mardi 30 décembre 2008

Je n'ai pas changé / Jacques Villeret

Avant de passer à la chanson du jour, petit rappel aux quelques hommes des cavernes qui n'ouvrent pas les journaux:

Ce week-end, un débile mental (oui, j'ose, je n'ai pas peur des mots, je crois que le malheureux n'a plus toute sa tête) un débile mental, disais-je donc, émoustillé par la présence du TONTON de sa fille dans la salle et voulant affiner sa réputation de roi des emmerdeurs (et accessoirement de casse-couille qui refoule du goulot, pardonnez ma vulgarité mais comme dirait la bourdelle, ça soulage!!)

Ce week-end, donc cette dernière des racailles de Faurisson a eu son moment de gloire sur la scène d'un zénith remplit d'abrutis congénitaux (dont le fameux tonton, donc) hurlant et applaudissant à tout rompre pour saluer son arrivée.

Stop.

Je rappelle pour ceux du fond qui est Faurisson (des fois que vraiment vous n'ayez que des journaux vosgiens)

Faurisson, "professeur" à l'université de Lyon (je fais court, le terme "imposteur" lui conviendrait mieux) est connu pour ses écrits/discours vomis et humant bon de sales parfums de négationnisme et de révisionnisme (un jean-marie bigard alphabétisé, en gros)
Pour cet handicapé notoire les camps de la mort n'ont pas forcément existé (tout est dans la nuance, dire que ça n'a pas existé, c'est violent, insinuer le doute, c'est morbide...)

Et donc qui est le magnifique débile total qui lui donne une place d'expression?
Ce bon Dieudonné!
Pote avec Le Pen (je crois que Dieudonné n'a plus de miroir et que Le Pen est devenu trop borgne pour voir qu'il est noir, mais chut, faut pas le dire, ça va être marrant quand ils vont s'en rendre compte...) au point que ce dernier est parrain de sa dernière fille, Dieudonné tombe dans les limbes du ridicule et balance un pavé dans une mare de merde.

Faut voir ces bouffons du zénith morts de rire devant un gugusse déguisé en déporté apporter le prix de "l'infréquentabilité" à faurisson.
j'oubliais, la shoah c'est tordant.
Mieux, ça n'a jamais existé donc on peut bien se marrer.



alors désolé Dieudonné, je vais pas tomber dans le piège facile de l'indignation théâtrale et solennelle, je vais moi aussi me marrer un bon coup.

Il existe un tas de chanson magnifique (et parfois chiantes) qui traitent de la fraternité des peuples, de la tolérance et de la lutte contre toute forme de racisme.

Ben moi, je préfère combattre en me marrant.

Me marrer en me moquant des nazis, par exemple (parce que oui, le Nazi est facilement sujet à la moquerie ou à la mort violente, Indiana Jones vous le prouvera)

Alors hop, on se marre en chevauchant une banane en caoutchouc, ce n'est pas très fin mais on ne regrette pas sa soirée!

( et je regrette le bon vieux temps de ces show sexy-comiques bavarois...)

Bernadette, nous partons!!

dimanche 28 décembre 2008

Champagne and Reefer / The Rolling Stones with Buddy Guy (Live)



Aujourd'hui, vu que c'est bientôt le réveillon, on envoie du lourd et du gras et on se saoule au champagne comme des fous avec ce malade mental de Buddy Guy en duo avec les Stones.

Tiré du Film "Shine A Light" de Scorsese, je trouve ce duo incroyable.
On dirait une scène d'action.
Il y a de l'intensité (Keith Richards qui balance sa clope, la vache!!), de l'action, du suspense, de la tension (c'est simple, à la fin soit ils sont les meilleurs amis du monde, soit ils se foutent sur la tronche)
Il y a un son de folie, un groove béton et des voix de rochers dans tous les sens.
(et Jagger à l'Harmonica, ben ça le fait grave!)

ça parle d'alcool, de drogue, de fesses, c'est hyper Rock'n Roll, et pourtant, c'est du Blues.
Mais pas du Blues de tarlouze.
Du Blues qui pète la gueule.
Du Blues efficace et qui montre qu'il en a.
Du Blues, du vrai.
C'est beau, c'est fiévreux, et une fois de plus, les anciens bottent le cul des plus jeunes et leur donnent une leçon...

jeudi 25 décembre 2008

La Fille du Père Noël / Jacques Dutronc & Le Père Noël et la Petite Fille (Georges Brassens) / Maxime Le Forestier



Je continue dans mes Noël rock'n roll qui font bouger les jambes avec cette super chanson de Jacques La Classe Dutronc.
C'est subversif, c'est râpeux, mal élevé et osé et ça donne envie de brûler la dinde avec le sapin.
Après tout, certains préfèrent passer Noël à faire peur aux enfants et tripoter des filles (et ils auront pas forcément tort...)

Dutronc est toujours le meilleur quand il s'agit de faire croire qu'on est un fils de bonne famille ou un gendre idéal.
Un gendre idéal qui cache un sale punk, ouais.
Le Sid Vicious des grands boulevards, l'anar des plateaux télé.
Un vrai rebelle déguisé en universitaire bon teint.

Et comme Noël c'est aussi se faire plaisir, ben monsieur s'offre la fille du vieux barbu à croquer au dessert...
Et à mon avis, le fait qu'il soit le fils du père fouettard à dû lui coller quelques idées...




Bon, après les malotrus qui ne respectent rien, autant s'écouter cette merveille composée par Brassens reprise avec infiniment de classe par Maxime Le Forestier.
Un conte de Noël en trois strophes.
Et une chanson qui me rappelle que je suis entouré de Père Noëls.
Tous les jours.
Des gens qui n'oublieront jamais qui je suis.
Alors je ne vais pas forcément tous les citer mais j'espère qu'ils (et elles) se reconnaîtront.
Et surtout j'espère que Cro-magnonne et les parents, Vinz', Bruno, Miss-E, Elise, Gwenboul, Sof' et quelques autres se rendent compte de l'importance qu'ils ont pour moi.
J'aimerais vous emmener tous les jours dans une Hotte...

Et Joyeux Noël à tous...

mardi 23 décembre 2008

Hors-Série : les films de Noël idéaux...

En cette période de fêtes et de vacances et de froid, rien ne vaut un bon film de noël au fond de sa couette avec une tasse brûlante de chocolat chaud remplie de marshmallows...

Voici mes meilleurs films de Noël préférés de tous les temps.
Soit ils parlent de noël, soit ils on un aspect féérique qui convient fichtrement bien à l'ambiance.
Paf c'est parti.


On commence avec le Noël le plus pas d'bol de l'histoire.
Pas de bol pour Hans Gruber et les 12 autres terroristes, ils ont prit le mauvais immeuble en otage.
Celui équipé en John Mc Lane.
ça va ièche...





Ensuite le noël le plus je pleure ma race avec le plus beau film de l'univers...
je ne dit rien de plus sinon je re-pleure ma race.
mais rien que pour la scène du lac quand ils sont enfants, et la scène du téléphone et la scène où Donna Reed (enfant) susurre à l'oreille sourde de Cary Grant (enfant également) et la fin et les deux étoiles du début et ça y est je chiale...




Le Noël le plus bordélique avec les petits monstres de Joe Dante.
Et on en redemande parce que c'est génial.
point.



Le Noël le plus dépaysant avec les marionnettes de Dark Crystal, un de mes films de noël d'enfance.
une merveille d'animation et de narration.
Un conte qui commence par il était une fois et auquel on croit...



Le Noël le plus amoureux avec Love Actually.
Un film qui tient en équilibre grâce à un casting prodigieux et un sens du détail comique et/ou émouvant hyper développé.
C'est parfois limite, mais c'est souvent beau...




Le Noël le plus aventureux avec ce brave Jason et ses vaillants argonautes à la recherche de la toison d'or.
De la magie animée avec une patience de mec qui désamorce une bombe thermonucléaire mais pour en sortir du cristal.
De la pure féérie en boîte à images.
C'est QUE beau (et aventureux et romantique et tout ça, oui, en fait c'est énorme).
Point.




Le Noël le plus animé avec (au choix) ou ça:



ou ça (attention ça spoile à mort mais c'est la plus belle scène du film celle où je pleure tout ce que je sais comme une merde)



ou alors ça:



et le premier qui dit que c'est pour les enfants vivra son dernier noël...

et enfin, un Noël Ethylique avec ce chef-d'oeuvre, cette ode à l'ivresse (pas l'alcoolisme, attention, c'est différent!!), la joie en bouteille et surtout un sens de l'amitié qui ne se développe que dans les bars. (et vive l'alcool finalement)(et l'espagnol de Gabin c'est moi en fait...)



et je me souviens que pendant trois noël de suite on attendait ça:



et je pourrais rajouter indiana jones, les retour vers le futur, E.T., chantons sous la pluie, rio bravo et une bonne centaine d'autres.
Des comédies, films d'aventure, films d'amour.
Autant de visions qui viennent de mon enfance et qui, inconsciemment ou non, ont forgé mon amour du cinéma et ont peut-être fait de moi ce que je suis.


Alors Joyeux Noël à tous...

12 Days of Christmas / Johnny Cash et Rockin' Around the Christmas Tree / The Beatles



En cette veille de Noël, je souhaite de très bonne fêtes à tous.
Mais de très bonnes fêtes dans le Rock'n Roll quand même, faut pas déconner non plus.

Chouette reprise de Johnny Cash de ce classique de Noël.
Un de mes préférés avec le "let it snow" entrecoupé de coups de feu de Piège de Cristal...
HO-HO-HO




Allez, c'est parti pour le Boogie-Woogie!!
On lève mamie du rockin'chair et on twist comme des fous grâce au plus grand groupe de l'univers de tous les temps...
Merci John, George, Paul et Ringo!

What's the difference / Dr Dre (Feat. Xzibit & Eminem)



Pan! C'est parti pour une pure baston d'égo.
Un vrai truc de mec qui sent les poils, la sueur et le calbut'.
Parce que parfois (oui, parfois seulement, pas tout le temps, je suis pas un homme de cro-magnon non plus), parfois disais-je donc, il m'arrive de régresser au stade d'arriéré qui kiffe la bière et le foot et qui lit l'équipe en rotant le matin (ça te rappelles quelque chose, cro-magnonne?)
Parfois je veux rentrer dans le lard de tout ces mecs surmusclés au sourire ultrabrite pourri qui font les beaux dans les bars ou sur les plages (comment ma non musculature ne ferait pas le poid?)
Parfois je veux devenir champion de tae-kwon do.
Parfois je veux écraser des bières avec la tranche de ma main.
Parfois je veux passer en voiture les fenêtres ouvertes la musique à donf' avec des lunettes de soleil sur le nez.
Parfois je veux dire "vache comme elle bonne c'te meuf"
Parfois je veux pisser plus loin que les autres.
Parfois je veux pêter plus fort que les autres.
Parfois je veux danser comme les crews de Sexy dance 2.
Parfois je veux pointer des mecs du doigt en leur faisant comprendre que ça va être leur fête.
En fait c'est très simple, parfois ,je veux être un gros con

jeudi 18 décembre 2008

Ma Nouvelle Adresse / Pierre Perret

Prenez ma nouvelle adresse from Espace PP on Vimeo.


Alors je préviens, le premier qui esquisse un rictus moisi de moquerie déplacée avec son bec de lièvre handicapant, je lui fait chier ses dents.

On ne se moque pas de Pierre Perret. D'abord.

Ensuite on ne s'arrête pas au Zizi et on écoute bien ce qu'il est capable de faire.

Les premières notes au violoncelle me font déjà pleurer ma race.

Et qui osera dire que personne n'a jamais rêvé de tout plaquer, partir pour une île merveilleuse aux plages de sable fin, ou tout semble vachement plus simple puisque le seul rythme qui est imposé là-bas, dans ces antipodes au parfum de vanilles et de rhum, c'est celui des marées.

Qui osera penser que prendre tout les jours un métro, un train de banlieue, ses pieds, un bus ou un vélo pour travailler dans l'espoir de payer son toit à la fin du mois est tout à fait naturel?

Et il est normal d'être abreuvé d'affiches de mauvais goûts dans des rues grises de pluie, c'est la forme d'expression la plus répandue.

Et le travail à la chaîne valorise l'homme.

Alors oui, excusez mon arrogance et laissez-moi rêver de pays inconnus où le ciel se fond dans la mer.

laissez-moi voir derrière les tours de La Courneuve et imaginer des atolls perdus.
Laissez-moi repartir à Brest affronter le vent.
Laissez-moi avoir l'ambition de ne pas finir mes jours de (vieux) garçon dans un 15m2 porte de clignancourt.
Laissez-moi imaginer que boire une bière avec des amis devant un match de rugby peut avoir la même saveur qu'une réception à Monaco.
Laissez-moi imaginer qu'un jour je n'aurais plus à surveiller mes fins de mois.

Je sais je suis ambitieux limite arrogant.

Mais finalement, tout ceci n'aurais aucune valeur si je ne pouvais pas raconter ce qui deviendra des souvenirs à une fille.

Car oui, ma plus grande ambition, c'est qu'un jour, tout ce que je vis aujourd'hui et qui parfois me fout le cafard, tout ce que je prends pour des attaques personnelles de mon karma pourri, tout ce que je prends pour des manifestations sournoises de l'univers qui veut me faire croire que je mérite d'en chier, ben tout ça, un jour, sera des souvenirs qui feront rire.

Et une fille aux yeux à faire tomber les statues de l'ile de pâques et aux mains comme des jardins suspendus de babylone rigolera avec moi des ces moments à se demander ce qu'on fait là.

mardi 16 décembre 2008

Don't Stop Me Now / Queen



Alors oui, Shaun of the dead est le meilleur film de Zombies des années 2000.

Et Queen peut quand même faire de la bonne musique (et c'est pas Wayne et Gart qui me contrediront)

Alors la guitare reprend ses droits, on met Shaun en boucle et on passe ainsi une bonne journée.
Une fois de plus, on dit merci aux anglais!!

lundi 15 décembre 2008

Tempo Di Valse / Antonin Dvorak



Incroyable, je n'écoute pas que des riffs et du scratch, j'écoute aussi du vent dans des cordes.

Aujourd'hui, perdu dans les perturbations de la Gare du Nord (Moyen ne kiffe vraiment pas les grèves) c'est ce morceau là que j'avais en tête.

Oui, il y en a plein d'autres.
Certaines Sonates de Chopin vous font aussi croire que Dieu existe.
Ecouter du bach rend meilleur.

Mais cette musique me fait voyager loin.
Je ne vois plus le quai et les RER, oubliée la banlieue et la grisaille,
Je vois les étendues glacées du Groënland et la réserve du Serengeti.
Je vois la cordillère des Andes
Je vois la grande barrière de corail.
Je vois la cathédrale de Toul.
Je vois Times Square.
Je vois les geysers d'Islande et les statues de l'ïle de pâques.
Je suis dans la jungle d'Amérique latine et je vois le Sphinx.
Je suis au pied de la grande muraille de Chine et le soleil se lève.
Je vois les Aurores Boréales en Alaska.
Je vois les baleines.
Je vois Ouessant.
Je vois Teahupo'o.
Je vois les moutons de Nouvelle Zélande.
Je vois le désert de Gobi et son soleil écrasant.
Je vois St Petersbourg sous la glace.
Je vois le Grand Canyon et les côtes de Toul.
Je vois les jardins suspendus de Babylone.
Je suis au sommet de l'Everest ou 20.000 lieues sous les mers.
Je vois un Pub perdu dans la Lande irlandaise, près d'un lac où sommeille un monstre millénaire.
Je vois les tigres du bengale.
Je vois Baloo danser dans la jungle.
Je vois des choses que je veux vivre, et d'autres que je ne veux pas oublier.

dimanche 14 décembre 2008

Fragile / Sting

Bon avant de passer aux choses sérieuses, je vous présente la blague du jour ici (merci Kamel Ouali, j'ai rit pour 10ans)
C'est le téléthon de la chanson ce truc.
Non, mais il faut l'enfermer ce mec (et le guignol qui "chante", faut lui faire bouffer ses dents)

bon après cet intermède comique, retour à la musique.



Une jolie chanson de Sting.
Le leader de Police lâche de Rock FM et balance une petite balade accoustique qui fait du bien.
Qui fait du bien parce qu'en 4minutes, il nous prouve qu'on a le droit de ne pas être des supers-héros.
Oui, on peut parfois être faibles, on peut être parfois jaloux, envieux, fatigués, usé.
on peut se sentir dépassés ou inutiles.
Mais ça ne doit pas durer.
On peut toujours trouver derrière quelque chose pour nous rattraper et nous remonter à la surface.
Tout ceci nous est autorisé car nous sommes des hommes.
Et c'est dans la nature des Hommes d'être fragiles.

vendredi 12 décembre 2008

Power of the Gospel / Ben Harper



et en entier ici:



J'en connais certaines qui nous font des syncopes rien qu'à évoquer son nom ou ses tics vocaux (hun! sur sexual healing en live, par exemple, ou l'intro de ground on down: aaaaaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa believe in a few things) mais ce qui est réellement intéressant chez ben harper les filles, c'est pas son sex-appeal finalement tout relatif (non, pas taper) ni sa voix de crooner du ghetto (non, pas re-taper) mais bien sa volonté de rester ancré dans une certaine tradition de la musique noire américaine.
La musique engagée, la soul, le rap, la musique de rebelle mais surtout, avec cette chanson en particulier, le gospel.

Car oui, on peut chanter des louanges à son créateur et ne pas passer pour un bigot coincé ou un ayatollah farouche.
On peut croire en Dieu et ne pas ressembler au jour du Seigneur.
Ben Harper mixe toutes ces influences (surtout la musique du sud des Etats-Unis) dans sa musique qui, si elle devient répétitive depuis quelques temps, reste quand même drôlement bien gaulée.

Et là, ben il me parle.
je ne crois pas en un Dieu interventionniste mais je crois que l'on peut parfois avoir des preuves de son existence dans des détails du quotidien.
Dans Marvin Gaye par exemple, et son miraculeux album What's Going On
Dans la vague de Teahupoo, surfée par Laird Hamilton en août 2000.
Dans Mozart et Chopin.
Dans les pintes de bières qu'on boit avec ses amis, à la divette ou au baron samedi.
Dans les brunchs chez cro-magnonne le week-end.
Dans l'oeuvre de Scorsese, dans la leçon de piano et breaking the waves, dans les comédies de Hugh Grant, dans tout ce qu'a fait Woody Allen et dans les dents de la mer. Et je crois pouvoir citer une bonne centaine d'autres scènes comme ça donc j'arrète, mais quand même, rien que les dialogues de un éléphant ça trompe énormément et nous iront tous au paradis, c'est surnaturel...
Dans la neige.
Dans Charly.
Dans les gants de Mohammed Ali et la détente de Michael Jordan et les passements de jambe de Zidane.
Dans l'océan, calme et déchainé.
Dans la pluie à Brest, réfugié derrière les vitres du tour du monde, une bière et des moules-frites sur la table.
Dans les Beatles et les Stones.
Dans la voix d'Amy Winehouse.
Dans certains regards.
Dans TOUS les Pixars
Dans le rire de Nathalie Portman dans Garden State.
Dans le riff de Smells like teen spirit.
Dans la poursuite de Terminator 2, entre la moto et le camion. Il y a 17ans...
Dans Prince.
Dans les gâteaux de ma mémé.
Dans la trilogie new yorkaise.
Dans le plan-séquence de la soif du mal.
Dans les chansons de Bruce Springsteen et les cheveux roux de Kate Winslet.
Dans le bibendum Schamallow.
Dans la fête à la marmotte.
Dans la cathédrale de Toul et la Place Stanislas.
Dans Guernica.
Dans le chocolat.
Dans Calvin et Hobbes.
Dans les gâteaux de noêl de ma maman.
Dans la lumière des phares sur les côtes bretonnes.
Dans les tigres du bengale.
Dans les Projections-Saucisson.
Dans la vie est belle de Capra.
Dans mes amis de Bercy.
et dans tant d'autres choses encore.

jeudi 11 décembre 2008

Are You Gonna Go My Way / Lenny Kravitz



Avant de devenir une lopette et de roucouler au gens de s'aimer les uns les autres, c'est mieux; en pleurant sur un piano gluant, Lenny Kravitz faisait du Rock, du vrai, avec un riff infernal à la guitare et une batterie qui tape fort.
Avec des Dreads (enfin une coupe Afro bien classe dans ce Live qui déboite) et pas des cheveux lisses à la con.

Il braillait aux gens de faire comme lui il dit de faire, c'est mieux.

C'est ma chanson préférée de lui parce qu'elle met tout de suite dans le bain, pas la peine de compter les temps ou de chercher midi à 14heures, boum, c'est en place des le départ.
Allez, hop on crame le dancefloor et on s'arrache la gorge!

mercredi 10 décembre 2008

The Rose / Bette Midler (The Rose Soundtrack)



The Rose est un film tiré de la vie de Janis Joplin (donc forcément, ça finit mal et ça fait pleurer) avec Bette Midler dans le role-titre.

C'est une chanson superbe.
Bon, ça colle le blue, c'est sûr, mais franchement, ça s'écoute tout seul.
Des paroles incroyables, une chouette voix, du talent, quoi.

et en 3 minutes, toute la mélancolie d'une vie est résumée. Brillant.

Il n'y a pas grand-chose de plus à rajouter.
Ecouter, c'est tout.

mardi 9 décembre 2008

Master of Puppets / Metallica (live S&M)



Il arrive forcément un moment dans la vie d'un garçon où il va se mettre à aimer des artistes qui mangent des rongeurs et/ou reptiles et chantent des chansons sur des gens qui mangent des salades de rongeurs et/ou reptiles.
Le garçon en question se met donc à adopter une attitude singulière qui le pousse à marmonner des textes sataniques à l'envers, à renouveler totalement sa garde-robe pour n'en garder qu'une substantifique moëlle: t-shirts noirs (agrémentés de pentagrammes, de crânes en feu ou de gros rongeurs et/ou reptiles) jeans noirs, blouson noir, cheveux noirs, chaussures à clous noires, broie du noir et bracelets noirs.

Bon j'admet une caricature forcée, mais ne me dites pas que vous n'avez pas de cousin(e) gothique ou de voisin qui se laisse pousser les cheveux sous les bras en même temps que sur la tête dans le but d'attenuer l'odeur de sa collection de rongeurs et/ou reptiles.

Metallica, ben c'est un peu ça (mais en moins odorant).
C'est une percussion sauvage, des solos guitares flamboyant (le fameux solo metallica) et des yeaaaaah heaaaaah toutes les deux strophes.
C'est sauvage, ces types mangent des rongeurs et/ou reptiles, c'est sûr!!
Et comme ils sont super mégalos (normal pour des stars du rock) ben ils se font carrément accompagner par un orchestre symphonique et là, c'est la défenestration assurée mes amis.
Une grosse bertha sonore.

Moi je ne me suis jamais habillé comme pour aller frapper à la porte du seigneur des ténèbres de Legend, je n'ai jamais cherché à manger de rongeurs et/ou reptiles, mais bordel, j'aime Metallica.

Voilà une bonne grosse patate dans les oreilles et ça colle la santé pour la journée. Pour la semaine, même.

Alors hop, on fait tous les cornes avec la main (je rappelle qu'il faut fermer le poing et tendre le petit doigt et l'index, voila, vous êtes rock'n roll!!) et on hurle Yeaaaaaah Heeeaaaaaahh!!!

lundi 8 décembre 2008

Stray Cat Strut / The Stray Cats




Grrrr, les enfants, on aiguise les griffes, on laisse pousser les poils, on bombe le torse en faisant ffffffshhhhhhhhhh!!! (je maîtrise 6 millions de formes de communication, dont le chat!)
Vous vous souvenez de ces gentils enfants de choeur de Pow Wow avec leur chanson le chat?

Laissez-les retourner jouer à la baballe dans leur litière, ici on est entre hommes. Finis les ouhouhous de chatons élevés au miel, on écoute des guitares et dfes contrebasses de matous qui sirotent du whisky.
Fini la déconne.

Voila donc du bon Rockabilly avec bananes et perfectos.
Et c'est pas la peine de me sortir les forbans, sinon je balance des paires de claques en rafales.
Rien à foutre des bakets, chouette, c'est sympa tu verras.

Allez les enfants, étendez votre terrain de chasse et faites-vous prédateurs, les souris risquent de passer un sale quart d'heure...

vendredi 5 décembre 2008

Le requiem pour un con / Serge gainsbourg




Alors j'avoue, je suis pas particulièrement fan de tout Gainsbourg.

En fait j'aime bien le tout début avec des trucs comme la chanson de Prévert:



(ou le poinçonneur, en relisant ta lettre, elaeudanla et Elisa.)


Des chansons un peu légères, drôles, poétiques, où ils jouait encore sur les mots avant de grogner sur scène.

Le requiem pour un con est entre les deux. Entre le gainsbourg jeune et torturé-mais-pas-trop-sérieux-quand-même et le déchet dégueulasse qui s'enterre tout seul au fond de son trou avec des bouses comme Lemon Incest ou sa période Reggae

(Finalement, il a réussi là où Renaud à échoué, il s'est jamais remis à boire de l'eau.)

Là, on peut dire qu'il a encore une partie de son talent aussi bien musical que dans l'écriture des paroles. Cette bande originale accompagne le film le pacha et illustre magnifiquement un personnage du film.

En fait elle illustre tellement magnifiquement que je pourrais la dédier à tout un tas de monde.

Aux cons de la poste.
Aux cons qui restent sur le côté gauche des escalators sans bouger. (c'est un classique)
Aux cons qui bouffent au ciné.
Aux vieux cons qui font chier pour descendre du bus deux heures avant leur arrêt.
Aux 2 trous du culs particulièrement cons à qui je rêve de faire chier leurs dents. (il y a des gens auxquels on touche pas sous peine d'ablation de la mâchoire et de désanussage sanglant))
Aux cons qui osent tout.
Aux cons qui te rendent ton stylo quand tu as fermé ton sac.
Aux cons qui te bipent en appelant en numéro caché.
Aux cons en voiture.
Aux cons qui téléphonent au resto (ou au ciné, au choix). Fort.
Aux cons de supporters de foot. (encuuuuuléééééés)
Aux cons de ch'tis.
Aux cons qui te demandent "ça va?" quand tu te fais trop mal (regarde, je me suis épluché le visage sur la route donc manifestement, ça ne va pas)
Aux cons qui te rappellent la dernière fois où tu as été bourré. (mais si, souviens-toi tu disais n'importe quoi avant de vomir partout)
Aux cons qui lisent par-dessus ton épaule.
Aux cons qui restent assis sur les strapontins dans des métros bondés.
Aux cons qui ne connaissent pas le clignotant mais qui connaissent bien le klaxon (mais qu'est-ce qu'ils sont cons!)
Aux français!! (dixit Jean Rochefort dans le génialissime Tandem)
Aux cons sur lesquels il pleut en Bretagne.
Aux cons qui pensent que le jogging est un vêtement. (Non, c'est une insulte)
Aux cons qui disent "han j'ai foiré mon exam', j'suis trop nul(le)" et qui ramènent 18.
Aux cons que j'emmerde.
Aux cons de compète.
A tous les cons.

jeudi 4 décembre 2008

Down in Mexico / The Coasters



(Non, messieurs, on reste concentré sur la chanson s'il vous plait!!)

Bon, on le sait Quentin Tarantino est doué, il est mégalo, c'est le nouveau scorsese, blablabla.

Mais en fait, Tarantino, aussi doué soit-il derrière une caméra, aurait sans doute été un meilleur DJ que réalisateur.

Il a le don pour dénicher des trucs improbables de derrière les fagots et les transformer instantanément en tubes cultes.

(Messieurs, s'il vous plait, j'ai dis de rester concentré sur la chanson!)

Il transforme Misirlou de Dick Dale, une surf-song oubliée en hit interplénataire rien qu'en le plaçant sur le générique d'intro de Pulp Fiction, sans aucune image.

En illustrant le combat homérique entre la mariée et les crazy 88 avec la version gipsy de Don't let me be misunderstood, il relance une mode (oui, écouter de la disco dans une caravane, c'est cool...).

Non, décidément je pense qu'il serait encore plus doué derrière des platines que derrière une caméra.

Et là, les Coasters, un groupe improbable(Rockabilly? mambo?), peuvent remercier le fou filmant puisque leur titre Down in Mexico devient le truc le plus "in" du moment grâce à une seule scène du film (bon la scène la plus macho, c'est vrai).
Le You can leave your hat on est renvoyé dans les limbes, 9semaines 1/2 est atomisé, messieurs, voici la nouvelle référence de la scène pour mec poilu.
(Oui, messieurs, je parle bien de la chanson des coasters, pas du clip...)

Ouais, Tarantino aurait fait un excellent DJ.
Mais quand on voit ses film et qu'on entend ses B.O., on se dit qu'on a de la chance qu'il ai voulu faire réalisateur...

Qu'est-ce qu'il est doué, ce con...

(Messieurs, vous vous souvenez que je parlais d'une chanson??)

mercredi 3 décembre 2008

Fairytale of New York / The Pogues Feat. Kirsty MacColl





Comme c'est bientôt Noël, le temps de la joie dans les chaumières et du feu dans la cheminée, voici ma chanson de Noël préférée.
Elle commence comme la vie est belle de capra (on se promet broadway, on se tient par la main sous la neige) et ça finit comme fight club, à coups de bourres-pifs (You're an old Slut and Junk... classe)

Une chanson géniale, pleine d'entrain comme un petit chant de noël qu'on pourrait entendre au coin d'une rue enneigée, près d'un vendeur de marrons chauds mais avec des marrons dans la gueule à la place des marrons chauds.

Une histoire de couple qui commence comme un film romantique à la con avant de tourner vers le réglement de comptes sordide, ben c'est vachement bien trouvé pour contrebalancer l'excès d'Yvan Rebroff et de "Kling Glöckchen klingeling " limite écoeurant.
Hop, balancés les fourrures russes et les coupe de cheveux de footballeur allemands!
Ici, Noël ne ressemble à une Pub Kinder allemande (oui, je sais, ils cumulent), ça ressemble à une cuite (et gueule de bois) Irlandaise.
Pas de vin chaud, de la Guinness (encore) par litres.
Pas de messe de minuit mais des fermetures de pubs.

Alors c'est compris les enfants, cette année pour être mode, on fout la buche à la poubelle, on brûle les cadeaux, on pète sur mamie, on jette le chien et on claque les gosses et on piétine les sapins. Noël sera Rock'n Roll (et un peu rebelle aussi)

Les Pogues, c'est l'équivalent irlandais des Clashs, mais avec plus de Guinness et moins de dents, c'est dire si c'est cool (et un peu rebelle aussi)!

Et en plus on reste dans une thématique "New York" sauf que c'est pas New York qu'on visite, c'est plutôt "New York est un champ de bataille" et j'aime bien aussi (bordel à cul, moi aussi je peut être rebelle!!).

ça va ièche...

mardi 2 décembre 2008

Moyen lache les platines et laisse Miss-E vous parler d'un groupe que Moyen ne connait pas très bien (et sur lequel il ne veut pas dire de conneries)

Aujourd'hui, je laisse à Miss-E le soin de prendre le contrôle de mes platines pour vous envoyer en voyage dans un pays fait de cristal et de feu.

Comme il m'arrive d'être (parfois) de mauvaise foi et de juger un groupe ou un artiste sur une première impression, j'ai décidé de chasser cette mauvaise habitude en laissant les gens qui s'y connaissent mieux que moi en parler.



Miss-E, c'est à toi... (et n'abime pas mes platines)





Alors aujourd’hui, ça n’est pas Moyenman mais Miss-E qui est en charge de la programmation musicale de la chanson du jour.

Et je n’ai pas décidé de m’arrêter sur une musique précise, mais sur un groupe. Et pas n’importe lequel ! Il est islandais et forcément méconnu, car ce n’est pas Bjork (bien qu’ils aient déjà collaboré), mais Sigur Ros, also known as mon groupe préféré ! 

Commençons par un petit historique :
Isolés sur une petite île volcanique proche du Groenland, trois amis, n’ayant même pas 20 ans, décident d’occuper leur temps libre en faisant un peu de musique. Sigur Ros naît en 1994.
La sortie de leur 2e album au nom imprononçable (Ágætis byrjun) leur apporte une renommée en dehors des côtes islandaises, et Thom Yorke, le génie de Radiohead, les choisit pour assurer la première partie de leurs concerts européens en 2000.
Anecdote : il paraîtrait même que Thom, après avoir écouté cet album, ait jeté la plupart des morceaux qu'il était en train de composer, les trouvant nettement inférieurs à côté de ceux de ces génies venus du froid. Tout comme Bjork qui déclarait qu’à chaque écoute de leur musique si atypique, elle était en larmes…

Quand on a une vingtaine d’années et qu’on fait de la musique, on pourrait facilement se tourner vers un genre musical reconnu, faire du rock ou du hip hop. Mais quand on a 20 ans et qu’on vient d’une île désertique perdue où l’hiver perdure toute l’année, on tente autre chose, une nouvelle expérience… Car ce n’est pas de la musique dansante. Ils viennent du Nord, mais ça n’est pas les rythmes endiablés d’Abba !
Certains étiquettent leur musique de « post-rock » ou « rock progressif ». Mais loin de tout standard, ce groupe a surtout créé son propre style.

Le chanteur et guitariste, alias Jónsi, chante d’une voix de fausset des compositions d’une dizaine de minutes, loin des hits préfabriqués, tout en jouant parfois de son instrument avec un archet, afin de créer un son atmosphérique. Le bassiste Georg utilise également, sur certaines compositions, une baguette de batterie pour jouer.

Un exemple de Jónsi et son archet sur ce premier extrait live : Glosoli, joué au MOMA de New York (clin d’œil à notre thématique new yorkaise, Thierry ! Alors… C’est pas classe de jouer là ???)



Quand ils sont chantés, leurs morceaux sont en islandais ou en vonlenska, une langue inventée par le chanteur (à l’instar de Nosfell avec le Klokobetz ou de l’écrivain Tolkien qui en inventa une dizaine !). Mais pas besoin de comprendre, à ce niveau d’émotion et de passion, on est au-delà des mots.

Leur sonorité évoque la nature, le vent, le froid, la mer qui se déchaîne, l’obscurité, les cornes de brume de bateaux égarés en pleine tempête. Le calme se transforme en envolées lyriques nous transportant entre pureté et plénitude, entre glaciers et volcans, entre déserts et geysers, dans l’émotion et l’intensité à coup sûr. Proche d’une jouissance extrême !
On sent nos tripes se nouer, nos membres se crisper, la chair de poule parcourir notre corps. Sans savoir de quoi, on se remplit, on est vivant, on est bien là, immergé par tant de puissance. On est en apnée. On se délecte. On se retient d’exploser. Et le rythme se relâche, on se détend, on respire. On est sonné, KO.

En concert, ils sont accompagnés de nombreux musiciens additionnels. Notamment un quatuor à cordes (Amiina) et un quintette de cuivres qui multiplient l’utilisation d’instruments divers : piano, orgue, xylophone, clavier, flûte, et des instruments totalement inconnus !

D’où ce second extrait live d’une de leurs chansons les plus classiques et accessibles, Hoppipolla, jouée à 13 musiciens :

Hoppipolla là

« Des moments de pureté infinis, de douceur, des cordes lentes, un langage inconnu, tout ceci nous emmène vers les cieux. Il y a sans conteste une dimension spirituelle, lyrique voire religieuse dans cette musique. Elle nous transporte, on croirait presque se promener nu avec des elfes sur des contrées verdoyantes et vallonnées, parsemées de geysers », www.albumrock.net

lundi 1 décembre 2008

It's Probably Me (Lethal Weapon 3 Soundtrack) / Sting Feat. Eric Clapton



Moyen retour en arrière pour la chanson du jour.
J'ai vu le film au cinéma (et j'ai d'ailleurs dû casser les couilles à toute la salle avec mes rires moyen discrets, bon, j'étais jeune) et c'est une des meilleures B.O. que je connaisse.
Un petit refrain Blues, un air jazzy, bref une petite chanson sympathique pour démarrer une semaine dans le froid.
L'arme fatale 3 n'a aucun interêt à côté des chefs-d'oeuvre (je suis sérieux) que sont le 1 et le 2 (des super films d'action avec de vrais morceaux de polar noir et couillus dedans)à part ce duo parfait.
La guitare de Clapton sautille de notes en notes tandis que la voix de l'ex chanteur de Police (haha, c'est drôle pour un film sur des poulets) rajoute une corde nostalgique et mélancolique à l'ensemble.
Un saxo dépressif par-dessus tout ça et hop!
Bref, j'adore.
Et j'adore aussi (certains) films d'action parce que quand c'est bien réalisé (au hasard, piège de cristal, Terminator 2 ou une journée en enfer) non seulement on passe un chouette moment à en prendre plein les mirettes mais en plus on se dit que l'on est pas pris pour un con.
Et après tout, entre deux Woody Allen, on aime voir le terrain de chasse psychanalytique préféré du réalisateur new-yorkais devenir un champ de bataille gigantesque entre John Mc Lane et les terroristes!
Cette chanson représente donc tout ça, tout ce côté fan de films populaires que j'assume avec plaisir.
Un amour pour le cinéma hollywoodien quand il fait ce qu'il fait de mieux: brûler l'écran!!