samedi 31 mai 2008

Harvest Moon de Neil Young (Album: Harvest Moon)

Neil Young.
Voila un Type de plus de 60 balais qui sort encore des albums réellement créatifs, qui fait de la folk-music ou du rock (avec son groupe le crazy horse) avec la meme classe que depuis le début et qui m'a ému aux larmes avec une seule chanson.
Cet ancien du groupe Crosby, Still, Nash and Young a réussi à atteindre quasiment la meme aura que Bob Dylan dans le registre folk-singer.
Harvest Moon est un joyau. Une Bulle de Champagne. Un sourire de Kate Winslet (ou de Scarlett Johansson)
Je vous avoue que je ne suis pas assez brillant pour pouvoir m'exprimer sur un texte aussi beau, une musique aussi géniale de simplicité.
Pas assez brillant, mais assez sensible pour avouer que quand même là, on frôle le surnaturel. C'est pas humain d'être aussi doué pour écrire des chansons qui parlent des filles.
Parce que moi, je persiste à dire que les garçons souffriront toujours plus que les filles parce qu'ils seront jamais assez malin pour admettre combien ils ont besoin d'elles.
Pas grand-chose à dire sur une chanson aussi parfaite.
Juste qu'elle me donne envie d'être un jour quitté et pouvoir retenir cette briseuse de coeur en lui chantant cette chanson dans le métro (mes chances de réussites resteraient quasi-nulles mais franchement, les filles, ça vous plairait pas qu'un garçon vous chante ça devant tout le monde?)

et on fredonne tous en coeur...
Because i'm still in love with you, i wanna see you dance again, because i'm still in love with you... On the harvest Moon... (ayé, je re-pleure)

vendredi 30 mai 2008

Ka Pua U'i de Israel Kamakawiwo'ole (à vos souhaits...) Album: Facing Future

Je suis sur une plage.
Je viens de sortir de l'eau après une bonne session de surf d'où je suis sorti presque pas mouillé de mes beaux cheveux blonds
la preuve ici:



Je me repose de ce repos du guerrier qui vient de terrasser ce monstre liquide, ce maëlström, cette aberration hydraulique.

de belles créatures en bikinis passent en riant légèrement (salut, les filles)

Et un vieux transistor, à demi enterré dans le sable, crachote ce standard hawaïen, interprété par une légende vivante locale.

Ce Israel Kamakawiwo'ole (aussi appelé beaucoup plus simplement "Iz") est une énorme star décédée dans les années 90. Il est surtout connu pour sa reprise de la chanson Over the Rainbow (et réutilisée ensuite dans 25896 spots publicitaires ou dans toutes les séries hype comme dans l'épisode d'urgence qui nous montre les derniers jours du docteur Green avec sa fille)

Cette chanson agit sur moi comme une véritable madeleine de Proust.
Elle me rappelle mon merveilleux périple breton (ce qui est incroyable vu que je l'ai découverte après ma période brestienne).
Je revois christophe. on est dans sa Krycemobile et on fonce vers la palue où nous attendent des rouleaux énormes.
Je revois Guillaume, son bouc, son chat psychopathe qu'il tente vainement d'apprivoiser et son reggae permanent en fond sonore.
Je revois Youen. je l'entend raler et s'extasier sur un titre de heavy-métal obscur ou sur le doublage plus qu'approximatif de ken le Survivant.
Je revois Gwendal, ses dessins, ses cheveux roux, sa roots-attitude et son anarchisme chevillés aux pétards de weed.
Je revois Fanch, ses conquètes, ses cuites, ses bateaux et nous, ses électeurs fantômes de la faculté de lettres de brest.
Je revois Grand julien, le Rhum, les filles qui ne me regardaient pas, les bières, la mer, le sable, les 3heures de pluie en 2ans, les vagues, les cinémas bizarre (notamment le club qui passait des films expérimentaux ou asiatiques ou les deux entre deux pornos glauquo-déviants)
Je revois le foot sur la plage.
je revois Xavier, qui ne nous a jamais dit si il avait peur et qu'une greffe n'a pas sauvé.
Je revois une vie que j'ai adoré, où j'ai beaucoup ris et parfois pleuré.

Et ce que j'adore dans ce titre c'est l'irrépréssible sentiment d'évasion qu'il procure.
Moi, perso, il me donne tout de suite un sentiment de nostalgie lié à mes sorties surf en Bretagne et me rappelle combien ce sport est joli et même par essence lié à la recherche de beauté.

La preuve ici, où l'on peut voir la preuve de l'existence de Dieu.
Qu'est-ce qui peut être plus beau que ça?
Qu'est-ce qui peut être à la fois plus effrayant et plus émouvant que ça?
Un homme marchant sur l'eau dans un vortex infernal.
Une monstruosité d'une beauté fulgurante mais qui peut vous écraser en une seconde si vous ne la respectez pas...



Bon, je seche mes larmes d'émotion (je déconne pas, à chaque fois que je vois ce ride légendaire, j'ai l'impression d'être témoin d'un véritable instant de pure perfection.
Tout simplement.)

Alors pour la beauté du geste, on s'imagine à la plage (allongez-vous dans votre baignoire, un cocktail à la main, les lunettes de soleil sur le nez. Versez un petit seau de moules et de crevettes surgelées au fond de la baignoire, de l'eau tiède) et on fredonne gentiment ce petit refrain qui nous évade de nos minuscules appartements, des bouchons, des sirènes de police, des klaxons et des pigeons.
Allez, ce week-end, c'est tout le monde en maillots, c'est un ordre!

"Iz" la classe à la cool sur la plage chantant Ka Pua U'i:


Hells Bells (Live) AC/DC (Album AC/DC Live 2CD)




Un Matin comme tous les autres.
J’ai encore la tête coincée dans le fond de mon cul.
Les autres usagers des transports en communs me paraissent à peu près aussi aimables que les portes du pénitencier de haute sécurité d’Oswald (sobrement appelé Oz).
Je cherche donc à me sortir de ma torpeur histoire de paraître un poil plus agressif et de montrer à ces autres usagers au faciès de pitbulls mongoloides que Merde, bordel de bouc en rut, aujourd’hui faudra pas venir me briser mes nobles testicules !
Alors hop, c’est parti, je me détartre les oreilles.
Ces types sont des fous. Des malades mentaux. Et dangereux en plus.
Ils vous perforent le thorax à coups de riffs acérés.
Vous retournent les yeux sous leurs coups de batteries.
Ils se font interviewer dans les toilettes de leurs Hotels.
Les Stones eux-même, saoulés de voir que ces hurluberlus australiens qu’ils avaient mis en première partie de leur tournée mondiale foutaient plus le dawa qu’eux décidèrent de ne plus jamais leur confier le moindre micro.

Ils cassent à peu près tout ce qui se trouve sous leurs mains ou sur leurs scènes (voix de leurs fans hystériques, bouteilles de bière, guitares, murs du son…)
Un de leurs néfastes effet secondaire est évidemment de me coller le tournis à force de secouer la tête comme un débile pour faire croire que j’ai les cheveux longs et que crotte, moi aussi je suis un hard-rockeur !
(Un jour j’ai même eu le visage coincé en une grimace simiesque abominable à force d’éructer des borborygmes sans doutes sataniques sur Highway to Hell pendant que je marchais dans la rue. Il m’a fallu 46minutes pour m’en rendre compte, aidé il est vrai par les spasmes d’horreur que faisaient les autres passants en me croisant)

Je me met à manger des rats.

Je brûle des photos de mes ex ( bon, le pluriel est un mensonge, mais je vous dis Merde, je suis un hard-rockeur, je rote mes bières et je séduit qui je veux !)

Je tronçonne des violons pour exprimer mon dégoût de la musique de gonzesses et de Céline Dion.

En gros, cette chanson me transforme en dur, en tatoué, en machine à tuer.

Bon, je sais, il y a plus underground comme groupe de Hard-Rock et il y a sans doute plus trash ou plus extrême (J’ose à peine imaginer, j’en tremble déjà, chez ces mecs, ça doit être Halloween, la nuit des longs couteaux et le sabbats des sorcières tous les jours) mais je les adore !

Et toi, l’étranger, si tu veux survivre dans cette ville devenue trop petite pour nous deux, tu n’as pas intérêt à croiser mon chemin.

D’ailleurs, bande de blattes sans cervelles et de tarlouzes décérébrées, je vais vous quitter, j’ai plein de trucs de mec qui rote des bières à faire.

Des poulets à sacrifier.

Des moteurs de tracteur à démonter et remonter les yeux bandés.

Ah, et faut que j’aille au ciné voir Sex and the City.
Faut que je pleure devant Love Actually
Faut que je pleure en écoutant Harvest Moon de Neil Young
Faut que je rigole devant Ugly Betty
Faut que je pleure (oui, encore) devant Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Faut que je chante Ma Nouvelle Adresse de Pierre Perret
Et je vous emmerde, J’aime le Rock n’Roll !

Gett Off de Prince. Album Diamonds and Pearls


Prince - Gett Off
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GETT OFF Prince and the New Power Generation (Album: Diamonds and Pearl)


Disons le tout net, Mozart, Beethoven et Elvis se sont réincarnés dans une seule et même personne. (avec un peu de Marc Dorcel)
Un génie musical, dont la carrière est quasiment parfaite (malgré quelques ratages spectaculaires, c'est vrai) et dont les tubes arrachent littéralement les oreilles et donnent un vrai sens au mot musique.
Gett off est moite. Lourd. Une percu engluante. Une guitare qui nous propulse dans la stratosphère (quel solo à la fin du morceau!!!) une voix au-delà du sexy... Bref la classe.
Ce mec est l'érotisme en musique. Du porno sonore.

Gett off ne dégage que du sexe. Bref les mecs, pas la peine de soulever des tonnes de fontes pour paraitre viril. Ce type efféminé vous met une branlée question testostérone. Rentrez chez vous pour vous épiler et vous raser sous les bras, ça sert à rien de sentir le chameau en rut pour faire croire que vous etes des hommes...

Ce qui est dément chez cet artiste, c'est sa capacité à se renouveler, à toucher des genres aussi disparates que la funk le rock, la soul, la pop, avec une aisance surnaturelle et une facilité d'extra-terrestre. Ce mec n'est pas humain, il est né sur une planête en forme de clé de sol. Dans ce morceau il n'hésite pas à rajouter des touches hip-hop avec des scratchs savemments dosés, il convoque le rock brutal avec sa guitare (inutile de préciser qu'il est un virtuose), met son public en transe avec des percussions à décrocher un chêne et rend le tout terriblement torride en y mélant sa voix.

Alors il y a comme ça des types touchés par la grâce. Des vrais purs génies. Prince en fait partie pour moi, tout comme chopin ou mozart.

Quand je me met à fredonner frêre jacques, mes plantes fanent.
En tapant avec une cuillère sur ma table, aucun ryhme cohérent n'en sort (je soupçonne même les cuillères de demander pardon à Stewie Wonder, le grand Dieu-Manitou de la rythmique...)
Voilà l'injustice totale.
Sous prétexte que ce nain de jardin d'1m55 (je mesure 1m63, donc on est pareils..) sais aligner à peu près correctement 2 ou 3 sons biscornus, le voilà aux bras de créatures de rêves toutes plus incroyables les unes que les autres...
Inutile de préciser que j'ai une voix de canard atteint de paralysie faciale...

Alors maintenant on se lache, on écoute, on devient moite, caliente, sueur...

Better Days de Bruce Springsteen Album MTV Live Plugged

Better Days de Bruce Springsteen MTV Live Plugged



Pour beaucoup d'entre nous, attendre des jours meilleurs est notre activité principale, au même titre que dormir, manger des chips devant le topissime dodgeball (avec un Ben Stiller déchainé, la bande annonce dans le lien ci-dessous) ou respirer.







On se dit que l'orage finira par passer, on courbe le dos et on se dit qu'encaisser les coups durs fait partie de la vie.

Mais non, bordel de pompe à chiottes, on a le droit de refuser.

J'ai le droit de ne pas attendre comme ça, comme une buse, que la roue tourne et que la chance soit enfin de mon côté.

J'ai eu une révélation un jour.

Une épiphanie.

J'ai le droit d'exiger des jours meilleurs.

J'ai le droit d'exiger que Dieu (qui n'existe pas mais qui est très cruel) arrète 2 secondes de se marrer bêtement dans sa barbe en me regardant galérer comme un soviétique et se mette un petit peu à me faciliter la tâche.

Les jours meilleurs, je vais les chercher et ça va chier!

Evidemment c'est pas le truc le plus facile du monde (désamorcer une ogive nucléaire les yeux bandés parait plus simple) mais après tout l'important n'est-il pas d'essayer?

Et Bruce Springsteen ne partle que de ça.

De cette worker-class américaine qui se bat pour atteindre des jours meilleurs, fatiguée de les attendre.

Cette amérique des laissés pour compte.

Cette amérique qui n'est pas de New-York ou de Californie.

C'est un peuple américain d'ouvriers ou d'agriculteurs.

Ecouter du Springsteen, c'est comme du Steinbeck, la guitare électrique et la voix sexy en plus.

C'est une chanson qui s'écoute fort et les cheveux au vent, dans une décapotable américaine.

Une chanson qui sent l'ouest, les mondes ouvrier et agricole.

Une chanson qui met la patate, qui me redonne confiance et me fait chanter à tue-tête dans le métro.

Une chanson parfaite pour les voyages en train, vers l'inconnu ou vers ses parents.

Mais c'est surtout une chanson qui me rappelle que les jours meilleurs sont peut-être tout simplement chez moi.

Les jours meilleurs sont rarement dans les RER B qui vous conduisent à La Courneuve.

Mais quand je rentre chez mes parents, dans la maison de mon enfance, je sens que mes cheveux flottent plus facilement au vent.

Je sens que Dieu-qui-n'existe-pas-mais-qui-est-très-cruel fait un peu moins le malin.

Et surtout, surtout, grace à cette chanson, je sais que quand les jours meilleurs arrivent, c'est qu'il y a forcément une fille qui n'est pas loin...

Alors on monte le son et on chante très fort avec ce génialissime Bruce.

(Et si vous n'avez pas de décapotable Américaine, vous avez le droit d'ouvrir les fenêtres...)



run the show / kat DeLuna Bigger the Better / Puppetmastaz

la première chanson du jour... Et l'été approche

Voila je me lance enfin dans mon blog dédié à ma chanson du jour (alors je vous voie venir, vous allez guetter tous les jours si j'ai bien posté une nouvelle chanson... en fait j'essaierais d'etre le plus régulier possible, promis!)

Cette chanson du jour sera une chanson qui m'accompagne selon mon humeur, que j'écoute en boucle ou seulement les 17 septembre, une chanson parfaitement adaptée à ma journée.

Pour cette première chanson, j'aurais pus choisir quelque chose de vachement sollennel et inattaquable, un standard monstrueux du calibre de what's going on de Marvin Gaye ou de Like a Rolling Stone de Dylan.
Un classique du niveau de n'importe quel titre des Beatles.
Un Gimme Shelter.
Superstition.
Ou Harvest Moon de Neil Young (si certains des titres précédents vous sont inconnus n'hésitez pas à sauter dessus!!!!)

Mais en fait pour ma première chanson, je vois que l'été arrive à grands pas.
Et qui dit été dit tube. Tube plus ou moins corrosif pour les oreilles mais tube qui fait danser.
Et dans la cacophonie sonore qui s'approche à vive allure de nos charmants rivages bientôt souillés de la simple présence de touristes trop bruyants et trop odorants pour nos pauvres oiseaux, il est une chanson qui a presque retenu mon attention.
Evidemment, l'interet que je lui porte aura disparu sitôt que les premières feuilles des arbres recouvriront les trottoirs et que les jupes des filles s'allongeront dans une atmosphère de regrets.
Mais avant de vivre la nostalgie de cet été, où on se demandera si kevin (ou stephanie) nous faisait vraiment du pied ce soir-là au Jabadao (La boite de nuit crozonesque, les amateurs reconnaitront), quel est donc ce titre très débile mais très dansant?
Un gros rappeur, une petite R'n'B girl?
Mais bien sûr, le tube Latino-Hip-Hopo-Hypnotique Run the Show de Kat Deluna (La petite R'n'B Girl) et Busta Rhymes (le gros rappeur)
Ce tube à ceci de séduisant pour moi qu'il marque clairement la saison à laquelle il appartient, et ce, sans aucune subtilité: percussions maousses pour marteler le rythme et remuer son booty, gros rap (du gros busta) en intermittence pour rassurer les mecs (si, si,danser ça peut être viril et c'est l'été, faut chasser, les mecs!!!) et refrain super efficace et facile à retenir chanté par une petite R'n'B girl pour rappeler aux mecs, maintenant rassurés d'être virils, que ce sont quand même les filles qui maitrisent l'été.
(pendant les 2mois les plus importants de l'année pour un ado boutonneux dont les dents ressemblent à la ligne TGV Paris-Strasbourg, ce sont elles qui mènent la danse.... Ah combien de soupirs de déception ais-je pu pousser entre le 30 Juin et le 1er Septembre?) Mais revenons à notre tube qui fait transpirer sous les bras et dont la subtilité n'a d'égale que celle de la chanson I Heard it through the grapevine de l'ami Marvin.
Vous vous demandez comment je peux ecouter (et pire encore, apprécier!) ça?
C'est très simple, par paresse. La paresse d'écouter quelque chose qui demande de la concentration alors que le soleil est déjà haut dans le ciel (peuchère)
La paresse intellectuelle des trajets Paris-La Courneuve en RER B dans une chaleur étouffante, dans le béton, dans la pollution (pollution sonore également puisqu'il est quand même fréquent d'entendre du Sinik ou du M. Pokora par une fenetre d'immeuble...).
Avec une chanson, hop, c'est la plage tous le jours! et on s'en rend compte avec le lien ci-dessous




Et si je veux danser, voir les fesses des filles bouger en rythme et me sentir moins coupable, le truc imparable et inattaquable, (a part michael jackson) parce qu'estampillé "culturelo-undreground" (la preuve, on en a parlé dans Tracks sur Arte), j'écoute à fond Bigger the Better des Puppetmastaz, un groupe de hip-hop allemand (oui, oui l'allemagne déchire plus que la France niveau son, vous avez qu'a écouter ce que fait Gentleman bande de vauriens chauvins, et non, il n'y a pas que des chants bavarois en allemagne....)
Fun, Rythme, Patate, Filles...Tout pour me plaire...

dansez sur le lien ci-dessous