazz Mitch Mitchell est mort de cause naturelle.
Bientôt il ne restera plus que des sillons gravés dans des vinyles...

jeudi 13 novembre 2008

While My Guitar Gently Weeps / The Beatles (george harrison)




Bon alors pour tout le monde connait les beatles, je vais pas faire un court de l'histoire de la musique.
Pour ceux du fond, un seul truc à retenir: ces 4 mecs ont révolutionné la musique. Point. c'est aussi simple que ça.
Demandez à vos parents ce qu'ils pensent des Beatles, les enfants.
Moi j'ai eu la chance d'avoir des parents fans qui nous on fait découvrir tout petit ces monuments insurpassables. (avec les Stones, évidemment)
Comme si j'avais grandit à côté de la muraille de Chine avec vue sur le Sphynx.
sans dec', entendre les beatles pour la première fois, c'est comme voir la lumière pour la première fois.
Ils vous font croire que la musique est facile.
Ils vous font croire qu'avoir une coupe à la con avec un sourire niais et un cabant attire les filles.
En gros ils ont la classe, nous ne sommes que des blattes à côté.
Bref revenons au propos profond de ma discussion. Pour une fois je ne vais pas parler de Paul ou John, je vais parler de George Harrison.
Harrison était le guitariste du groupe. Il a écrit 4 chansons: Abbey Road, Here Comes the Sun, Something et donc celle qui nous intéresse aujourd'hui While my Guitar gently Weeps.
C'est une ode à sa gratte.
Un chant d'amour d'un guitariste pour son instrument.
Tout le morceaux est construit autour de la guitare.
Un morceau d'une complexité musicale effarante (qui encore une fois fait paraître l'ensemble simple et léger, presque évident) puisque plusieurs pistes sonores se mélangent entre des guitares accoustiques, électriques et ce long solo désespéré que l'on retrouve régulièrement tout le long de la chanson. (la légende veut d'ailleurs que ce serait un autre Dieu de la gratte, God himself, Slowhand, bref Eric Clapton qui le joue dans la version studio, invité par George Harrison pour calmer les tensions au sein du groupe.)
D'ailleurs c'est la guitare qui prend le pouvoir sur ce titre.
C'est elle qui balance la rythmique.
C'est elle qui entonne les refrains et les couplets..
C'est elle qui aligne la basse.
En fait les autres instruments sont simplement là pour faire joli finalement puisque leur utilité même (la batterie, la basse, le piano) est reprise par la guitare (acoustique ou électrique) qui, ici, remplit toutes ces fonctions.
Et George pourrait se passer de chanter puisque c'est sa guitare qui pleure.
C'est sa guitare qui nous parle.
C'est sa guitare qui est amoureuse.
His Guitar Gently Weeps...
Une prouesse aussi bien artistique que technique.

Car les Beatles n'étaient pas que des gentils chanteurs de Pop anglaise anglais, ils étaient aussi de sacrés révolutionnaires question technique puisqu'ils seront les premiers à mettre au point le 4-pistes pour l'enregistrement de leurs chansons (procédé technique qui les obligera à arrêter la scène puisque impossible à recréer en live, les privant du coup d'une large partie de leur répertoire)
Et Harrison n'est d'ailleurs pas le moins technique du groupe puisque sur le dernier album du groupe, le terrible Let It Be il introduit pour la première fois un nouvel instrument... le synthétiseur!!

Il arrive que des gens soient touchés par la grâce, j'en ai déjà parlé.
Et ben là, c'est clairement ce qui arrive à ce cher George.
Il nous sort un morceau comme un mec peut en sortir dans une vie.
Un morceau repris par beaucoup de guitaristes, comme si il n'y avait qu'eux qui pouvaient le comprendre réellement.

Dans le panthéon des musiciens, une place est réservée, à part, pour les guitaristes.
le guitariste est un peu comme Prométhée.
Il maitrise le feu dans ses doigts, il le domestisque, le contrôle, l'apprivoise pour en sortir des sons envoûtants accompagné de sa non moins mythologique guitare.
Mais comme prométhée, le guitariste est soumis à une malédiction.
L'ombre. le murmure.
Car le guitariste restera un incompris.
Il ne se comprendra que lui-même, ne s'exprimera qu'en notes arrachées, torturées, déchiquetées sur cet instrument barbare qui a vu saigner beaucoup de jeunes doigts plus ou moins talentueux.


Une légende qui écrit un morceau pour un instrument de légende.

Mais même les légendes disparaissent...
Harrison meurt en 2001, des suites d'un cancer.
Les légendes disparaissent mais leur flamme reste.

Et quand les légendes disparaissent, les Dieux se rassemblent pour leur rendre hommage...
(Faites bien gaffe au petit lascar avec le chapeau rouge, il explique avec ses doigts ce que guitariste veut dire, en se lançant dans une sorcellerie vaudou extraordinaire avant de tout conclure sur un dernier tour de magie noire...)



Cadeau....




Merci les Beatles et merci Papa!!

mardi 11 novembre 2008

One Nation Under A Groove / Funkadelic



Voila un hymne.
L'hymne de tout bon fan de funk, tout bon fan de soirée dansante.
Une chanson qui a plus de trente ans et qui reste toujours aussi efficace aujourd'hui.
Un bonheur sonore, une leçon de style.
Ce cher Georges Clinton, vénéré par la tribue funk sera plus tard samplé par leurs descendants, la tribu Hip-Hop (Afrika Bambataa en tête)
Mais avant de partir tourner sur la tête sur du son Hip-Hop old school, avant de se mettre à hurler que Public Enemy, les beastie ou grand mixer DXT c'est de la balle, et que Dr DRE a révolutionné le hip-hop (ce qui n'est pas totalement faux) écoutez leur grand père à tous.
Georges Clinton et son crew, les funkadelic...
Aujourd'hui encore ils sont beaucoup à copier leur style percu / cuivre (madcon? les Black eyed peas? Outkast?) et certain réussissent clairement (outkast) pendant que d'autres se vautrent dans les grandes largeurs...
Quand la soul s'est faite un peu moins sage, quand les murmures langoureux des crooners de la motown et de la stax ont commencé à ennuyer tout le monde.
Quand le R'n'B de l'époque à commencé à devenir trop sucré, les funkers sont arrivés avec dans la tête des idées beaucoup moins catholiques...
Car après tout, un exorcisme, c'est faire sortir le démon du corps.
Le funk, c'est exactement l'inverse!

dimanche 9 novembre 2008

Dancin' in the Streets (martha and the vendellas)








Une petite douceur qui met la pêche, colle le sourire dans la rue et anime vos dancefloors amis DJ!!

Alors remettez vos pantalons à pattes d'éph', laissez-vous pousser l'afro, et entonnez ce petit refrain pour ensoleiller votre journée.

Evidemment, un truc pareil ne peut venir que de la Motown avec sa petite rythmique particulière, ses paroles légères, son refrain entrainant, bref un tube de l'été en vachement mieux!

"Every Guy grab a girl everywhere around the world..."

je me demande si c'est vraiment aussi simple que ça...
En attendant, je laisse mes pieds bouger là-dessus avec un vrai bonheur.
Ben ouais, ça peut être simple parfois la vie.
ça peut être facile.
ça peut ne pas être douloureux ou pénible.
ça peut se résumer à quelques pas de dans dans la rue...

samedi 1 novembre 2008

Britney Is Back!!

Il y a des come backs qui font plaisir.

Britney, par exemple.
je vous vois venir avec vos "oh là là, mais qu'est-ce qu'il nous parle de cette buse de Britney, c'est même pas de la musique, etc etc..."
ben déjà je vous répondrais que personne fais aussi bien le petite garce qu'elle. (bon, regardez le clip de Slave 4 U et essayez de vous lever après = )
Ensuite il y a des chansons qui sont assez sympathiques pour entrainer un dancefloor complet sans honte ni remord (exemple: Toxic, une brutalité électro! on dirait du Madonna période Music)

Et ensuite elle a craqué.
Son divorce, la garde des enfants, sa tête rasée, ses prestations catastrophiques aux MTV Awards, elle a tapé complêtement à l'envers pendant presque 2 ans. Et mine de rien, c'est triste.
Franchement ça faisait de la peine de voir une gonzesse partie trop haut trop tôt se perdre entièrement pour devenir une Amy Winehouse sans l'aspect bad girl ni le groove dans la voix, donc en plus pathétique...

Et là, boum! elle revient plus en forme que jamais, plus caliente que jamais, plus... bitch que jamais, quoi!
Elle se déchaine de nouveau dans des tenues toutes plus dévetues les unes que les autres (arrrggggl!!) (et même carrément à oilp') (re-aaaaarrrgggllll!), elle nous refait un clip de fou avec des effets spéciaux et des chorégraphies surnaturelles (le même réal que l'excellent Toxic) et elle ressort une Bombe à fragmentation qui va faire des ravages sur les dancefloors du monde.
bref, elle défonce la concurrence avec un seul titre (et son clip très chaleur) et renvoie Kat deLuna, les Pussycat Dolls et les autres gonzesses qui bougent le cul en rythme sur les bancs de l'école.

Laissez passer, la Maîtresse est , et elle va vous fouetter le cul!

Bon, je vous laisse, j'ai des pas de danses à apprendre...