lundi 28 février 2011

A Conspiracy / The Black Crowes



Ce week-end, c'était Lorraine en famille et c'était vraiment très bien.

Mais ce week-end, c'était aussi un petit peu nucléaire avec un temps de goulag et un froid de bison. (parce que oui, j'ai appris ce week-end que les bisons, dans l'état de l'Alberta au Canada, ils se baladent tranquilles par -40°c par troupeaux de 15.000 et ils n'éternuent même pas, les bisons.)

Ensuite le retour à Paris s'est fait sous la pluie, comme d'habitude.

Il y a une jolie constante dans mes voyages depuis quelques mois:

-Quand je suis dans le moyen de transport le plus cher du monde TGV, je sais quand j'arrive en Lorraine quand il se met à pleuvoir.
Mathématique.

-Quand je reviens à Paris, il pleut. (variante, il fait froid)

Me demandez pas pourquoi, c'est comme ça.

Alors promis, je ne vais pas m'épancher plus longtemps sur le temps, j'ai mieux à raconter et vous avec mieux à écouter, mais quand même, je voudrais pas faire mon parano mais ce matin, au moment d'aller au boulot, quand je me suis réveillé, le soleil brillait.

Et après on me dira que ce n'est pas politique?








































Et je vous rappelle, à vous Facebookiens de folaïe, qu'il existe un groupe facebook de la chanson du jour créé par mes soins, dans un pur élan Mégalo d'autosatisfaction narcissique pour se tenir informé quotidiennement de mes errements comico-musicaux versus ze life.

il est LA et je vous y invite avec joie.

jeudi 24 février 2011

Reason To Believe / Tim Hardin



Bon, je ne suis pas non plus complètement désespéré ou au fond du trou, et ce n'est pas un temps moisi qui va me faire déprimer.

Non mais.

Et si je vous dit ça, famille, amis, lecteurs, passants, Scarlett Johansson, c'est parce que j'y crois.

Peut-être qu'effectivement, je n'ai actuellement pas la vie la plus rock'n rollesque du monde et que le fait d'avoir un ciel gris-tchernobyl depuis 6 mois pourrait me faire légèrement rouspéter, mais je suis quelqu'un de confiant.

Je suis quelqu'un de parfois soupe-au-lait aussi, mais bon, c'est une autre histoire, je préfère me vendre sur des qualités fortes et rares, c'est pour ça que je suis quelqu'un de confiant!

Peu me chaut donc (saviez-vous que "peut me chaut" venait du verbe chaloir? c'est dingue.) que la Terre ai décidé de plonger dans une ère nucléaire pour nous peler les miches jusqu'au 24 juin prochain, puisque finalement tout va bien.

Et bon, je n'ai pas une vie de guitariste de The League dissolue de rockeur buriné, mais bon, elle est pas si mal entre cettechansondujourdemoi, quelques balades-photos, un comptoir et des amis.

Et ce week-end, on fête les 80 ans de ma grand-mère.
Et quand je vois ma vie, je me dis que j'ai tout à apprendre en regardant la sienne.

mercredi 23 février 2011

That Lucky Old Sun / Aretha Franklin



Aujourd'hui, j'ai entendu une chouette légende.

Elle racontait l'existence d'une espèce de grosse boule de feu qui était dans le ciel et apportait lumière et chaleur (et bonheur) au monde.

D'ailleurs, vous n'avez jamais entendu les anciens parler du "Soleil", cet objet qui (parait-il) brillait dans le ciel et que l'on voyait parfois dans certaines régions comme des îles parfumées aux jungles mauves, des empires perdus où des pyramides sont accrochées aux sommets de montagnes qui dépassent les nuages ou des déserts infinis perdus sous le ciel bleu.

Mais cette époque bénie où l'on pouvait voir la vie en couleur est visiblement révolue puisque l'on ne connait plus maintenant que le gris.

Un gris nucléaire.
Un gris de goulag.
Un gris qui punit.

Un gris comme l'ennui.

Et ce gris qui m'écrase chaque matin commence petit à petit à entamer mon moral.

un travail de sape qu'il me fait, l'animal.

Un gris qui obscurcit même l'esprit.

Du coup, je deviens faible et je fatigue et un rien me rend triste.

Le métro, les infos, le boulot.

Et en rentrant sous la gris et la pluie, j'ai ouvert ma boîte aux lettres, et j'ai pleuré (presque) tout ce que je pouvais.

Parce que dedans, il y avait un petit bout de carton.

Et sur ce bout de carton, il y avait un opéra.

dimanche 20 février 2011

Talk To Me / Bruce Springsteen




Dans mon périlleux apprentissage de la vie quotidienne, il y a des étapes plus aisément franchies que d'autres.

Par exemple, j'apprends vachement vite que ce n'est pas l'alcool qui donne mal à la tête, c'est le manque d'aspirine, que réparer des toilettes c'est un métier, que quand les amis partent, ils manquent ou alors que non, on n'explose pas si on mange un bonbon à la menthe après avoir bu du soda au cola (cette phrase était complètement politiquement correcte pour le CSA, avec aucun nom de marque.)

J'aime généralement apprendre des trucs car je me dis que ma journée, toute monotone qu'elle ait pu être, a été une journée bien remplie.

Alors je continue d'apprendre.

Comme par exemple que quand vous remuez distraitement les bras et les jambes sur de la musique forte, il faut parler aux gens qu'il y a autour de vous.

Surtout si les gens sont blonde.

lundi 14 février 2011

After The Laughter (Comes Tears) / Wendy Rene



Aujourd'hui, j'ai eu droit à tout un tas de blagues de plus ou moins mauvais goût qui m'ont fait rire.
Mais jaune.

Ca a commencé quand mon RER est arrivé à l'heure.

Je n'y ai pas cru.

Ensuite il est reparti plutôt en retard pour "défaut de conducteur" et je n'ai pu réprimer un pouffement satisfait de celui qui se fait bien avoir par une petite farce bien trouvée digne de (feu) Marcel Beliveau.

Après cette blague deux-en-un qui a certainement nécessité une infrastructure et une organisation dignes d'une tournée mondiale d'un groupe comme U2, j'ai cherché les caméras cachées quand, à plusieurs reprises, on m'a demandé l'orthographe de certains mots.

Non pas que l'illettrisme déclenche chez moi une hilarité hystérique et une moquerie dédaigneuse, au contraire, mais les analphabètes prétentieux qui se prennent pour Einstein sans savoir écrire (ou parler) une phrase en français courant auront du mal à éviter mes foudres vengeresses quand, après m'avoir pris la tête sans scrupule, on me demande si "normal prend un "e" si le mot avant est féminin?"

(je vous ferai grâce des autres apartés de cet acabit qui ont égayé ma journée parce:
-1: Vous ne me croiriez pas.
-2: Vous (et moi) n'avez pas que ça à faire.

Je me suis fait insulté sauvagement et moquer comme dans une cour de collège mais en fait non, c'est une blague!

Ah ouais?
Ben elle est pas drôle!! (connard!)

Ma journée a ressemblé à rires et chansons mais sans les chansons (ni mes rires à moi ceci dit) et je crois que la plus belle blague de la journée, c'est de voir que c'est la St Valentin.

dimanche 13 février 2011

Please Remain Calm / Cloud Cult



Ce qui a de bien avec les dimanches, surtout quand on les passe au lit pendant que le ciel gris vous tire une gueule de 3 kilomètres de long, c'est que si on veut rester enfermé chez soi à rien faire, et bien on peut, c'est permis.

Je sais pas pour vous, mais moi, parfois, j'ai vachement besoin de ne rien faire.

M'arrêter deux secondes et profiter un peu de 2-3 trucs.
Non pas que j'ai une vie atroce de mineur de fond (j'en ai la descente, c'est déjà bien) ou de métallo, mais quand même, bouffer du RER, du travail et des angoisses, ça fatigue un peu.
Nerveusement surtout.

(je précise que je n'oserais jamais comparer mon rythme de travail à celui de gens pour qui c'est vraiment intense, comme mes parents ou Caro-Magnonne par exemple, ou des ouvriers aux 3x8, des artisans sans horaires, des paysans, et tout ce que les classes moyennes et ouvrières peuvent produire de pénibilité. J'ai la chance de ne pas avoir des gros trajets -3/4 d'heures, confort- et on a déjà vu plus pénible. Mais l'usure peut avoir d'autres formes plus pernicieuses et il est évident que lutter est fatigant.)

Alors aujourd'hui, revendiquant un peu de calme, j'ai quand même poussé le volume à 11 parce qu'il ne faut pas déconner non plus.

Et aujourd'hui, je vais trouver le calme devant un match à la télé.
Comme je dis chez moi, jour de tournoi, jour de joie.

Ce qui a de moche avec les dimanches, surtout quand on les a passés au lit pendant que le ciel gris vous tirait une gueule de 3 kilomètres de long, c'est que lorsqu'ils sont finis, on est pas forcément plus reposés.

samedi 12 février 2011

All I Need is A Chance / Robert Dobyne



Ce matin, un tournevis à la main, je me disais que j'avais certainement un potentiel insoupçonné, caché quelque part (comme chercheur en physique nucléaire, pilote d'essai, designer de caddies de supermarché, décapsuleur, traducteur de notices de montage IKEA ou chanteur professionnel des Lacs du Connemara et Hit me Baby one more time en Karaoké.) qui ne demande qu'à sortir fièrement, attendant patiemment, tapis dans l'ombre de mon inconscient sauvage et touffu.

Mais évidemment, pour révéler un potentiel insoupçonné, il faut
-Avoir un potentiel Insoupçonné. Pas gagné.
-L'occasion. Mouais. Faut être patient.

Une bonne occasion de révéler ses talents cachés, c'est par exemple une urgence fondamentale qui révèle un super-pouvoir en vous (comme soulever un bus pour dégager la jambe de cette jolie brunette qui s'est fait sévèrement rouler dessus par la machine devenue folle suite à la rupture des freins -les freins des gros véhicules pètent toujours dans les descentes pleines de virages dans les films d'action, c'est d'ailleurs ce qui fait un bon film d'action- ce qui révéler une super-force) ou un contexte agité, changeant, propice à vous faire réaliser des choses que vous ne pouviez voir avant.

Et question contexte agité, changeant, je peux dire qu'en ce moment, je suis servi.

Il se prépare des tempêtes et des apocalypses dans mon quotidien, je le sens.

Mais plutôt que d'attendre ces enchaînements d'évènement bibliques à couler l'Arche de Noé et faire trembler le Golgotha avec appréhension , j'attends patiemment et serein, car je sais que c'est à ce moment-là que j'aurai une chance à saisir.

(ceci dit, roue voilée de mon destin bancal, si tu pouvais me montrer la voie pour que je puisse révéler un potentiel redoutable qui m'apportera la gloire et la fortune, ce serais bien urbain de ta part.)

J'attends patiemment, serein et, évidemment, en musique...

jeudi 10 février 2011

Fire Day / Moriarty



Je vous prie de m'excuser de cette longue absence mais j'ai vécu quelques jolis jours agités et émouvants, mais me revoilà maintenant.

Le problème quand on a des très très bons amis comme mon Hobbes, (ma Suzie Derkins devrais-je dire) c'est que le jour où ils partent dans des pays qui ont la tête en bas, on se retrouve comme un Calvin tout seul, un Spiff égaré, et ça devient moins marrant d'un coup.

Bon, je ne suis pas complètement égaré, c'est vrai, mais je suis un poil bancal quand même, mais je vais m'entraîner à marcher droit tout seul, sans trop boiter...

Parce que pendant pas mal de temps, mon Hobbes (Ma Suzie Derkins devrais-je dire) a non seulement décidé de partir découvrir une partie du monde sauvage avec moi, mais il (mon Hobbes) m'a aussi aidé à avancer dans les moments compliqués.

Parce qu'entre deux sandwichs au thon kebabs, quelques films, des parties de Calvinball, trois pas de danse et quelques balades au bord de l'eau, sous les étoiles ou en plein jour, on a réussi à partager un peu plus que des moments.

Mais ce sont des choses qui n'arrivent que quand on apprivoise des animaux sauvages ou qu'on trouve son Hobbes.

J'ai trouvé le mien.

L'avantage quand on a des très très bons amis comme mon Hobbes, (ma Suzie Derkins devrais-je dire) c'est que quand ils partent dans des pays de chameaux sauvages et de tri-nations, ils vous donnent envie de les rejoindre.

Ou au moins, d'y croire.







Ce jour est dédicacé à tout ceux qui partent en voyages, qui lâchent le quotidien pour l'aventure et se lancent dans le grand bain, même si il n'y a pas pied.

Ce jour est le jour ou Moyen aura décidé d'essayer.

samedi 5 février 2011

L'Amant Tequila / Philippe Lafontaine


L'amant téquila
envoyé par frog_40. - Regardez d'autres vidéos de musique.

A y regarder de plus près, il y a tout un tas de chouettes trucs qui font que chaque jour, la vie est une belle aventure qui vaut la peine d'être vécue.

Une chanson, par exemple.
Forcément.
Un livre.

Un match (de ce que vous voulez, mais il faut qu'il y ait ce souffle épique, cette incertitude magnifique et surtout qu'il en ressorte une émotion palpable à la vue d'une équipe de votre couleur préférée dépasser des limites pour atteindre un objectif. -et si en plus il y a bagarre, alors là, c'est le jackpot!-)

J'ai eu une semaine un peu chargée en émotions (et celle qui vient sera pas mal non plus je pense) mais il est bon de passer de la détresse et le doute à un moment calme, un demi doré à la main, à sentir une mousse onctueuse piquer légèrement la moustache.

Parce qu'on est quand même mieux accoudé à un zinc à parler de karaoké et du jeu du XV de la rose, qu'à éponger son appartement en ramassant lentement les éclats d'émail de son sanitaire désintégré au milieu de la pièce.

J'ai encore appris pas mal de chose cette semaine, sur moi-même, la plomberie et les assurances, mais ce week-end, je décide de faire une pause, un verre à la main.

Parce qu'il y a vraiment des chouettes trucs qui font de la vie une merveilleuses aventure qui vaut la peine d'être vécue.

Comme voir les étoiles briller pour la 365 millionième fois en un million d'année.

ou découvrir un nouveau bar dans son quartier, avec ses gentils patrons et sa gentille barmaid...