samedi 31 janvier 2009

Jealous of your Cigarette / Hawksley Workman




Oui, il arrive que les garçons soient jaloux des cigarettes des filles.
Parce que le sort qu'elles leur réservent est limite enviable.
Les cigarettes se posent sur les lèvres, partent en fumée, brûlent, glissent entre les doigts et roulent au sol.
Les cigarettes procurent un bonheur fugace, s'évanouissent en vapeur et réapparaissent dans les poches.

Et dans ces films noirs, où le héros boit beaucoup trop, fume beaucoup trop et prend beaucoup trop de risque, ce n'est pas pour la fille qui fume en le regardant intensément, qu'il va finir par tomber?

ben oui, certaines filles sont super sexy quand elles fument.
Elles deviennent dangereuses, attirantes, provocantes, sexy, tourmentées, libres et mystérieuses d'un seul coup.

Alors après, évidemment , ça dépend, et les garçons sont quand même vachement plus jaloux d'une cigarette fumée par Scarlett Johanssen ou Nathalie Wood (ou Lauren Bacall, faites votre choix les enfants) que d'une boule de tabac chiquée par Maité ou Amelie Mauresmo.

Et c'est la grande faiblesse des garçons.
C'est que finalement, à la fin, il rêveront toujours d'être le déchet d'une certaine fille...

Cette chanson est dédicacée à ma soeur cro-magnonne, la plus grande fan de Hawksley du monde, qui me l'a fait découvrir, et qui fume des camels.

mercredi 28 janvier 2009

Come Again (Pour que ça sonne Funk) / NTM




Avec la reformation du groupe l'été dernier pour une série de concert historique (ils n'étaient pas apparus sur la même scène côte à côte depuis 10 ans), NTM est subitement devenu un groupe à la mode.
Un groupe qu'il est maintenant de bon ton d'écouter.
Les lascars du 9-3 sont devenus fréquentables.
On a salué leur oeuvre visionnaire ("Qu'est-ce qu'on attend" de l'album Paris sous les bombes anticipe les émeutes de 2005 avec 10 ans d'avance)
les journaux se sont extasié devant l'énergie intense et l'attitude résolument rock de Joey Starr et Kool Shen.

Je rappelle qu'il y a 10 ans, le groupe subissait les pires insultes, essuyait des procès en tout genre (le single "Police"" n'a pas plus à tout le monde) et était, au mieux, considéré comme une paire de guignols.
Il y a dix ans j'allais les voir en concert pour prendre une des plus grosse claque de toute ma vie.
Un son de folie, une attitude vraiment méchante, une énergie volcanique, bref du pur bonheur.

Et parce que je veux être rebelle jusqu'au bout, lutter contre la normalisation et la dé-radicalisation (je crois que je viens d'inventer un nouveau mot, tant mieux, c'est hip-hop!) d'un des plus grand groupe français sur scène. un des plus grand groupe du monde entier, même, sur scène, je ne vais pas parler de ces titres qui ont fait leur gloire.
Tout le monde connait déjà J'appuie sur la gâchette, la fièvre, Seine Saint-Denis Style (que j'écoute au moins une fois par jour), Police ou Ma Benz. Ne serait-ce que de réputation.
Non, ici, je vais parler d'un de leurs sons bien groovy qui fait bouger les jambes et la tête.
Pas d'envie de meurtre sur agent des forces de l'ordre ou homme politique, pas de pulsions pyromaniaques sur des tours de béton, pas de vision macho des filles.
Non, simplement une petite explication de texte sur ce qu'est la funk.
Et c'est vachement bon.
Comme je le disais déjà, un exorcisme, c'est faire sortir le démon du corps.
Le Funk, c'est exactement l'inverse...

lundi 26 janvier 2009

Intermède Lecture....


Chers ami lecteur, si tu aimes lire mon modeste blog, tu aimeras lire ces revues plus que passionnantes.

On commence avec la Mythique.
Rolling Stone magazine, qui connait depuis peu une édition française.
Une référence dans tout ce qui touche la musique et la contre-culture en général.
Et ce moi-ci, l'édition française nous offre une jolie surprise.
Un magnifique cadeau.
Un hors-série spécial Bruce -génie- Springsteen.
On y trouve des photos incroyables, des interviews de folie, des listes de chansons introuvables, inconnues, et donc forcément indispensables, du Antoine De Caunes (mais c'est normal, c'est le plus grand fan français après cro-magnonne, coach et moi-même)
La couv' est superbe, le contenu est bien intéressant et vous permettra de briller dans les diner en ville puisqu'il est fait allusion à Obama.
Hop, 6 euros intelligemment dépensés!


Le numéro 6 de Rolling Stone Magazine édition france, (celui de ce moi-ci, donc) nous gratifie en plus d'un splendide dossier sur l'enregistrement du double album blanc des Beatles pour les 40 ans du disque (40 ans? on dirait qu'il a été enregistré hier!!) Bref un superbe making-of d'un album de légende...



ensuite, hop, la nouvelle génération.
Muziq est une revue française pas très connue mais pourtant déjà franchement indispensable, rien que par les dossiers qu'ils ont consacré dans leurs derniers numéros...


Le spécial prince est extraordinaire avec ses compilations imaginaires qui permettent de (re)découvrir des chefs-d'oeuvre méconnus du maitre.

le spécial Stevie Wonder nous décortique la technique d'un vrai génie au travail.
époustouflant.
Impressionnant.
Une leçon...


le spécial hard-rock fait saigner les oreilles et bouger la tête et les cheveux. Hell Yeah!!



A noter que le numéro 6 de Muziq (photo ci-dessus) propose un dossier sur les 150 meilleurs disques Soul/Funk, que je n'ai pas ce numéro et qu'évidemment, il est maintenant introuvable car complètement épuisé. (fuckin'hell shit!!)
la personne qui me retrouvera ce Graal, cette bible aussi précieuse que les carnets de notes de Henri Jones (Indiana Jones et la dernière croisade pour ceux qui cherchent de quoi je parle) verra ma reconnaissance ééééééternelle (et un roulage de pelle dans les règles)







On fini enfin cette séléction mensuelle avec le numéro 183 de Mojo (février 2009), la bible anglaise dont je vous ai parlé dans le post précédent.
Un dossier spécial Motown avec les 100 meilleurs titres du label, un cd sampler de titres rares de la Motown, des interviews, des analyses et toute l'actualité (dont un hommage à Mitch Mitchell, le batteur du Jimi Hendrix Experience), bref ce numéro, vous l'aurez deviné, est dejà culte pour moi.

Alors ami lecteur, fonce sur le net ou dans ton kiosque le plus proche et commande tout ça, la musique, ça se lit aussi!!!

Saga Moyen kiffe la Motown Episode II : Ain't no mountain high enough / Marvin Gaye & Tammi Terrell



Vous le savez mes amis lecteurs, cette année, on fête les 50 ans de la Motown, le plus grand studio de l'univers (bon, au moins le studio préféré de Moyenman)et à ce sujet, je ne saurais trop vous conseiller l'achat du Mojo de ce mois-ci (je rappelle à ceux du fond que Mojo est le meilleur magazine de musique de l'univers intersidéral, avec le français Muziq)



Vous y trouverez un classement de folie des 100 meilleures chansons de la Motown selon la rédaction.
ça déboite sa reum et sans vouloir gâcher le plaisir, la number one n'est ni un Marvin gaye, ni un Stevie Wonder...

Mais revenons à notre chanson du jour.
Un titre frais, enlevé, rythmé.
Une chanson où Marvin Gaye a déjà la classe absolue, une attitude cool et sexy et un vrai groove dans la voix.
Une chanson où Tammi Terrell fait tomber les murs de Jéricho avec son chant et ses yeux, où on la sent libre, envoûtante, sexy et espiègle.
Une chanson qui unit nos deux artistes et montre aux gens à quoi peut ressembler le bonheur.
Le bonheur, ça groove.
Le bonheur, ça a des yeux immenses et profonds et une coupe à la garçonne.
Le bonheur porte un costard parce qu'il a la classe.
Le bonheur porte une petite robe et danse joliment.
Le bonheur fait danser joliment.
Le bonheur se chante à tue-tête.
Le bonheur est tellement grand qu'il n'y aura jamais de montagne assez haute pour nous empêcher d'être heureux.

Tammi Terrell s'arrête de chanter et de lancer des regards perçants le 16 mars 1970 à cause d'une tumeur au cerveau.
Elle a 24 ans.

Marvin Gaye, pour qui le bonheur n'existe plus, va connaitre une grosse période de tristesse et de désespoir.
Son frère va partir au Viet-Nam.
Ses frères vont tomber à Kent State.
Le bonheur n'est pas dans le napalm.

Et de tout ça, il va tirer un des plus grands albums de l'histoire de la musique.
Une merveille du monde auditive.
Un miracle sonore.
Un chef-d'oeuvre absolu.

En 1971, Il sortira What's Going On.
Mais c'est déjà une autre histoire.

samedi 24 janvier 2009

Riding with the King / B.B. King & Eric Clapton



Du Blues qui fait du bien dans les oreilles.
Deux guitaristes de folie qui s'affrontent/se kiffent par riffs interposés.
Une mélodie géniale, un son énorme, des grattes virtuoses, du bon gros blues du sud, ce son est dédicacé à papa Gaston!

parce que mon papa gaston il adore le blues.
Il devient une encyclopédie du genre.
Il écoute des radios Blues, des disques de blues, il écoute du blues quand il s'entraine pour le semi-marathon, en voiture on a du blues, bref, papa Gaston se prend pour un cueilleur de coton en Louisiane.
Alors je veux pas te décevoir papa Gaston (ça fait nom de vieux bluesman, non? ou cousin de oncle Tom...) mais tu cueilles des mirabelles et des myrtilles au Kappellenhof (non, ce n'est pas une prison américaine secrète, c'est le super bled de ma mémé dans l'est!!)
Mais le blues, ce n'est pas d'où tu viens.
le blues est un état d'esprit.
le blues est une way of life.
Et papa Gaston, ben il vit blues.
Alors comme papa Gaston, he can, ben on peut tous vivre blues si on le veut.
Hop, faites un tour avec les rois...

vendredi 23 janvier 2009

Yeah / Usher



Je reste dans le bling bling avec "Yeah" de BôgossUsher.
Une bombe à dancefloor.
Bon, c'est le seul titre que j'aime bien de lui mais la vache, il envoie du pâté comme dirait cousin Vincent.

Un beat monstrueux qui fait bouger le dutre, une bonne grosse voix bien rauque pour montre que c'est un MEEEEC (ou plutôt un bôgoss arènebi) qui chante et un refrain que c'est impossible de faire plus simple à retenir.
Un mot.
yeah.
Mais un mot qui résume tout.
Yeah, ça va pêter.
Yeah je vais brûler la piste.
Yeah les biatch, je suis là.
Yeah je m'auto-kiffe.
Yeah j'ai une grosse montre.
Yeah j'ai des poils au menton.
Yeah, yeah (en gros, hein...)

Alors fini les complexes, les enfants.
oui, c'est très bien d'écouter du Mozart, du Dylan, les Beatles et Tom Waits ou B.B.King (pour papa Gaston)
Oui, la musique véhicule des messages.
Oui la musique est un cri qui vient de l'intérieur (et ce, de n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur)
Mais bordel à dutre, la musique c'est aussi fait pour remuer le popotin dans tous les sens.
la musique ça fait exploser l'égo.
La musique , c'est fait pour transpirer.
la musique, c'est fait pour s'éclater un bon coup et se lâcher une bonne fois pour toute (attention! ceci n'est pas une raison pour écouter Diam's ou Christophe Maé ou une quelconque daube contenant les mots "noir" (ou "désire", au choix), "bruni", "K-maro", "obispo", "louise", "attaque" ou "tragédie")

Alors les enfants, une nouvelle fois, je vous invite à pousser les meubles ou mémé chez vous et hop, foutez le feu chez vous, faites chier les voisins, terrorisez le chat, faites tourner le lait, electrifiez la quartier, rayez le parquet, bougez du cul!!


et en cadeau bonus, pour vous donner une idée de ce qu'il faut faire à la maison, un extrait du plus grand et beau film de danse de l'univers.
un montage de folie, une photo qui fait pleurer les yeux, une bande-son qui fait bouger le dutre (on y revient), une grosse claque, j'ai nommé Rize de David Lachapelle, le génie de la photo.
Yeah!

mardi 20 janvier 2009

Virtual Insanity / Jamiroquai



Un clip de folie, un type qui danse comme un dieu, un groove de feu, Jamiroquai est ici au sommet.
Ses deux précédents albums étaient pourtant déjà bien sympas, même si plus discrets, mais là, il casse tout.
Il dynamite les dancefloors et dégoupille une grenade de son à la tronche des cakos qui s'amusaient à faire de la techno chiatique à cette époque, persuadés d'avoir trouvé la bonne recette pour faire danser les gens (allez, parmi tous ces navets humains qui nous collaient de la dance pourrie dans les oreilles à la même époque, combien sont encore dans le métier? Mieux, de qui se souvient-on encore?)
Oubliez la dance, ça n'a jamais aidé à danser.

L'album Travelling Without Moving est un concentré d'influences funk, groove, pop, jazz, électro passées à la lessiveuse.
Une boite à danser entrecoupé de quelques morceaux plus jazzy (voire parfois soul) pour éviter les crampes.
On lui prédisait un destin à la Prince.
On le comparait déjà à Stevie -God- Wonder.
Et c'est vrai que dans ce tube cosmique il y a du "Superstition", du "As" ou de "Free" le même type de son syncopé, cette rythmique de folie qui vous force à danser, ce chant percutant qui colle une patate de tous les diables.
On lui prédisait un destin en or à ce petit blanc qui semblait avoir compris comment fonctionnait la musique noire.
C'est vrai que Cosmic Girl envoie fort.
C'est vrai que High Times pourrait presque être de Prince avec ces nappes de clavier qui brisent subitement la rythmique. (je dis presque parce que quand même, faut pas déconner non plus)
Mais cet album (Travelling Without Moving) sera son chef-d'oeuvre.
jay-Kay n'arrivera plus jamais à atteindre ce niveau.
il finira par se perdre dans un son sans saveur particulière, loin des élans funky/groovy/cool de ses trois premiers albums.

Alors en hommage à ce petit blanc qui a concurrencé les blacks sur leur terrain, on pousse les meubles, on pousse le volume avec et on bouge comme des fous, au bureau, dans le métro, dans la rue, chez les voisins, chez tata suzanne, chez cro-magnonne, à Bercy, à New York, chez le psy, à la piscine, au marché, au ciné, partout, future's made of virtual insanity...

lundi 19 janvier 2009

Can't knock the hustle (feat. Mary J. Blige & The Roots) LIVE Unplugged / Jay-Z



Un des meilleurs Live Unplugged produit par MTV (avec le Nirvana évidemment, le Clapton bien sûr et le concert formidable de ce merveilleux Bruce Springsteen, qui, en bon rockeur qu'il est, branche quand même sa guitare et balance les décibels dans les oreilles apeurées des executifs de la chaine en costard-cravate venus s'encanailler pour l'occasion.)

Jay-Z n'est pas que monsieur Beyoncé ou un homme d'affaire richissime. (je fais court mais d'après Forbes, il est le neuvième homme le plus influent de la planète, il possède les New Jersey Nets, une des plus grosse franchise NBA avec sa star Vince Carter (et moi qui pensait atteindre son niveau en disant "Yo" pour dire bonjour et en portant une casquette même pas à l'envers, ben je vais me contenter de devenir propriétaire d'un club de sarbacane du Groland)

Il est aussi un sacré bon producteur et rappeur

Son Black Album est magnifique, The Blueprint est un chef-d'oeuvre et American gangster donnerait presque envie de rejoindre un gang de South Central.

Mais avec ce Live, il frappe très fort.
D'abord il prouve qu'il sait chanter et balancer du groove sans avoir une batterie de samples et d'effets derrière lui.

Mais surtout il fait preuve de véritables qualités de ré-orchestration en s'adaptant au format du live unplugged imposé par la chaine MTV.

Can't Knock the hustle était à l'origine un duo avec Mary J. Blige, qu'il refait ici, en transformant la chanson en Medley avec la chanson Family Affair de la miss, produite par Dr Dre, un autre monstre du Hip-Hop (producteur de Eminem, entre autres) et laissant les Roots, un des meilleurs groupe de hip-hop de la création, balancer un son de folie folle.
Les Roots, c'est l'idée de génie.
Ils font tout en live. Ce que Jay-Z avait samplé (avec talent, attention) pour ses albums, ben eux, même pas peur, ils le rejouent en direct. Avec des instruments. Boum.
Leur batteur est un métronome humain. Un malade mental qui tape comme un furieux avec une précision du tonnerre (ils font limite peur en live ces gars, ils sont paranormaux)
La classe atomique de ces mecs associée aux qualités musicale du lascar de New-York donne un cocktail sacrément surprenant mais diablement efficace.
Il arrive à fusionner le rap, la soul et la pop sans que l'ensemble ne paraisse indigeste. Au contraire, ça groove tellement bien que l'efficacité est redoutable et donne envie de danser malgré le son accoustique.

En fait jay-Z n'est pas qu'un bon producteur et un bon rappeur.
Il est un bon compositeur finalement.
Un rappeur avec une véritable oreille musicale.
j'espère qu'on a pas fini de l'entendre.

dimanche 18 janvier 2009

Rock of Ages / Def Leppard




Yeah du bon vieux Rock'n Roll qui fait bouger la tête!
Du Hairy Metal (Métal Chevelu) comme dirait mon Hairy Ami Youen.

Alors oui, le clip est complètement moche et nos joyeux lurons sont bien ringards et feraient passer le Spinal Tap pour les Rolling Stones ou U2, mais moi, j'aime la musique qui pète!
Et là, ben faut dire que ça pète (un peu)
Il y a de la grosse batterie qui tape, des gros riffs de guitare qui grattent, des gros yeaheaaaas au milieu, tout pour me plaire.
le batteur, d'ailleurs, perdra un bras suit à un accident d'hélicoptère et continuera de jouer grâce à un système de pédales qui lui permettait de frapper sur ses caisses. (ça aussi c'est très spinal tapesque)

On trouve ici réunis tous les plaisirs coupables qui font que l'on aime le bon gros rock FM des années 80 (et 90 aussi): une symbolique ultra-lourde (ouhouuuu des druides, c'est mystique), un maquillage délirant (ouhouuuu les rebèèèèlles), des gonzesses habillées avec un rouleau de sopalin (ouhouuuuu c'est érotique!!) et des éclairs dans le studio, des bandanas, des effets spéciaux reniés par meliès lui-même, un montage raté, des débardeurs léopard, des faux arbres, des druides (oui, encore), des chaines (ouhouuuu, c'est grrrrr)une grosse épée en carton, des rires sadiques et j'en passe.

Oui, c'est drôle.
C'est drôle mais j'aime ces rockeurs qui se prennent définitivement trop au sérieux...
Mais enfin Moyen, mais qu'est-ce que tu veux?
I WANT ROCK'N ROLL!!!!! (à dire très fort en hurlant)

samedi 17 janvier 2009

Doin' it to Death / James Brown


Découvrez James Brown!


Peut-être pas la chanson la plus connue du Godfather of Soul comme il aimait s'auto-appeler (oui, il s'auto-kiffait) mais voici un beat funky monstrueux.
Voici de quoi se mettre en jambe pour partir guincher le samedi soir.
Parce que quand même, question mettre la chaleur, James Brown était un poil expert.
Une présence scénique incroyable, un groove d'extra-terrestre dans la voix, un sex-appeal démesuré, c'est simple on a pas fait beaucoup mieux depuis.
Son album Live at the Apollo de 1962 est devenu une référence, ses chansons sont samplées dans tous les sens, ses musiciens continuent les tournées de folie (et Macéo Parker, un des anciens pilier de sa section cuivre, en live au Nancy Jazz Pulsation ben c'était de la folie folle, mes jambes s'en souviennent encore) et son esprit hante encore les ondes.

Ce mec est une pierre gigantesque dans la culture noire.
Il avait du succés, il était fier de sa couleur de peau, il a influencé un nombre incalculable de gens derrière, blancs ou noirs d'ailleurs, bref, ce type est incontournable dans l'histoire de la musique du XXème siècle.

Il était Mohammed Ali, Michael Jordan, Michael Jackson et Claude François (pour les costards) dans la même personne. Un géant.

Un géant qui pouvait être très très con, c'est vrai (il savait très bien taper sur sa femme), mais finalement mieux vaut se souvenir de lui pour son fabuleux son.
Il y aura toujours des gens pour ne pas oublier le reste.

Ouvrez les fenêtres de vos apparts/maisons/voitures/bateaux/caravanes (comment ça, ça caille dehors? Quand James Brown envoie son beat, il fait chauuuud), poussez le volume jusqu'à 11, et laissez le groove vous entrainer, le week-end ne fait que commencer...


WE'RE GONNA HAVE A FUNKY GOOD TIME!!



Version Live.
On avait Claude François, les américains avaient James Brown.
Et à part le même goût prononcé pour la chemise à paillette qui décolle la rétine et brûle les yeux, on peut pas dire qu'ils aient eu grand chose en commun...
Claude François, c'est la version beurre-saucisson-ch'tis de James Brown (ou James Brown, c'est la version viande rouge-sueur-testostérone de Claude François, au choix)

mercredi 14 janvier 2009

Moyen et ses amis : New-York J-100!! Summer in the city / The lovin' Spoonfull




Yahoo!
Le 15 janvier Moyenman et ses amis Miss-E, Bruno et Grand Nico seront à 100 jours tout rond de leur départ à New-York.
100 jours avant l'Empire State Building, le pont de Manhattan, les films de Woody Allen mais en vrai!, les romans de Paul Auster en vrai aussi, Scorsese et les Affranchis.
100 jours avant de voir le Bronx, le berceau du Hip-Hop.
100 jours avant de croiser Spider-man.
100 jours avant Broadway, le Met, le MoMa (oui je parle en me la pêtant, et alors)
100 jours avant central park.
100 jours avant le central perk.
100 jours avant times square.
100 jours avant la fuckin' statue de la liberté!
100 jours avant les yellows cabs, le subway, les burgers, les buildings, les parkings, les phones (c'est pas si dur de parler anglais finalement)
100 jours avant sex and the city.
100 jours avant de voir la tête de sylvie chousse cro-magnonne.
100 jours avant l'avion (avec escale à Detroit, Motown, me voila!!)
100 jours avant de croiser John Mclane en sang en train de courir aux quatres coins de la ville.
100 jours avant le Chrysler Building
100 jours avant King Kong (mais laissez-le tranquille!)
100 jours avant une explosion visuelle et sonore (j'espère)
100 jours avant the river
100 jours avant quelque chose de vraiment bien.

Et en plus Miss-E a des amis donc elle nous a trouvé un appart' en plein centre de Manhattan.
Si,si.
c'est classe.

Donc pour fêter ça, hop une chanson super cool qui illustre un des meilleurs films sur New-York du Monde, le fabuleux "Une Journée en Enfer" (Die Hard with a Vengeance),la troisième partie des aventures fantastiques de cet aimant à emmerdes qu'est John McLane.
(je signale que je suis diablement sérieux quand je dis que ce film est génial)

Allez, hop, on vous emmène avec nous.
Regardez la statue de la liberté.
regardez cette cité.
Et on chante tous.
Et on danse tous.

Interlude pour calmer les gens vénères Pressure Drop / Toots and the Maytals



Un petit rocksteady que j'affectionne particulièrement de ce cher Toots and the Maytals.

Parfait pour se lever.
parfait pour se laver.
Parfait pour se diriger vers le métro.
Parfait pour affronter le RER B
Parfait pour faire passer la journée...

lundi 12 janvier 2009

interlude exposition Gainsbourg à la cité de la musique & New Killer Star / David Bowie

Hier Moyenman, accompagné de Sophie son amie (fillette pour les intimes) était à la cité de la Musique à Paris pour voir l'exposition consacrée à Gainsbourg.
Et Moyen et kiddie, ils ont vachement bien aimé.
Bon, la scénographie était particulière, il y avait du monde mais j'ai trouvé chouette de me reprendre d'affection pour un artiste dont le statut culte qu'il devait plus à ses frasques et à son attitude "provocante" de vieux clochard saoûlon avait tendance à sérieusement me casser les testicules...
Enfin, quand je parle de me reprendre d'affection pour Gainsbourg, je parle surtout de ses deux premières périodes, la période bleue (de ses débuts de compositeur jusqu'au début des années 60) appelée ainsi en hommage à sa carrière avortée de peintre et à Picasso, qu'il affectionnais particulièrement, et la période des Yés-Yés (même si certaines choses qu'il a composées dans les années 80 sont pas mal non plus.)
Le Gainsbourg de Lemon Incest, love on the beat, le Gainsbourg qui want to fuck withney houston, qui pose à oilpé avec sa fille et qui n'émet plus que des borborygmes sur scène ne m'intéresse pas.

Alors voici le Gainsbourg incroyablement doué, sensible, touchant, déstabilisant par son intelligence d'écriture et la précison de ses compositions musicales.
Le Gainsbourg génial que je veux redécouvrir.




Le drame, je trouve, est de voir que cet homme a toujours méprisé son art au moins autant qu'il se méprisait lui-même.
Dans cette interview, outre la joie de le voir se farcir cette vieille truffe de Guy Béart, il est intéressant de constater le mépris profond qu'il avait de ce qu'il faisait.(Et de la chanson populaire en général)
Sous les yeux d'un Bernard Pivot halluciné, il définit la musique (en dehors de la musique classique, qu'il vénère) comme un art mineur qui ne demande aucune préparation, à l'inverse de la peinture, la sculpture et la poésie.
Si cet état d'esprit à sans doute été un moteur formidable pour un type aussi intelligent que lui, à toujours vouloir se remettre en cause sans jamais se reposer sur les succès passés, je pense qu'il a aussi été un des instruments de sa déchéance car finalement, il s'est toujours vu échouer.







Bon après cet intermède culturel français, retournons à nos moutons qui groovent.

Et puisque je viens de parler d'un génie, hop, on en accueille un autre, qui touche à tous les genres, qui ne va pas où on l'attend et qui n'était pas non plus un amateur en matière de provocation (mais comme il est anglais, il y a toujours eu ce côté classe et distingué qui a fait toute la différence quand il déboulait en androgyne sur scène...).



Bowie, c'est la classe intersidérale.
Le talent, l'originalité, le son et l'Angleterre réunis dans un corps.
New Killer Star parait presque classique à côté des chansons de sa période Ziggy Stardust mais j'adore ce son bizarre, pas complêtement rock, pas électro ni pop mais un peu de tout ça (et en version bizarre).
Parce que Bowie n'est jamais là où on l'attend.
Parce que Bowie a fait croire qu'il suffisait de se maquiller comme une gonzesse pour avoir du talent (et ça a provoqué des drames monstrueux, regardez Starmania)
Parce que Bowie c'est l'Angleterre des Beatles mélangée avec la planète Mars...

(cette chanson est dédicacée à ma soeur Sylvie Chousse, qu'on a souvent confondue avec le chanteur d'un groupe Punk Anglais que l'on pourrait traduire en français par "Bite-Révolver" et à mon pote Bruno, grand fan de Bowie devant l'éternel...)

dimanche 11 janvier 2009

I Changed My Mind / Quannum



Bon, après avoir tenté de vous réchauffer les pieds et les oreilles au milieu d'une vague de froid sibérienne avec des sons fougueux des pays chauds, voici de quoi follement animer vos soirées dancing avec le club de scrabble de tata.

DJ Shadow aux platines qui balance un bon funk qui met en joie, les MC du Quannum Spectrum qui se lachent au micro avec un flow de folie (c'est de la folie folle!) et voici du BON hip-hop, du qui passe pas sur Skyrock (Mais qu'on entend parfois sur FIP, la meilleure radio du monde, avant Nova, si,si!)
Du Hip-Hop festif.
Du Hip-Hop conscient mais qui ne se prend pas au sérieux.
Du Hip-Hop qui a autre chose à raconter que la taille du bonnet des gonzesses que le gros chanteur ramène chez lui.
Bref, du Hip-Hop qu'il est bon d'écouter.
Et surtout de la musique sur laquelle on peut danser sans avoir l'air d'un pantin qui remue les bras.

Voilà du rap comme je l'aime, loin des caricatures risibles de la production hexagonale (et US aussi).
Pas de plaintifs R'n'B qui pleurent qu'ils t'ont trop dans la peau , baby,
Pas de sirupeuses maquillées comme des camions volés qui pleurent que wouhouuuu elles ont le mal de toiiiii...
Pas de pseudo maquereaux ringards qui déambulent en grosse bagnoles en disant que vivre dans la banlieue c'est vraiment trop la zère-mi.
Pas non plus de slameur coincé qui déprime sur le mal-être de la planête parce que c'est pas chouette, faut être honnête...
Pas de gros con culturiste qui claque le cul de chagasses en string pour se féliciter d'avoir réussi sa vie...

Non, du rap bien sympa, bien festif, bien positif, qui groove à fond pour passer un bon moment (et se dire que de toute façon, on a le droit de passer des bons moments.)

Du rap loin du "rap" proposé par les bouffons qui trustent les médias.
Du rap a dancefloor.
De la bonne musique en fait...

jeudi 8 janvier 2009

Forever Shall Praize / Chukki Starr & Mas Que nada / Jorge Ben Jor & La Tortura / Shakira

Avant de passer à la chanson du jour du jour, un petit additif à la chanson d'hier: cette reprise-là est pas mal non plus...

sinon, je suis pas le seul à me réchauffer les pieds et les oreilles avec des sons du soleil.
Candide Thovex, le génie du ski freestyle fait de même sur ses vidéos (et au passage, on admire le style de ce mec plusieurs fois vainqueur aux X-Games, les JO des sports extremes. Ceux qui redoutent de se peter la jambe en faisant le chasse-neige sont priés de ne pas regarder...)




Bon, on passe aux choses (plus) sérieuses avec du son d'Amérique du Sud!!

D'abord un chouette classique da brazil, composé par Jorge Ben Jor. (et non par Sergio Mendes et encore moins par les Black Eyed Peas)
Du son qui donnerait presque envie de faire du foot sur la plage (et ceux qui pensent encore que le brésil est la meilleure nation de football peuvent regarder ceci) ou de siroter des margaritas à Pigalle...
Une chanson mille fois entendue pendant une certaine coupe du monde de 1998 (et de 2006 également) époque bénie où Dieu, dans sa grande miséricorde, flottait au-dessus du gazon tendre, la balle entre les pieds, afin de faire rêver la planète entière (et faire chier 11 joueurs pendant 90 minutes)

Une chanson qui met de bonne humeur le matin finalement et qui fait oublier qu'il faut pisser sur les serrures des bagnoles pour pouvoir les ouvrir...



Et on enchaine avec du gros son caliente qui remue du popotin.
Alors Shakira elle est seulement là pour bouger des fesses et c'est tout ce qu'on lui demande.
Un son qui met en joie après une loooooongue journée de travail.
Une chanson débile mais que j'ai entendu à donf' sous la verrière du grand palais en aout 2007 à 2heures du matin
si, si, le Grand Palais était transformé pendant 15 jours en boîte salsa la nuit à l'occasion des représentations des ballets cubain.
Et cette chanson à fond, sous la verrière du Grand Palais (avec ses trentes mètres de plafond) et 2000 personnes qui bougeaient sur le dancefloor, ben quelque part, ça émeut.
C'est donc en souvenir de cette soirée incroyable, un moment surnaturel, paranormal au milieu de l'été parisien que je fredonne de temps en temps Shakira quand il fait froid...



(et c'est aussi en spécial dédicace à coach. oui, toi coach... Alejandro Sanz, calor?)

mercredi 7 janvier 2009

Pastime Paradise / Ray Barreto



Youhou, on bosse en moufles (pas facile pour taper sur un clavier) mais on s'en fout, on s'approche des rivages caliente de la salsa!

Toi, ami lecteur avec son bonnet en poils de lama ramenée par tata de son voyage au pérou, jette ton écharpe Harry Potter (déjà parce que tu n'en auras plus besoin et ensuite parce que c'est plus mode du tout!)
Toi, fidèle mélomane, pose ton Mojito et déhanches-toi sur cette reprise à 100 à l'heure de la chanson de Stevie Wonder.

Alors d'habitude, je suis plutôt du style à provoquer des intifadas punitive dès que l'on m'évoque des reprises de Stevie Wonder. Ben, oui, normal, c'est super dur à reprendre, Stevie Wonder, il est trop fort.

Mais, là, j'avoue que Ray Barreto s'en sort pas trop mal en transformant la bombe soul de Wonder en mambo mutant qui arrache les dancefloors.

Alors les amis, on se trouve un partenaire, on le tient bien serré contre soi et zou, on tourne comme des dingues sur la piste!
Oubliez l'hiver, la chaleur revient!!
(et remerciez Moyen)

mardi 6 janvier 2009

Three Little Birds / Bob Marley & Satta Massa Gana /The Abyssinians

Continuons notre voyage vers les pays ensoleillés pendant la vague de froid et hop, petite halte en Jamaique, évidemment avec ce double son: Bob Marley d'une part et Les Abyssinians d'autre part




C'est une des chansons que je préfère de Bob Marley.
En fait je suis de moins en moins fan de marley mais je dois reconnaitre que certaines de ses chansons (dont celle-ci) sont quand même vachement sympas (redemtion song, war, 400 years par exemple)

Mais je voulais un truc un peu plus frais et surtout moins politique du grand rasta pour réchauffer les oreilles et changer un petit peu l'atmosphère maussade qui nous pourrit la tête.
Alors hop, un petit son du réveil à mettre à fond quand on fait les tartines...

Parce que comme le dit si bien Mr Bob dans sa chanson, every little thing, is gonna be all right...

Quoi, 2009 va puer du cul?
mais non, every little thing, is gonna be allright!
Quoi, il fait froid à geler les pierres?
On s'en fout, every little thing, is gonna be allright!
Quoi, vous travaillez plus pour rien,
Pas grave, every little thing, is gonna be allright!
Quoi, votre chéri(e) vous a jeté pour partir avec un top modèle blindé de thunes?
Quoi, votre patron refuse votre augmentation et aimerais d'ailleurs que vous arriviez à l'heure au boulot, parce que maintenant ça va bien hein?
Quoi, cette place de rêve qui vous était réservée est finalement attribuée à un gland parce que vous aviez une personnalité qui ne correspondait pas à l'image de l'entreprise?
Pas grave!... Bon en fait si, vous pouvez leur faire la peau à tous!




Et maintenant, pour le thé qui réchauffe de 17h, hop les mystiques abyssinians nous balancent un bon petit groove bien positif aussi qui fait chaud au coeur et aux oreilles.
Parce que l'on peut parler d'autre chose que de ganja quand on fait du reggae (bon, on échappe rarement à l'aspect illuminé malheureusement...)
Et puis, les abyssinians nous montrent que le reggae, c'est surtout des cuivres (et encore, écoutez moi ce clavier magique qui vous transporte jusque dans babylone la grande...)
Et puis parce que moi je crois qu'un jour, je ne vivrais que dans la lumière et que j'aurais chassé l'ombre pour de bon...

lundi 5 janvier 2009

Coup d'envoi de la semaine spéciale soleil !! Velocidade / Cesaria Evora & Chan Chan / Buena Vista Social Club

En cette période de températures polaires, je vous propose de vous réchauffer (au moins les pieds et les oreilles) avec des chansons qui viennent des pays pourris où jamais ils ne connaissent le verglas et la pluie. (à part quelques typhons de temps en temps je suppose, mais bon, hein, ils avaient qu'à pas vivre sous de belles latitudes...)





On commence donc en douceur avec l'immense Cesaria Evora, qui, si elle n'a pas le déhanché de Shakira ou la pêche de Beyoncé, balance quand même avec sa voix à faire tomber les murs de Jéricho.
Démarrage en douceur, oui mais il ne faut pas risquer le choc thermique (au fur et à mesure de la semaine, on va arriver dans des chaleurs nucléaires, vous allez voir!!)

Et puis parce que j'aime bien la voir fumer ses clopes en chantant, Césaria Evora, ça lui donne un côté rebelle!
Et puis ses chansons donne envie de partir pêcher la dorade en bateau.
C'est des chansons qui donnent envie de porter des chapeaux contre le soleil et pas des cagoules contre le vent sibérien qui nous fouette la tronche.
En chantant, césaria Evora, elle donne envie de boire du Rhum.

Césaria Evora, c'est un voyage dans des pays verts et bleus.



et on continue dans la chaleur douce avec les ancêtres de Justin Timberlake et Santana.
Les seuls qui portent le panama en fumant des cigares sans faire maquereau ou gros con.
Des papys qui sont l'équivalent de la statue de la liberté pour Cuba.

Alors les enfants, ont sort les hamacs et les parasols, quelques Margharitas, Tequila, Ti'Punch, ce que vous voulez de frais et musclé.

Un petit transistor pour un fond sonore.

Regardez, Paris est loin, on entend la mer et le soleil nous réchauffe le visage...

dimanche 4 janvier 2009

Everybody's gotta learn Sometimes / Beck



Alors c'est vrai que beck est un sacré surdoué.
Le genre de mec qui se permet de faire seul un double album avant trente ans. (et un double album cohérent avec plein de titres biens, pas un double album raté, hein?)

Cette chanson est trop belle.
Un piano d'une tristesse totale, une guitare déchirante au milieu, un chef-d'oeuvre pour dépressif pourrait-on penser.
Et ben même pas!
En fait cette chanson me donne une super patate.
Enfin presque. (disons que ça me colle plus la patate que le film auquel elle est associée)
En fait c'est une chanson qui a tout pour rendre dépressif et pourtant, par les arrangements de Beck, elle redonne plus le moral qu'autre chose.
C'est un poil mélancolique mais je trouve qu'il y presque de la joie derrière.

On y retrouve des relents folk à la Neil Young, un ton proche de Dylan et des paroles à tomber par terre. (et j'y vois un peu de Beatles aussi...)

parce que pour le coup, Beck il a drôlement raison.

Il faut parfois changer son coeur et changer ce qu'il y a dans sa tête pour que les choses aillent mieux.
Il faut se remettre en question et ne pas penser tout comme acquis.
il faut arrêter de croire que l'on est toujours dans son droit.

Parce que oui, finalement, les choses peuvent être simples.
il suffit simplement d'accepter que l'on puisse encore apprendre des choses et donc agir en conséquence.

Cette chanson formidable est en plus maintenant rattachée à un film merveilleux.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry est un bijou d'inventivité, de trouvailles visuelles, de drôlerie et d'émotion. Jim Carrey et Kate Winslet y sont fantastiques.

Un film qui donne envie d'apprendre plein de choses sur les autres.

jeudi 1 janvier 2009

Nuit d'Ivresse (live accoustique) / Les Rita Mitsouko



En ce lendemain de réveillon, quoi de mieux que cette chanson (bande originale du génial film du même nom qui voit Thierry Lhermitte et Josiane Balasko complètements déchaînés traverser paris au rythme des verres qu'ils se prennent dans la tronche. la cuite du siècle)

Et pour finir l'année en beauté (et la commencer en joie) je voulais en profiter pour rendre un petit hommage à Fred Chichin mort cette année.

Parce que je suis fan des rita depuis longtemps.
Parce que ces deux-là ont collé pas mal de coups de pieds au derche du rock français.
Parce que Fred Chichin était un des rares hommes sur terre (avec Rochefort, Dujardin et Sean Connery) à porter la moustache avec classe.
Parce que leur musique est indémodable, avec ce zeste de folie qui la caractérise.
Parce qu'un DJ qui ne passe pas un Rita Mitsouko dans une soirée ne sait pas ce qu'il rate. (Marcia Baila est un classique les enfants.)
Parce que merde, pour une fois qu'on a de la musique française fun et pas sinistro-sérieuse ou crispo-chiante.
Parce que j'ai vraiment pleuré le jour où Chichin est mort.

Quoi qu'il en soit, cette chanson fait partie de ces odes à l'ivresse, justement que j'affectionne particulièrement.

Pas à l'alcoolisme, attention, c'est différent.
L'alcoolisme donne des résultats souvent pathétiques, comme Gainsbourg qui parle ou Renaud qui dit que depuis qu'il est amoureux de sa blondasse, il arrête la clope et il boit de l'eau... (Les ravages de l'alcool mes amis.)
Non, l'ivresse allège la vie, rend festif et, par contagion, rend tout ce qui vous entoure festif. L'ivresse fait chanter et danser. l'ivresse rend polyglotte et amoureux.
l'ivresse rend futile et moins con.

Mais attention, il existe un palier ou l'ivresse baisse, il faut donc vite reboire un truc pour se maintenir à niveau. (et c'est généralement à ce moment-là que les plus faibles d'entre nous tombent dans le piège de l'alcoolisme et parlent comme Gainsbourg en vomissant les mots ou disent des conneries comme Renaud.)

Sur ce, je vous souhaite une bonne et heureuse année, pleine de moments ivres.