vendredi 23 avril 2010

California Dreamin' / The Mamas and The Papas


Mama's and Papa's - California Dreamin
envoyé par bebepanda. - Regardez plus de clips, en HD !

Cette fois, ça y est.

Demain, à 10h40, je serai dans un avion fendant l'air à toute vitesse vers la Californie.

(Bon, en vrai, vers Minnéapolis d'abord, mais vers la Californie ensuite.)

Alors evidemment, LA chanson que je ne pouvais pas rater.

LE tube indispensable.

La chanson qui peut rendre une visite au kebab du coin quand romantique (Quand c'est montré par Wong-Kar Wai)



Un refrain facile à chanter, entêtant, qui risque (au grand malheur de mes compagnons d'aventure) de m'accompagner durant tout mon séjour.

Voila, demain, je réalise des rêves, et promis, je vous tiens au courant...

All the leaves are brown (all the leaves are brown)
And the Sky is grey...

jeudi 22 avril 2010

California Girls / The Beach Boys



Non mais franchement, vous croyez que j'y vais pour quoi , en Californie?

Pour sa côte sauvage, découpée par l'Océan?

Pour ses déserts arides, interminables, vitrifiés par le soleil?

Pour ses panoramas qui ont inspiré les plus grands réalisateurs?

Pour les vagues légendaires du grand Pacifique?

Vous croyez que je vais me taper 13h d'avion rien que pour voir des séquoias géants, des parcs où l'on se perd dans labyrinthe de roches et de végétaux?

Vous imaginez sans doute que c'est traverser des villes fantômes et croiser des aérodromes mythiques aux tarmacs recouverts d'avions incroyables et où l'on entend rugir des prototypes mysterieux qui me rend hystérique à deux jours de mon départ?

Non, j'en ai rien à foutre de San Francisco et de sa baie et de ses rues en escalier et de ses immeubles historiques et de ses restaurants de fruits de mer.

Le sigle HOLLYWOOD à L.A. ?
Rien à glander.

Tout ça, mes amis, c'est pour croiser des filles dans des bars perdus.

mercredi 21 avril 2010

Touch The Sky (Feat. Lupe Fiasco) / Kanye West



Le ciel se dégage et du coup, mon horizon aussi.

Mon moral remonte.

Alors je m'écoute ce super-son funky-cool illustré par un clip funky-classe (où l'on retrouve d'ailleurs une icône Californienne, Pamela -maillot rouge à Malibu- Anderson.)

Voila en tout cas de quoi me regonfler à bloc pour le voyage et me coller directement dans l'ambiance soleil-désert-musique que j'attends depuis pas mal de temps.

Ca pète dans les oreilles et dans les yeux, ça me remue le dutre et me colle un banane d'enfer sur le visage.

En plus j'adore l'ambiance 70's et des shows de cascadeurs du dimanche. (comme dans le génial film Hot Rod qu'il vous faut voir urgemment, hop, une bande-annonce ici.)

Et puis voir un ciel clair et bleu, c'est joli.

Mais moi, je le trouve toujours un peu plus beau quand je vois passer des avions.

dimanche 18 avril 2010

Things can only get better / Howard Jones (feat. Ringo Starr)



Alors oui, j'ai vécu une sale semaine.

Je suis triste et je pense très fort à la Marraine et à la Mémé.
Et je compterai les croûtons toute ma vie, parce que c'est une belle histoire.
Une histoire que j'ai entendu des centaines de fois, mais évidemment, j'aurai voulu l'entendre une fois de plus.

Je suis suspendu à un nuage à la con qui pourrait me gâcher les plus belles vacances de ma vie.

Bref, ça pourrait (difficilement) être pire.

Et bien oui, effectivement.
Ca pourrait pas être pire.

Alors j'en profite.

Parce que maintenant, ça ne peut qu'aller en s'améliorant.

Je sais que vent va se lever, et samedi matin, je décollerai vers les USA.

J'ai des souvenirs de la Marraine plein la tête et je sais que je vivrai avec ça, et ça, c'est chouette.

Et en ce dimanche sous le soleil, j'ouvre mes fenêtres, je pousse le volume à 11 et je chante que le meilleur est à venir.

Parce que ce matin, je sais que c'est vrai.

jeudi 15 avril 2010

Storm Is Coming Our Way / Lyricson


Découvrez la playlist Lyricson avec Lyricson

Résumé des épisodes précédents.

Avec mes amis, nous sommes prêts à partir la semaine prochaine en Californie, pour traverser des déserts, sillonner des routes, marcher sur des étoiles et caresser des baleines...

Seulement, vous le savez maintenant, mon karma est légèrement bancal (pour ne pas dire moisi) et mon destin est décidément farceur.

Mais il y a eu un signe des cieux.

Il était écrit qu'il allait falloir descendre de l'Olympe pour oser barrer notre route, ben c'est exactement ce qu'il s'est passé.

Bon, pas directement sur le Mont Olympe, mais pas loin, en Islande.

Un volcan crétin comme ils en ont des centaines a décidé d'interrompre sottement sa sieste et de montrer à tout le monte qu'il pète le feu (blague du mois.) et son nuage de cendres qui culmine à 6km de hauteur (comme un pêt de Caro-Magnonnne, donc) nous retombe sur le coin de la truffe et cloue tous les avion au sol y compris à Paris.

Oui, la cendre, c'est fourbe, ça fait tomber les avions.

Le Volcan crétin s'appelle Eyjafjallajokull, et franchement je me mord les lèvres pour ne rien dire, et on le voit du ciel là:


(Oui, vraiment, vu du ciel, ça ressemble un peu à un pêt de Caro-Magnonne.)

Voici donc venue l'heure des cataclysmes.

Mon karma merdique à mis tous ce qu'il avait dans le ventre pour me pourrir mes vacances, et il n'y va pas de main-morte.
Il s'énerve, il s'emporte, et tout de suite, les gros mots.
L'Apocalypse.
La fin des temps, qu'il me promet.

Rien que ça.

Voici donc venue l'heure d'Armaggedon.

Je n'ai pas peur du feu et du vent.
Je n'ai pas peur de la cendre qui recouvre les champs.

Je me suis toujours promis de ne pas m'écarter de mon chemin, même si je rencontrais la tempête, car je crois en mon destin.

(oui, bon, je crois à la roue voilée qui me sert de destin...)

Et mon destin, pour le moment, c'est le voyage d'une vie avec mes meilleurs amis.

Alors je ne crains pas le soufre qui nous guette.

C'est pas un ersatz de plaie d'Egypte qui va me gâcher les vacances, non mais.

Alors cher grand tout cosmique, équilibre universel, tes nuages à la con qui font tomber les avions, tu te les met Eyjafjallajökull.

Samedi prochain, j'atterris à L.A.

mardi 13 avril 2010

Wannabe in L.A. / Eagles of Death Metal



Je suis dans un tel état d'excitation mes amis, que je suis proche de la fission atomique.

Je dors 27 minutes par nuit, passant le reste du temps les yeux grands ouverts à chercher le désert par ma fenêtre, je n'écoute plus quand on me parle, je ne parle plus non plus, je vis dans un autre monde, je suis à 11 jours du départ pour la West Coast et, bizarrement, je ne pense qu'à ça.

(alors qu'il n'y a pas de raison, finalement, mon esprit devrait se concentrer sur des choses bien plus palpitantes comme la prochain disque de Christophe Maé ou l'intrigue, forcément géniale et palpitante elle-même, du prochain épisode de Joséphine, Ange gardien.

Je lis, relis, délis mes guides touristiques pour emmagasiner un max d'informations et j'écoute en boucle des compiles imaginaires que je me suis préparées pour me mettre dans les bain et pour les mettre dans l'automobile de la taille d'une couille de diplodocus que nous avons loué, si toutefois mes compagnons d'aventure acceptent...

Alors pour ne pas exploser comme une grenouille sous helium du fait de mon excitation, je fait un transfert musical et je me déhanche en folie sur le rock joyeux des Eagles of Death Metal.

Déjà parce que je pense qu'il y a pire pour passer le temps en attendant le décollage.

Ecouter Christophe Maé devant Joséphine, Ange gardien, par exemple.

Et ensuite parce que c'est au poil pour se coller dans une ambiance rockènerollesque de folie folle comme celle qu'on va rencontrer là-bas.

Parce que, oui, ça va groover sa reum et on va écumer les clubs de la cité des anges et de San Francisco (hein cousin-guitar-héro?) pour hululer "Hôtel California" (c'est un exemple, on pourrait aussi chanter California dreamin', par exemple, pour faire moins cliché...) saouls, mais avec entrain.

Et fausses notes.

Et oui, le ronronnement du moteur de notre voiture aux proportion godzillesques va couvrir tous les pets de mouches rôtés par les motocyclettes de ces baltringues de bikers et autres Hells Angels qui se lavent encore à la bière, croyant que c'est viril.

Et oui, ces mêmes baltringues risquent ensuite de me faire rentrer dans la boite à gants ou l'allume-cigare de notre véhicule.

M'en fout, c'est Rock'N Roll !!

Hell Yeah, L.A.

dimanche 11 avril 2010

Raindrops Keep Falling On My Head / B.J. Thomas



Voila un week-end passé sous un (timide) soleil.
Un soleil de figuration.
Vous savez, ce temps un peu fourbe, où on croit que le soleil est là mais en fait, quand vous sortez, vous vous rendez compte que finalement, vous allez quand même la mettre cette petite laine vu qu'il y a un vent bien pourri et bien froid qui vous gâche cette balade en T-Shirt.

Un week-end plein de surprises et de chouettes trucs aussi, comme un joli samedi plein d'effort et de réconfort alcoolisé, un dimanche plein de mots anglais et d'adresses sur des boulevards à 17.000 numéros.

Mais quand même, pendant que je rêve de Californie, de déserts, de routes sans fin et de l'océan Pacifique, je ne peux m'empêcher de me dire que même sous le soleil le week-end, je sens quand même la pluie tomber sur moi.

samedi 10 avril 2010

Gravity / John Mayer



John Mayer, c'est le nouveau petit prodige de la guitare blues.

Un poil beau gosse, un poil rebelle de cours d'école, mais un poil doué aussi.
(et un poil tatoué, pour vous, les filles...)

Alors comme on peut le voir (ou plutôt l'écouter) il n'est pas que charmeur de supermarchés les jours de promotion sur les soins du visage, il est aussi un vrai bon guitariste, qui envoie peut-être moins les watts que Jack White, par exemple, mais qui a un feeling de dingue.

Parce qu'on sent qu'il a écouté Clapton et surtout Stevie Ray Vaughan ce jeune branleur, mec, pardon.

On sent qu'il a gratté jeux interdits des centaines de standards dans sa chambre, tout seul, sous un poster de Clapton.

On sent que cette endive ce vrai guitar-héro à du en faire pleurer rêver, des filles.

Moi jaloux?
Non, jamais je ne chercherais à ternir la réputation de cet authentique petit con musicien.

On sent qu'il a eu Jennifer Aniston à son bras?

M'en fout, je sentirai ses chansons, les cheveux au vent sur une autoroute californienne dans deux semaines.

mercredi 7 avril 2010

Look Around / Stevie Wonder




Une chanson qui squatte mes écouteurs avec entêtement en ce moment.

Presque sans rythmique, toute en mélodie, il utilise sa voix comme un instrument pour véhiculer l'émotion et montrer qu'il n'est pas qu'un compositeur surnaturel, mais aussi un chanteur génial.

(j'insisterai sur le mot génie et tout ses dérivés car je crois que c'est l'adjectif le plus adéquat pour caractériser ce génial Stevie Merveille.)


Ses tubes groovy-funky sont évidemment des bombes atomiques à faire remuer sauvagement Philippe DeVilliers et Christine Boutin (les coquins, sur de la musique de sauvage, voyons...) mais je trouve cette chanson magnifique.

Et c'est une chanson qui me met plein de choses en tête.

Un texte splendide.
Parce qu'il aurait pu joliment dire qu'il préférait les filles à gros seins ou les voitures à gros moteurs ou encore que l'amour, c'est beau et que la guerre, c'est mal.
Il aurait pu faire du Cornouille.
ça aurait été joli quand même (à la différence de Cornouille.) et de toute façon on en aurait rien eu à glander puisque c'était beau quand même.
Il aurait même pu réciter le bottin, j'écoutais en boucle.

Ben non, Stevie Wonder est un génie, ne l'oublions pas, alors il nous invite à contempler les ruines de l'histoire de l'humanité, car c'est tout ce qu'il reste.
(oui, les génies sont souvent pessimiste ou un peu cyniques-leur-mère.)

Stevie Wonder, c'est un génie parce qu'avec des chansons toutes simples, comme celle-ci, il me fait croire que je suis mieux que je ne suis.

Je suis un fan inconditionnel de Stevie Wonder, vous le savez maintenant; mais je trouve qu'il prouve vraiment son talent avec des trucs comme ça.

Surtout que là, il n'a que 20 ans quand il enregistre ça.

Moi, à 20 ans, je faisais l'alphabet en rôtant, par exemple.

vendredi 2 avril 2010

All Down the Line / The Rolling Stones




Quitte à écouter une chanson qui parlent de trains et de voyage, autant en prendre une qui bouge un tout petit poil plus que le funky-cool "les Voyages en train" , véritable bombe démoralisante à fragmentation de Grand Corps Malade qui, non seulement vous ôte toute envie de prendre le train une nouvelle fois dans votre vie, mais vous ôte carrément toute envie de faire quoi que ce soit de votre vie, si minable finalement, et vous incite à glisser le canon de votre arme dans la bouche, pour être sûr de ne pas vous rater.

ce soir, je prends le train pour rentrer à Toul-c'est-cool.

Enfin, je prends le tégéyveai comme on dit à Toul-c'est-cool.

Quand je suis dans le tégéyveai, je met tout de suite de la musique dans les oreilles pour être sûr de pas entendre le gosse d'à côté qui va être horriblement relou, je le sens, et pour faire comme si je voyais pas le couple de retraités-relous-itous qui poussent tout le monde pour arriver à leurs places en faisant des pardonpardonpardonpardonpardon insistants et des mmhhh oh, mais enfin, mais oh mais mmmhhh enfin d'agacement parce que le petit relou d'à côté est effectivement relou et casse les couilles à tout le monde avec sa musique de débile le live de Christophe Maé.

Et quand je suis dans mon tégéyveai, je sais à quel moment j'arrive en Lorraine.
C'est quand il se met à pleuvoir.

Et souvent, dans mon tégéyveai, je veux bouquiner un truc, mais je m'endors.

Où alors j'ai pas le temps parce que le train file à une vitesse supersonique, au point qu'à peine assis, parfois, je suis arrivé.

Le tégéyveai, c'est Toul-c'est-cool à 1h30 de Paname-la-grande pour le prix d'un aller-retour Paris-Tokyo.

J'aime les trains parce qu'on y voit plein de trucs parfois marrant, on croise des gens parfois bizarre, parce que ça me fait penser à l'oncle Marcel (et donc à la Marraine.) et parce que (normalement) ça reste sur sa route.

Ce soir, je prends donc le tégéyveai, pour rentrer à vitesse grand V à la Maison, où le temps passe lentement...