dimanche 31 janvier 2010

Wild Thing / The Troggs



Allez, on passe le dimanche au soleil
avec ce riff lourd qui écrase les oreilles.

Je vous avoue que là, tout de suite en ce moment, je commence à en avoir ras-le-dutre de l'hiver pourri et du mois de janvier minable, saoulé des températures inférieures à 15 degré.

Là, tout de suite, je suis content de voir le soleil par ma fenêtre parce que j'ai hâte que les jours rallongent et les jupes raccourcissent.

Alors je m'écoute de la musique d'été.
Bon ete 1966, c'est vrai mais on dirait que ça a été fait hier.

J'aime quand les rockeurs disent qu'ils sont amoureux, parce que généralement, ils le disent avec du gros son, des gros mots et des grosses guitares.

Et là, c'est du bon rock'n roll old school qui fait danser les filles.

Du rock'n roll qui a plus de 40 ans.

Une pure chanson à guitare.
Un riff méchant, un son bien gras et des accords qui vous rentrent dans le plexus comme un autobus.

Tout ça pour nous rappeler que souvent, les filles, c'est comme les chats, elles sont souvent sauvages et il faut les apprivoiser.










A noter qu'il existe une version de Jimi Hendrix de cette chanson, peut-être plus connue, qu'il avait jouée Live au Monterey Pop Festival.

samedi 30 janvier 2010

Bad Moon Rising / Creedence Clearwater Revival



Oui, je n'ai pas été super actif sur la chanson du jour cette semaine, et je m'en excuse, mais j'étais occupé à chasser des gros morceaux de moisi de mon Karma déjà bien bancal.

Un bon coup de kärsher à vous faire briller une rolex.

Alors oui, je suis ressorti me promener dans la rue, armé comme un porte-avion avec mon stylo "pâtes d'Alsace Grand-Mère" prèt à dégainer pour poignarder sauvagement le premier inconscient qui osait me demander l'heure. (Non, je n'ai pas de montre, connard!) et en marchant à reculons pour voir ce qui venait dans mon dos. (Vous ne m'aurez pas par surprise, fourbes fennecs!)

Oui, j'ai réutilisé un téléphone mais dans une cabine.

J'utilise des perruques et des fausses moustaches différentes chaque jour pour ne pas attirer l'attention.

Je m'entraîne avec le GIGN.

Non, je ne suis pas complètement parano et cette semaine, quand la nuit tombait et que la Lune se levait (et visiblement, elle avait l'air d'être coincée dans le trou du cul de Pluton vu l'influence plutôt dégueulasse qu'elle s'amusait à avoir) je battais le record du monde de rentrage-chez-soi en sortant du métro.

Non, je ne vais pas me laisser enfermer chez moi par des hordes de relous!

Mon Karma, je le nettoie à la musique et aux comédies avec Jim Carrey.
Ou Ben Stiller.

Et les films de Bruce Lee.

mercredi 27 janvier 2010

Walls of Jerusalem / Vivian Jackson (Yabby You)



Après mon coup de flippe de lundi soir, il me fallait un bon son pour redescendre en pression.

Et même si je n'écoute plus énormément de reggae (ça m'endort assez vite en fait...) il reste quelques titres que j'adore et qui continuent de me squatter l'IPod.

Comme celui-là par exemple.

C'est mystique et épique, la voix est belle, il y a un bon petit groove et surtout, ça relaxe et ça donne la foi.

Et pendant 3mn40, j'oublie toutes les merdes qui me collent à mon quotidien, j'arrête ma paranoïa, je dis adieu au karma moisi et je me laisse transporter loin de Babylone-la-haine.

Je retrouve un peu la paix et la sérénité.

Je retrouve la lumière et je m'éloigne de l'ombre.

Peace, les enfants...

lundi 25 janvier 2010

That's What Friends Are For / The Vultures (Jungle Book)



Je vous avais déjà dis que j'avais des amis plaqués platine et une soeur atomique.

Ben en fait, ils sont au niveau au-dessus.

Faut que je vous raconte.

Tout à l'heure, c'est avec une joie non feinte que je me dirigeais chez ma soeur tout en parlant gaiement avec mon ami Loic-à-moi-que-j'ai au téléphone.

Et c'est à ce moment, dans le hall de l'immeuble de ma soeur, qu'un gugusse pourrisseur de bonnes vibes m'es tombé dessus pour tenter de me braquer mon portable à coup de "j'te bute si tu me le donne pas", malgré mes "non" assez insistants et quand même catégoriques.

(' sont relous ces braqueurs à pas vous écouter quand vous leur dites que ben non, vous êtes pas forcément pour leur filer vos affaires auxquelles vous tenez.)

LA SCENE QUI VA SUIVRE A ETE REALISEE SANS TRUCAGES!!!!
( un truc de fou, Jet Li, c'est un myopathe à côté...)

S'ensuit donc une empoignade, une chorégraphie absolument pas en rythme, entre mon braqueur et moi.

Le braqueur tente de mettre ses mains dans mes poches.
je repousse le braqueur.
Le braqueur; oui j'ai oublié de dire: appelons-le "le braqueur" puisqu'autant vous le dire tout net, je n'ai pas pris le temps de demander son nom à mon cavalier de cette danse plutôt primaire et que sa dentition approximative ne me permet pas d'en dresser un portrait flatteur...

Le braqueur, disais-je donc avant de digresser légèrement vers cette histoire de portrait-robot humiliant pour lui, m'agrippe, hop je le désagrippe en hurlant un "au secours" bien senti et bien fort me disant que les braqueurs, c'est comme les pigeons, ça fait chier et ça part quand tu fais du bruit.

Et c'est là que le gros geek que je suis vous ressortirait fièrement le monologue de Quint, le chasseur de requins, dans les dents de la mer.

Un monologue extraordinaire où il raconte l'histoire du USS Indianapolis, un bateau de guerre qui avait livré la Bombe A et qui, torpillé par les japonais, coule en quelques minutes laissant les marins à la merci des requins.
Il explique que quand un requin vient, il suffit de battre des bras et de faire du bruit et généralement, le requin, il s'en va.
Mais des fois, il s'incruste...

Hop, interlude Spielberg au milieu de cette barbarie sanglante, ça fait toujours du bien...



J'espère, me dis-je donc en repensant à ce génial film de ce génial Steven Spielberg (des fois, je me dis quand même que je suis grave, à deux doigts d'une mort douloureuse, une mort horrible à coup de couteau rouillé, de sécateur tordu ou d'haleine de fennec -vous auriez dû voir ses dents...- je repense à Jaws...)
J'espère, donc me dis-je au milieu de toutes ces digressions, que je suis pas tombé sur un braqueur qui s'incruste...

Le braqueur me colle au sol et commence à tenter de me balancer, à moi, Moyenmmed Ali, des coups de poings qui chatouillent dans ma gueule à moi.

Je hurle, fort, "Au Secouuuuuuuuurs", me disant que bordel, la vie est bien faite, les Beatles, ça sauve souvent les journées, mais ça sauve aussi la vie.

(oui, je pense à tout un tas de choses quand je lutte âprement pour sauver ma vie à laquelle je tiens un petit peu quand même, mais je n'y peut rien, c'est ce qui fait mon charme.)

Je continue donc de repousser le braqueur avec mes mains et mes genoux, je sais pas comment, je me défend, je hurle des "Au Secours/Help" virils (ils resteront d'ailleurs sans réponse, sympa.)

Je suis tombé sur un braqueur qui s'incruste pas.

Le braqueur part, effrayé par ma musculature de Will Smith mes cris de Kamel Ouali, je compose à la vitesse de la lumière le digicode de la porte du bâtiment de la caro-magnonne, escalade les escaliers comme Spider-man et me réfugie chez mon Atomic Sister.

Et c'est là que quelque chose se passe.

Oubliez USA for Africa ou le téléthon ou les enculés enfoirés ou encore la mobilisation-des-stars-hollywoodiennes-pour-Haïti. C'est la quête du dimanche à l'église, pas plus.

Mon superami Loic à moi que j'ai m'a entendu au téléphone me faire agresser et n'arrivait plus à me joindre (désolé de pas avoir répondu, mec, je hurlais "Au Secours")

Inquiet, ce bébé phoque élevé au miel (oui, ce type est une crème, vous trouverez pas plus gentil à l'ouest de Paris.) a donc appelé Miss-E pour voir si elle avait des nouvelles, si elle avait le numéro de la Caro-Magnonne et lui relater l'incident bizarre arrivé durant le coup de fil.

Miss-E a tenté de contacter ma soeur par mail, Loic a contacté Kiddie qui, inquiète, est rentrée chez elle en courant pour avoir des nouvelles et ils ont contacté le cousin Vincenzo (qui doit cuver une bière quelque part) toujours pour trouver à joindre ma soeur et Bruno me rappelait aussi pour prendre ma tension par téléphone.

En 3 minutes, ils ont lancé un plan à ramener Obama chez les scouts et à l'ensachage de courses au supermarché.

En 3 minutes, ils ont cherché à me sauver la vie.

Et si j'ai les larmes aux yeux, ce soir, ce n'est pas parce qu'un pôv'type m'a fait flipper comme un dingue.

Si j'ai les larmes aux yeux, c'est parce que ce soir, en 3 minutes, sans que je le sache, des gens remuaient toute la ville pour me savoir en bonne santé.

En rentrant chez la Caro, qui avait passé une journée merdique (même si à notre concours de la journée qui pue je gagne haut la main cette fois-ci.) on a regardé Le Livre de la Jungle.
Un film sur les amis.
Un film où l'on vous dit qu'il en faut peu pour être heureux.
Ben moi il me faut rien.
J'ai les amis et la Caro.

Et j'ai pas donné mon portable.

dimanche 24 janvier 2010

Our House / Madness



Je vous imagine à cette heure médusés de voir que je me suis levé à l'aube un DIMANCHE (oui, un DIMANCHE, et je veux vraiment insister insister sur le fait que c'est l'aube d'un DIMANCHE!)pour vous offrir une chanson du jour qui swingue sa race.

Oui, vous avez raison, le plaisir n'a pas d'heure et je tiens à vous envoyer du son dès le début de la journée de la France qui se lève tôt, même le DIMANCHE!

Mais si je me lève à une heure dont j'ignorais totalement l'existence les DIMANCHES (oui, j'insiste bien là-dessus) c'est aussi parce que à l'aube, aujourd'hui, un DIMANCHE, donc, je vais aider mon ami Loic à déménager.

Mon ami Loic, il est super cool même si il choisi le DIMANCHE, A L'AUBE (pauvre fou) pour faire ses déménagements.

Mais ce qui est vachement bien (en plus de son sens aigu du timing pour faire des déménagements sans douleur), c'est qu'il a acheté son appartement.

Mon pote Loic, je l'admire super souvent.

Il connait des tas de trucs que je ne savais même pas que ça existait avant.

Il va à Beaubourg pour voir plus que l'architecture du bâtiment (si, si, il y va pour voir des expos aussi!!)

Il parle d'art contemporain (à titre de comparaison, je m'exprime souvent en pets de bras.)

Et il a acheté son appart'.

Alors on fête tous ça en se levant à l'aube un DIMANCHE pour porter des cartons.

samedi 23 janvier 2010

Loser / Beck



Bon, cette semaine je n'ai pas été très violent sur le chansondujour, je vous l'accorde.

En plus, là faut que je vous raconte un truc rigolo qui m'est arrivé dans le métro.

En rentrant un soir, je sentais la fatigue me faire clignoter des yeux et plonger mon nez par terre.

Pas grave! me dis-je, je suis bientôt arrivé de toute façon, et j'ai de la musique qui bouge dans les oreilles, ça va me maintenir éveillé.

Le truc bizarre c'est qu'à chaque fois que je cligne des yeux, il y a d'autres gens en face de moi.

Je suis en train de penser à une conspiration gouvernementale visant à cacher une invasion extra-terrestre d'une ampleur à faire de l'ombre à la soupe aux choux quand je me suis réveillé une station après mon arrêt.

Pas Grave! lance-je à mon for intérieur, une station, ce n'est pas loin, je fais demi-tour (en métro passke à pieds, faut pas déconner non plus.)

Je suis bien sur mon strapontin et il n'y a pas beaucoup de monde.

Je baille un peu, un métro c'est monotone.
Et pis c'est long entre les stations.

Je me suis réveillé une station après mon arrêt.

Oui.

La Lose.

lundi 18 janvier 2010

Le Petit Jardin / Jacques Dutronc



Aujourd'hui, en allant au boulot, je me suis rendu compte qu'un petit carré d'herbe bien sympathique, coincé entre deux sucres de béton de 80 mètres de haut, a disparu.

Paf, rasé, bulldozé, il y a maintenant du bitume tout noir et tout lisse à la place.

L'été, j'allais parfois manger un morceau assis sur ce carré vert.
C'est sûr que c'était pas Central Park, mais il y avait de quoi étendre ses jambes entre deux mauvaises herb marguerites.

Mais c'est sot, à la Courneuve, il y en a déjà plein du béton (et du pas beau), ça sert à rien d'en rajouter, me disais-je en voyant cette grande surface noire lisse comme un miroir.

Et pour y faire quoi?

Un parking?

Un terrain de basket pour faire plaisir aux jeunes et leur faire oublier l'envie de cramer des caisses?

Et à force de recouvrir tous les carrés verts de plaques noirs, où est-ce qu'on pourra acceuillir les ours blancs et les tigres du bengale qui viendront se réfugier?

En allant au boulot je me disais que bosser dans une ville monochrome, c'est pas franchement le truc le plus funky du monde.

En allant au boulot, je me disais que je ne voudrais pas y vivre.

dimanche 17 janvier 2010

Elenore / The Turtles



Hop, un peu de musique Californienne pour faire rentrer le soleil dans les apparts' vu le temps pourri qu'on sa tape aujourd'hui.

Un splendide ciel gris béton pour illuminer un dimanche, ça fait plaisir.

Alors je remédie à ça avec ce petit morceau pop pétillant qui me met de chouette bonne humeur quand je l'écoute et qui frémit comme une bulle de champagne.

Une chanson pour un dimanche qui va bien.

Allez, pensez pas à la reprise du boulot demain.
Pensez pas à la météo pourrie.


Alors poussez le volume de votre transistor, posez ce que vous êtes en train de faire, ouvrez la fenêtre (je sais, il fait froid, et alors?)
Remuez un peu le popotin, et savourez.

Savourez la journée, des aussi cool que ça, il y en a pas des masses finalement.

(et je vous dit tout ça du fond de mon lit avec une voix de Barry White prépubère un rhume nucléaire et la toux d'un fumeur de 13 paquets de gitanes par jour...)

samedi 16 janvier 2010

Interlude Classique : Symphonie N° 7 en La Majeur, Allegretto / Ludwig Van Beethoven



Hop, un peu de musique classique pour calmer la tempête qui s'agite sous mon crâne (non, je n'ai pas la gueule de bois, je suis malade!)

En cas de migraine, un peu de douceur fait du bien et fait dormir.

Et c'est beau.

Ce clip est le générique d'introduction d'un film incroyable qui s'appelle The Fall, réalisé par Tarsem Singh, un surdoué de l'image et produit par David Fincher et Spike Jonze que je ne présente plus, vu que ce ne sont pas des Gilbert Montagné de la caméra.

Aujourd'hui, je reste chez moi, j'oublie le métro et la foule, les banlieues et les parkings.

Aujourd'hui, je suis convalescent, je regarde des livres d'image prendre vie et j'écoute du vent dans des cordes, ça me fait pleurer.

vendredi 15 janvier 2010

Don't Worry About It / N*E*R*D




Alors je suis sûr que vous aussi, parfois, vous en avez un peu ras le pompon de l'ironie mordante et vicelarde de votre Karma.

Vous aussi, vous vous dites que parfois, cette roue du destin parait bien voilée et se fout bien de votre gueule.

Ou quand un élément qui aurait pu embellir votre journée se révèle en fait être une bonne lose à cause d'un petit détail qui chiffonne dans l'équation.

Moi, par exemple, il m'est arrivé un beau truc hier.

Hier, au boulot, on m'a demandé en mariage.

On m'a invité en voyage, et au cinéma.
On m'a proposé un restaurant et des balades, de m'épouser (oui, c'était insistant.) et de vivres pleins de trucs qui avaient l'air très chouette.

Hier, j'ai eu droit à une déclaration enflammée et des regards intenses.

Et à une main au cul.

Hier je me suis senti un peu flatté, c'est vrai.
Hier, j'étais surtout gêné en fait.

Parce que hier, il s'appelait Fred.


























Voila l'ironie mordante de mon karma pourri comme une roue de vélo voilée.

Je ne me fais pas de soucis, c'est vrai.
mais quand même, avouez que c'est légèrement injuste:

J'attends Natalie Portman, et je me colle Bernard Menez jeune.

mardi 12 janvier 2010

Tell Me it's just a rumour, Baby / The Isley Brothers



Bon, je quitte (un peu) la côte californienne, le gros son West Coast et le rock des plages pour me replonger dans la Motown.

En plus, j'aime bien le titre de la chanson, c'est vachement explicite et c'est un truc que tout le monde a déjà connu.

on a tous déjà espéré que ce n'était qu'une rumeur.

Parce que si c'était vrai, ça serait la pire mauvaise nouvelle du monde.

Et comme c'est Motown, on le dit en groovant un peu quand même parce que faut pas non plus déprimer les auditeurs.

C'était d'ailleurs la grande force du studio Motown, ce groupe d'auteurs et de compositeurs qui arrivaient souvent à trouver la mélodie qui collait parfaitement au texte.

Et ce que j'aime dans la Soul, c'est que l'on peut dire des choses tristes, mais sans avoir à hululer à la lune comme un sirkis ou un loup perdu dans la toundra.
Oui, on a le droit de dire des choses tristes dans un groove d'enfer;
On a le droit de chanter sa peine en bougeant le dutre.


Moi, il arrive parfois de souhaiter l'inverse.
Qu'une rumeur devienne bien réelle.
Qu'une impression se vérifie.
Qu'un souhait se réalise.

(Oui, parfois écouter de la musique donne des envies.)

Oui, il parait que des choses vont changer dans ma vie prochainement.

Mais ce n'est qu'une rumeur.

dimanche 10 janvier 2010

Born to Be Wild / Steppenwolf




Hop, le compte à rebours est parti!
(vous pouvez d'ailleurs le voir s'agiter fébrilement à droite, là -

Une chanson Rockènerolle sur des images de grands espaces pour se mettre dans l'ambiance.

Nous sommes 5.
5 aventuriers à partir entre le 24 avril et le 8 mai arpenter les routes de Californie, des déserts, les autoroutes infernales, les routes de bord de mer.

5 au volant d'une voiture qu'on espère décapotable, low-rider, Hummer, climatisée, ford Mustang, rose, cadillac et tout ça en même temps.

Alors pour se mettre en condition "nous sommes les aigles de la route" il faut des grosses guitares qui fracassent des gros riffs et des batteries qu'on martyrise pour déchirer les tympans. (histoire de couvrir le bruit du vent qui sifflera à nos oreilles...)

Bon, on veut se la faire à la Easy Rider mais comme je suis aussi à l'aise sur une motocyclette qu'un crapaud sur une boîte d'allumettes, je crois que la voiture, c'est mieux.

Surtout pour ma réputation.

West Coast et routes infernales, ça veut dire qu'on va se prendre pour des héros de films pendant 15 jours.

Entre Los Angles, San Franciso, Las Vegas et les milliers de Miles au milieu de nulle part qu'il y a entre, il va y en avoir des aventures à vivre.

Hell Yeah!

(Schtroumpfette, si vous avez des conseils, je suis preneur... Et où serez-vous entre le 24 avril et le 08 mai ? ... )

jeudi 7 janvier 2010

LE DUEL DE LA SEMAINE Episode 2: Melissa / The Allman Brothers




C'est reparti pour le grand duel de la semaine.

Le grand duel de la semaine, je vous le rappelle, c'est toutes les semaines Moyenbad et moi qui nous affrontons par chansons interposées sur un sujet commun.

Le Thème de cette semaine, c'est le prénom Melissa

(Encore une fois, c'est lui qui a insisté, comme si il voulait être vraiment sûr de se faire humilier...)



Melissa, ça fait nom de fille qui vous a quitté quand vous étiez à la fac.

Melissa, c'est le nom d'une fille que vous n'aurez jamais, les mecs.

Melissa, c'est un nom qui pourrait faire pleurer.

Melissa c'est le nom d'une fille qu'on voudrait aimer.

Alors comme on est des mecs, on exprime notre blues/amour/regret/chagrin (au choix) avec des guitares.

On s'exprime dans le rock.
Et la Folk aussi un peu.

C'est le coeur à nu (et pas la bite à l'air comme certains Clercs...) qu'on s'exprime.

Oubliez le sous-zouk de cette ordure de Moyenbad.

Votez pour moi et pour la Melissa qui voudrait vous aimer...

mercredi 6 janvier 2010

California Love (Feat. Dr Dre) / 2 Pac



Les amis, ce jour est un Grand Jour pour Moyen.

Aujourd'hui Moyen, Miss-E et Cousin Vincenzo Guitar-héro lancent officiellement le final countdown avant de découvrir la californie et la côte ouest des USA.

Alors boum, je m'englue avec ce son West Coast qui colle aux oreilles et je me prends à rêver d'océan, de désert, de studios à Hollywood, de gros son, de plein de trucs en fait.

Alors, bon, pour tout vous dire, on sait pas encore exactement quand on part (on a une vaaaaague idée de la période.) mais on est lancé tous les trois dans les grandes manoeuvres d'achat de billets d'avions.

Du coup je deviens tout maboule parce qu'après New York, je m'apprête à réaliser un tas d'autres rêves.

Je vais voir le désert.
je voulais voir le désert avant de mourir;
je n'ai même pas vu La Mer de Sable à Ermenonville , alors un désert...

Je voulais voir la bannière Hollywood.

Celle-là:


Et en fait, je veux traverser le désert dans une voiture (climatisée bien sûr) avec l'album Harvest de Neil Young dans les hauts-parleurs.
Une musique pareille, face à des paysages comme ça, ben je suis sûr que je vais pleurer.

Je sais, je suis une chochotte.

Je veux voir San Francisco et son Golden Gate Bridge et reprendre le chemin de Steve McQueen dans la scène de poursuite de Bullit (ou pour nos plus jeunes amis, la scène de The Rock avec Nicolas cage en Ferrari qui poursuit Sean Connery en Hummer...)

Je vais voir Mavericks.
Et pleurer devant un spectacle qui durera pour l'éternité.



je veux voir les parcs naturels, l'océan, la montagne et les canyons.

Je veux voir l'Amérique des indiens et des bling-blings.

Je VAIS voir tout ça avec Cousin Vinz' (guitar-héro, pour les filles) et Miss-E.

la Classe.













Si ça pouvait donner des idées à une petite...





























Oui, TOI, la rousse baby-sitteuse....

samedi 2 janvier 2010

My Back Pages / Bob Dylan



Avant tout, chers amis/famille/suiveursdemachansondujour/mélomanes/pirates je vous souhaite une très bonne et heureuse année.
Une année chouette, rock'n roll, musicale, pleine de rencontres, de découvertes, de films, de chansons, de sourires, de soleil, de neige (parce que c'est beau.) d'alcool, d'émotions, de bars, de gens, de chats, de canards (l'animal le plus cool du monde...) de concerts, de matchs de foot et de rugby, de Leçons de Piano (le film le plus "plus" du monde.), de Moonwalks et de riffs acérés.

Une Année comme vous la voulez.

Et comme c'est l'époque des bilans et des réflexions intenses, je me retourne sur cette année 2009 avec du Dylan dans les oreilles (forcément.)

Une année 2009 que j'ai plutôt aimé.
Pas forcément très facile tout le temps.
Une année pleine d'émotions, surtout ces derniers temps. (Marraine, je pense à toi fort!)
Mais une année qui a vu plein de chouettes trucs, ici, dans ma vie et ailleurs.

Une année de larmes, mais aussi de larmes de joie, attention!

J'ai vécu des émotions incroyables pour mon trentième anniversaire. Un anniversaire surnaturel.
J'ai été à New-York avec mes meilleurs amis du monde (moins kiddie qui m'a manqué.)
Je vis un mystère mystérieux sur mon blog avec la sympathique Schtroumpfette (qui s'auto-appelle "Grognon de Peyo", c'est classe!)

Schtroumpfette, gare à ton cul, je te démasquerai !!!

J'ai vu Prince en concert.
J'ai vu Raphael Saadiq en concert.
j'ai vu BB King en concert.
J'ai vu Prince en concert.
j'ai vu Prince en concert sous la verrière du Grand Palais.
J'ai vu Prince en concert et je ne m'en suis pas remis.

J'ai été à New-York avec ma garde rapprochée. (je sais, je l'ai déjà dit, mais franchement, c'était top.)

Une patate est née.

J'ai espéré des trucs que je n'ai pas eu mais au moins, j'ai espéré.
Et j'ai tenté.

J'ai une fois pris un RER qui était à l'heure.

J'ai reglé des trucs je crois (faut que je vois ça avec mon Psy.)
Je suis moins une dent depuis 2009.

(une grande partie de ces énènements est d'ailleurs relaté en ces pages qui occupent mes journées et qui me permettent de partager des petits bouts de ma vie rocambolesque avec vous.)

J'ai passé une bonne année 2009 en fait.
Alors j'espère que 2010 sera aussi bien...
(+ une rousse.)



(et pour vous, je vous souhaite une année atomique.)