lundi 19 janvier 2009

Can't knock the hustle (feat. Mary J. Blige & The Roots) LIVE Unplugged / Jay-Z



Un des meilleurs Live Unplugged produit par MTV (avec le Nirvana évidemment, le Clapton bien sûr et le concert formidable de ce merveilleux Bruce Springsteen, qui, en bon rockeur qu'il est, branche quand même sa guitare et balance les décibels dans les oreilles apeurées des executifs de la chaine en costard-cravate venus s'encanailler pour l'occasion.)

Jay-Z n'est pas que monsieur Beyoncé ou un homme d'affaire richissime. (je fais court mais d'après Forbes, il est le neuvième homme le plus influent de la planète, il possède les New Jersey Nets, une des plus grosse franchise NBA avec sa star Vince Carter (et moi qui pensait atteindre son niveau en disant "Yo" pour dire bonjour et en portant une casquette même pas à l'envers, ben je vais me contenter de devenir propriétaire d'un club de sarbacane du Groland)

Il est aussi un sacré bon producteur et rappeur

Son Black Album est magnifique, The Blueprint est un chef-d'oeuvre et American gangster donnerait presque envie de rejoindre un gang de South Central.

Mais avec ce Live, il frappe très fort.
D'abord il prouve qu'il sait chanter et balancer du groove sans avoir une batterie de samples et d'effets derrière lui.

Mais surtout il fait preuve de véritables qualités de ré-orchestration en s'adaptant au format du live unplugged imposé par la chaine MTV.

Can't Knock the hustle était à l'origine un duo avec Mary J. Blige, qu'il refait ici, en transformant la chanson en Medley avec la chanson Family Affair de la miss, produite par Dr Dre, un autre monstre du Hip-Hop (producteur de Eminem, entre autres) et laissant les Roots, un des meilleurs groupe de hip-hop de la création, balancer un son de folie folle.
Les Roots, c'est l'idée de génie.
Ils font tout en live. Ce que Jay-Z avait samplé (avec talent, attention) pour ses albums, ben eux, même pas peur, ils le rejouent en direct. Avec des instruments. Boum.
Leur batteur est un métronome humain. Un malade mental qui tape comme un furieux avec une précision du tonnerre (ils font limite peur en live ces gars, ils sont paranormaux)
La classe atomique de ces mecs associée aux qualités musicale du lascar de New-York donne un cocktail sacrément surprenant mais diablement efficace.
Il arrive à fusionner le rap, la soul et la pop sans que l'ensemble ne paraisse indigeste. Au contraire, ça groove tellement bien que l'efficacité est redoutable et donne envie de danser malgré le son accoustique.

En fait jay-Z n'est pas qu'un bon producteur et un bon rappeur.
Il est un bon compositeur finalement.
Un rappeur avec une véritable oreille musicale.
j'espère qu'on a pas fini de l'entendre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

JAY-Z RULES !!! Et sa gonzesse fait bien bouger le dutre aussi...