dimanche 31 juillet 2011

Voyous et Gentlemen. Une Histoire du Rugby par les Hymnes et les Hommes. Episode 2

Pourquoi j'aime un simple jeu de ballon...



Amhran Na bhFiann and Ireland's Call

Dans les relations étroites que peuvent nouer l'Histoire et le sport, il y a des dates qui résonnent plus que d'autres.

Le 24 fevrier 2007, L'irlande accueille l'Angleterre dans le cadre du Tournoi des 6 Nations dans l'enceinte de Croke Park, et c'est un évènement d'une ampleur nationale.

Parce que le 21 Novembre 1920, suite à l'assassinat de 14 agents Britanniques ordonné par Michael Collins, les forces britanniques rentrent dans le stade de Croke Park pendant un match de football gaëlique et tirent dans la foule.

14 morts, dont deux enfants de 10 et 11 ans et un joueur, Michael Hogan qui donnera son nom à une des tribunes du stade.

C'était un dimanche.

Un dimanche dont on se souviendra comme sanglant. A bloody sunday.

A la suite de ces évènements, les Irlandais décident d'interdire tout sport non gaëlique dans ce temple de plus de 80.000 places afin d'en faire un lieu d'expression de la culture Irlandaise et de montrer aux Anglais que les traditions et la culture sont plus fortes que l'oppression.

Mais en 2005, le stade historique de Lansdowne Road est en pleine rénovation et les fédérations de football et de rugby n'ont plus de lieu où jouer.

La fédération des sports gaëliques (Gaëlic Athletic Association) accepte donc exceptionnellement de donner l'autorisation aux équipes nationales de s'y installer pour la durée des travaux à Lansdowne Road.

Ce qui nous amène au 24 février 2007 et aux larmes de Brian O'Driscoll, de Rory Best, de leur équipe et de toute une nation...

Un moment incroyable où respect, fierté et Guinness se rejoignent pour donner un vrai beau moment d'Histoire.

Les deux hymnes de l'Irlande, le Amhran Na bhFiann (Le chant des soldats) pour la République d'Irlande et le Ireland's Call (L'appel de L'Irlande) pour tout le pays, résonnent dans les travées d'un stade qui est l'incarnation matérielle d'une blessure et d'un honneur.

Un peuple est debout, chante pour son Pays et chante pour son équipe.

Ecrasés par l'Histoire mais portés par leur peuple, les joueur du XV du trèfle fondent en larmes, à l'image de Jerry Flanery, Brian O'Driscoll, Ronan O'Gara, les légendes, Rory Best, le talonneur au gabarit d'autobus et aux yeux rougis, ou encore John Hayes, ce fermier chauve de Limerick, pilier mais soudeur avant de devenir joueur de rugby,  un mètre quatre-vingt treize et cent vingt-huit kilos, du scotch sur ses oreilles déchirées et qui pleure comme une madeleine lorsque retentissent les deux hymnes de l'Irlande.

Deux Hymnes pour montrer aux Anglais que c'est unis qu'ils vont les accueillir, dans ce stade où la haine s'est exprimée par la bouche des canons.

Un accueil classe aussi puisque le "God Saves the Queen", chanté dans un silence de cathédrale par une équipe d'Angleterre sereine et consciente du moment qu'elle est en train de vivre ne sera pas sifflé mais applaudi.

Ce qui prouve que des valeurs peuvent encore passer à travers le sport, et particulièrement à travers le rugby.

Et que ces valeurs se transmettront en même temps que l'Histoire.




On ne gagne pas des matchs avec des chants, mais on gagne le respect nous dit le commentateur, et il a raison.

Mais avec des chants, on marque aussi l'Histoire, et parfois, l'Histoire le rend bien.




Shoulder to Shoulder, we'll answer Ireland's Call... (quelles paroles incroyables.)





L'Irlande gagne ce combat grâce à ses chants.

samedi 30 juillet 2011

Battle of Summer: West Coast Hip-Hop vs East Coast Punk / Round 4




Fait incroyable, le battle of summer round 3 s'est fini sur une égalité parfaite grâce à une tricherie monumentale de mon cher ami de centrifugue.fr à faire passer Xavière Tibéri pour une joueuse fair-play un extraordinaire coup du sort...

Puisque comme il le dit, ici ce n'est pas l'école des fans, je vous rappelle donc qui est le maître ici.

Le Moyen reprend le contrôle du show pour choper tous les 10/10 et les cadeaux.
Pas de pitié, pas de répit, pas de repos.

Ouvrez vos fenêtres, le soleil est déjà haut, les filles ressortent les jupes et dansent sur mon tempo.

Centrifugue, désolé t'es dépassé, mais je t'enverrai des photos...






Comme d'habitude, les votes se font dans les commentaires de nos blogs respectifs selon que vous avez bon goût (ici) ou que vous êtes sourds (là-bas)

Ou sur les pages Facebook associées (je crois que Zuckerberg pourrait nous payer des droits publicitaires vu la promo qu'on fait pour lui...)

C'est l'été, levez les bras, le soleil est là.

jeudi 28 juillet 2011

Through any Window / Wisely



J'en vois des choses à travers mes ma fenêtre (parce que oui, dans un 15m2, on a généralement qu'une seule fenêtre, mais c'est pratique, ça va plus vite à nettoyer...)

Déjà, je vois des toits.
J'aime bien voir les toits de paris, j'ai l'impression de dominer la ville et de vivre dans un monde à part, celui des pigeons, des chats et des ramoneurs.
Et en plus, on peut voir le ciel, et parfois, quand j'ai de la chance, la nuit, je devine quelques étoiles.

Par ma fenêtre, je vois mes voisins.

Enfin, surtout ma voisine qui se fait du thé (et je sais que c'est du thé car il y a un sachet. il n'y a pas de sachet pour le café à ce que je sache!), qui aime lire allongée sur son lit, peindre des meubles en rouge et manger à même la casserole. (ce que je fait parfois aussi, mais c'est beaucoup moins sexy quand je le fais et c'est par pure économie de vaisselle.)

Je vois aussi la voisine d'en-dessous de la voisine qui lit en débardeur et petite culotte allongée sur son lit, et elle est beaucoup moins sympa à l'oeil.

120 ans à vue de nez, elle se balade en robe de chambre sur son balcon (parce que oui, elle a un balcon. Et long en plus) et rouspète contre les gens qui passent dans la rue.

Par ma fenêtre, je vois surtout des bâtiments, plutôt grands.

Mais par ma fenêtre, je ne fais que voir la vie défiler. Je ne peux pas la toucher.

mercredi 27 juillet 2011

Paranoid / Black Sabbath



Je sais, on va encore me dire que j'en fais trop, que non, la roue voilée de mon destin bancal (la pute) ne m'en veut pas personnellement, mais quand même.

Une gare RER en travaux?

La mienne.

Un gugusse qui s'amuse benoîtement à tirer comme une buse sur le signal d'alarme dans un wagon?

Le mien.

(je n'irai pas jusqu'à dire que ce genre de geste marque la ligne qui sépare l'humanité du primate, mais bon, l'auteur ne pouvait clairement pas être confondu avec Einstein ou Heidegger et Hannah Arendt quand il a ahané ses quelques borborygmes de conchylicultivé avant de tirer la poignée...)

Une station bloquée par la police pour cause de je ne sais pas pourquoi en rentrant du travail?

La mienne.

Un facteur qui louche?

Le Mien.

Un pied qui marche du pied droit dans les restes (peu digérés) d'un menu pedigree pal?

Le mien. Encore.

Alors on va encore dire que je suis un psychopathe paranoïaque, mais il me semble que là-haut, le grand tout qui régit la mécanique (certainement complexe, je le concède) de notre espace-temps (et qui n'existe pas bien qu'il soit cruel) m'en veut un tout petit peu.

Et hier, mon RER m'avait promis un arrêt à ma gare du boulot.
Il s'est arrêté une station après.


















Et comme je suis à la pointe de la technologie des communication malgré mes lacunes en chinois-binaire, je vous rappelle que vous pouvez rejoindre la page de lachansondujour sur facebook pour soutenir cette cause qui mérite franchement plus d'exposition médiatique (non?) en cliquant sur le j'aime là-haut à droite ou en rejoignant ce lien-là: LIEN

dimanche 24 juillet 2011

Voyous et Gentlemen. Une Histoire du Rugby par les Hymnes et les Hommes. Episode 1

Le Rugby est un sport qui peut me donner des émotions indescriptibles.

Car depuis son invention un jour de pluie, forcément, en 1823 par le jeune William Webb Ellis, il reste ancré profondément dans des valeurs et des traditions fortes.

Un sport marqué par l'Histoire, où se traduisent sur un pré vert toute la fierté de peuples et de nations.

J'ai un respect sans limite pour ces joueurs qui rentrent sur le terrain.

Parce que pour se dire qu'on va passer 80 minutes à vivre l'enfer avec les coups, les plaquages, les chutes, les tampons, les raffuts venus d'ailleurs, les courses qui brûlent les poumons sur 40 mètres avec un mec de 90 kilos lancé à pleine vitesse pour vous intercepter, il faut vraiment aimer son maillot...

Comme la Coupe du Monde arrive à grands pas, je me suis mis en tête de vous faire partager ce que j'aime dans ce sport à travers certains hymnes et certains hommes, qui ont participé à l'Histoire de leur pays en jouant à un simple jeu de ballon...

Pour ce premier épisode, Honneurs aux Champions du Monde en titre:

L'Afrique du Sud (aussi appelés Springboks, en hommage à cette petite gazelle bondissante qui orne leur maillot vert...)

L'Hymne.

Nkosi Sikelel'iAfrika/Die Stem



Peut-être le plus bel Hymne du Monde.

J'ai toujours un petit frisson lorsque je vois l'équipe sud-africaine chanter cet hymne.
Car longtemps, les Boks représentaient l'Apartheid. Et voir maintenant des joueurs blancs entonner les strophes en Zoulou et les joueurs noirs reprendre les strophes en Afrikaans, la langue des Boers, la langue de la honte et des tortionnaires avec la même foi en leur pays, ben ça me fait pleurer.

(ou, je sais je suis une chochotte.)

L'Homme.

Je pourrais parler de François Pinaar, évidemment.




Capitaine des Boks champions du Monde en 1995.
29 sélections, 29 fois capitaine.

Mais vous en avez déjà souvent entendu parler, et le film Invictus de ce bon Clint Eastwood résume assez bien l'histoire (même si il omet sottement la crise d'intoxication alimentaire qui a touché l'équipe Néo Zélandaise en finale -et qui les a obligé à courir les fesses plus serrées que d'habitude- suite à probable empoisonnement causé par une serveuse nommée Suzie. Et le fait que les français se sont fait voler leur demie-finale contre les boks, mais bon, je ne vais pas revenir dessus...)

Il est difficile de faire plus fort en terme d'évènement historique traduit sur un terrain de sport que ce président qui décida de faire du capitaine de l'équipe nationale de rugby un leader pour unifier son peuple.

Et en relevant le défi, François Pienaard dépassera le statut de simple capitaine. Il ouvre la voie d'une ouverture, d'un nouveau départ et surtout montre qu'un maillot peut unifier, après avoir divisé pendant de longues années...


Je vous présente Victor Matfield.


Deuxième ligne de 2 mètres, 108 kilos.

105 sélections en Equipe Nationale.

Une légende sur lesquels les Boks pourront compter pour tenter de garder leur titre en Nouvelle-Zélande du 9 septembre au 23 octobre prochain...
















En cadeau:



Nous sommes en 1995.
80 minutes plus tard, François Pinaar se présentera un genou à terre devant Nelson Mandela.
Celui-ci le relèvera en lui disant "merci pour ce que vous avez fait pour votre pays" en lui tendant la coupe.
En acceptant le trophée, Pinaar répondra, "merci à vous, pour notre pays."

samedi 23 juillet 2011

Call me Al / Paul Simon



J'ai entendu cette chanson aujourd'hui, accoudé au bar d'un pub parisien, une pinte de Killkenny dans la main et à parler d'Angleterre, d'Ecosse et de chansons avec la serveuse aux cheveux roux.

Il suffit parfois de peu pour se sentir heureux.

Il suffit d'une chanson et de donner son nom.

Call me Moyen.






























Là, je vous conseille sérieusement de pousser le volume à 11 (et les meubles pour faire de la place) et de vous déhancher à faire peur à la voisine d'en face.

vendredi 22 juillet 2011

Battle of Summer: West Coast Hip-Hop vs East Coast Punk / Round 3








Pour la troisième reprise du Battle of Summer qui vous tient en émoi chaque semaine (et j'en profite pour vous rappeler de filer fissa plus vite que ça sur le site centrifugue.fr pour vous instruire un peu, vous émerveiller les yeux et découvrir l'adversaire de Moyen dans ce combat qui ne fera pas de tier-kar.) j'ai décidé de continuer à jouer les gangstas.

Frapper fort dans le sternum, uppercut à l'estomac avec cette basse qui tabasse.

Le beat te colle au mur, Gwen, et cette moustache (dont tu es secrètement jaloux, je le sais) fini de t'achever pour t'emporter corps et biens et ne pas rendre ta dépouille.

Cet été, en attendant la coupe du monde de Rugby, le All Black ce sera moi, et je vais te cracher tous mes Hakas.









Les votes, comme d'habitude, dans les commentaires des pages concernées ou sur nos pages facebook respectives...

mercredi 20 juillet 2011

Blue Eyes Crying in the Rain / Willie nelson



Ceci est une histoire vraie, et c'est pour ça que j'aime la raconter.

En sortant du métro aujourd'hui, je suis tombé sur un spectacle qui m'a ému.

Une jeune fille en pleurs.

Elle semblait vraiment bouleversée et je me suis alors demandé ce qui pouvait la faire pleurer à ce point.

Une mauvaise nouvelle terrible comme la perte d'un être cher, comme ça, brutalement en plein mois de juillet à quelques jours de son départ en vacances?

Une journée horrible au travail entre ce patron despotique qui lui hurle dessus et ce collègue libidineux, gras, poisseux et vulgaire qui n'arrête pas d'essayer de lui toucher le cul à chaque fois qu'il s'approche d'elle?

Une rupture affreuse, pleine de larmes, de café froid et de mégots de cigarettes écrasés au fond des tasses. Une rupture qui sent le tabac et l'endive amère. Une rupture d'une incroyable laideur, certainement, aussi laide que cette fille est jolie, parce que le garçon n'avait aucune classe et n'était finalement que goudron?

Pourquoi pleurait-elle?

Et en me rapprochant des marches sur lesquelles elle se trouvaient, j'ai remarqué qu'elle cherchait quelque chose.

Elle replaçait ses cheveux en arrière régulièrement, presque mécaniquement, pour se dégager la vue (et déjà que les yeux pleins de larmes, c'est pas facile pour voir, mais alors plein de cheveux, c'est pas mieux.)

Et presque arrivé à sa hauteur, elle s'est relevée d'un coup, tenant dans la main son précieux butin.

Un talon de chaussure.

Ses jolies chaussures étaient rouges et trempées et il manquait un talon à l'une.

Elle a respiré un grand coup, sans doute pour effacer cette journée qui devait se trouver à mi-chemin entre ce que j'avais imaginé et ce talon cassé et elle est repartie toute droite et pieds nus.

Et comme elle était rusée, elle a utilisé la pluie qui tombait pour cacher ses larmes qui coulaient.

mardi 19 juillet 2011

Locked Inside / Janelle Monae



Aujourd'hui, je suis resté coincé quelques minutes dans un ascenseur.

Je précise tout de suite et à toute fin utile (et en gardien du bon goût musical): Non, on n'est pas en apesanteur et non, on ne voudrait pas que les secondes soient des heures!


Quelques minutes seulement et pourtant, j'ai vu le temps passer.

J'avais même déjà gravé un petit bâton sur le côté de la cabine pour commencer à compter les jours et ne pas perdre la notion du temps.
(et dans le cas où une équipe de secours retrouverait quelques mois plus tard mon squelette à genoux, les doigts encastrés dans le mur à tenter de gratter d'abord la paroi en métal, puis le béton armé sur 1m20 d'épaisseur pour trouver le salut dans l'immeuble d'à côté, ils auraient eu une idée du drame Crusoesque qui s'était joué ici, loin de toute civilisation, au milieu du grand nulle part, océan de couloirs...)

J'ai eu le temps de repasser toute ma vie en revue et de pleurer sur mes erreurs, de faire mon testament, faire du feu, lancer des SOS en morse puis en hurlant à la mort hélant des navires de passage, de commencer à boire ma propre urine pour ne pas mourir déshydraté (et elle a le goût de la bière, c'est très étonnant) et je me préparais même à faire le deuil de certaines parties de mon corps que j'étais prêt à sacrifier (et garder l'autre pour demain) afin de pouvoir répondre à mes AJR* prescrits sur mes paquets de céréales.

Et dans ce moment de solitude pesante, loin de tout, alors que je sentais déjà ma barbe toucher mes abdos en béton aussi armé que les murs qui m'emprisonnaient qu'on voit quand même un peu, j'ai décidé d'accepter l'inéluctable.

J'ai attendu la fin, apaisé, heureux du chemin parcouru (bon, j'ai quand même tambouriné comme un malade avant, histoire d'être sûr que l'inéluctable ne pouvais pas être élucté.)

Et alors que tout espoir était perdu (et que je sentais -vraiment- le besoin d'une douche) l'ingénierie moderne m'a ramené vers la lumière et l'ascenseur est parti comme une flèche d'argent, là-haut pour m'amener à mon appartement. (je me demande si ce n'est pas un alexandrin, ce qui serait méga-classe car non prévu...)

Et je peux maintenant me vanter d'être un réparateur d'ascenseur.

Il suffisait de re-appuyer sur le bouton.




*Apports Journaliers Recommandés. Vous ne mangez pas de Chocapic?



















PS: si ça devait se reproduire à l'avenir, vous grande roue voilée de mon karma bancal, toi grand manipulateur qui n'existe pas et qui est très cruel, ce serait plutôt sympa de me faire accompagner de la jolie et douée Janelle Monae.

dimanche 17 juillet 2011

Let's Go Everywhere / Medeski, Martin & Wood



L'avantage d'habiter dans un appartement de 17m2 qui prend des allures de Rubik's Cube géant chaque fois qu'il s'agit de dresser la table, c'est qu'il donne envie de voyager.

Et il suffit parfois d'un métro et d'une paire de jambes pour se retrouver en contrée exotique.

Comme à Pyrénées, qui vous conduit aux parcs des Buttes Chaumont et de Belleville.

A Arts et Métiers qui ressemble à l'intérieur du Nautilus.

A Strasbourg - Saint Denis qui ne vous amène pas au pays de la choucroute mais à celui du curry et des saris au passage Brady.

A Monceau, on va au parc du même nom pour y voire une pyramide qui n'a (presque) rien à envier à celle de Gizeh.

En attendant de repartir vers de nouvelles aventures dans des contrées éloignées et désolées (et elle devraient arriver vite) je me dépayse en arpentant la ville où j'habite.

Car quand on y est, on est partout.

samedi 16 juillet 2011

Let Me Know / Mayer Hawthorne



Comme je suis un incorrigible curieux avide de connaissances, il y a plusieurs chose que j'aimerais savoir.

Des questions toutes bêtes que je me pose tous les jours et qui touchent souvent aux mystères les plus profonds de notre univers mais dont je n'ai malheureusement toujours pas trouvé les réponses.

Elvis est-il toujours vivant?
Comment marche un flux RSS?
Qui était le masque de fer?
Y-a-t-il de la vie sur une autre planète?
Quelles sont les vraies recettes de l'Ice-tea et du Nutella?
Où vont les eaux bleues du Tanganika?
Les grues de chantiers peuvent-elles être considérées comme des oeuvres d'art?
D'où venaient les idées de Picasso?
Batman est-il plus fort que Iron Man?
Qui est Kayzer Söze?
Pourquoi faut-il aller là où il fait si froid pour voir des Ours Blancs (et ne me répondez pas le Zoo ou "c'est la nature" ces réponses ne seront pas acceptées...)
Le XV de France sera-t-il champion du monde de Rugby le 23 octobre 2011?
Pourquoi la bière est-elle meilleure que la Perrier?
Pourquoi tous les tabacs de Paris ont été rachetés par des chinois?
Qu'est-ce donc qu'une bielle?

Et j'en encore plein des comme ça, mais je les réserves pour plus tard.

Je vais déjà essayer de répondre à celles-ci.






















Et je vous rappelle que vous pouvez toujours participer au round 2 du battle of summer en votant pour votre son préféré ici ou

vendredi 15 juillet 2011

BATTLE OF THE SUMMER / ROUND 2



Je vous rappelle que le Blog Centrifugue et moi-même nous affrontons tout l'été en marge d'un petit dossier de mon cru sur Dr Dre, le maître du son west-coast de la planète hip-hop à coups de musiques hip-hop west-coast (pour ma part) et punk/hardcore east-coast (pour le camp d'en face).

Les votes se font dans les commentaires de nos sites respectifs,  ou pour ceux qui y ont accès, sur le sondage proposé sur nos pages FB.

Le premier battle s'est donc achevé sur la victoire de Moyen-moi par le score de 4 à 3 sur la page facebook dédiée...

Je relance donc la Battle de l'été qui va vous tenir en haleine avec plus de force qu'une étape de montagne du Tour de France en proposant un thème:

La vie de quartier / le voisinage.

Les morceaux de rap sont souvent des petites chroniques sur le quotidien et la vie de tous les jours, relatés avec plus ou moins de classe et d'élégance il est vrai.

Pour décrire le quotidien de Compton ou South Central quand on est un rappeur qui s'est inventé une vie de gangster, on utilise le plus de grossièretés à la minute possible.

Et il arrive souvent que ça sonne bien.

Cypress Hill, groupe de légende Californien composé de membres d'origines latinos ou Italo-Américaine vous explique avec un beat qui colle au mur ce qu'est la vie de tous les jours sous le soleil de L.A...



Mon Bon ami de Centrifugue, je te défie.
Et je te mets au supplice de trouver de quoi lutter contre ce beat lourd comme un tracto-pelle et qui transporte immédiatement dans une décapotable en balade dans la cité des anges...


Let's Fight!

jeudi 14 juillet 2011

Le Bal Perdu / Bourvil



Aujourd'hui, c'est 14 Juillet, et ça veut dire cotillons, défilés, feux d'artifices et surtout baloches.

Le 14 Juillet, c'est le jour de gloire de tous les sapeurs-pompiers du pays.

Et pendant que l'on se souvient de la fête de la fédération du 14 juillet 1790 (et non de la prise de la Bastille un an plus tôt, tas d'ignorants qui a préféré aller danser plutôt que de suivre les cours d'histoire) en faisant défiler des canons, je préfère me retrouver sous des guirlandes de guinguettes à danser sur des chansons populaires.

Les groupes de bals se sentent alors investis d'une foi inébranlable chevillée au corps: faire danser et chanter le français joyeux et permettre aux soldats du feu (joyeux itou) de jouer les séducteurs de casernes avec leurs uniformes clinquants.

(La différence entre le pompier et le marin se situant évidemment au niveau du ponpon, plus facile à trouver toucher chez l'un que chez l'autre.)

Et je dois avouer que je suis plutôt bon client de ces ambiances généralement bon enfant qui vous permettent de voir du bleu-blanc-rouge sans que ce soit à un défilé frontiste, de parler à tout le monde, de danser sur du Michel Sardou Sardur et de se dire qu'un feu d'artifice en plein été est un plaisir trop rare.

La seule question que je me pose, c'est pourquoi à tous les baloches que j'ai fais, tous les groupes que j'ai vu jouer ont, à un moment ou à un autre, joué "ça (c'est vraiment toi)" de Téléphone?

Une autre règle immuable des bals et du 14 juillet...

mardi 12 juillet 2011

It Wasn't Me / Lou Reed & John cale



Ce message est une réponse à une petite note que j'ai trouvée un jour scotchée dans l'ascenseur de mon immeuble.

Alors je tiens tout de suite à préciser: Ce n'est pas moi le sombre ignorant au QI de bulot mort qui ait balancé de la peinture dans la grande poubelle à recycler le carton et les sacs en plastique. (Avec un couvercle jaune.)

Je trie (à peu près) mes déchets, je n'ai pas fait de peinture depuis des lunes et des lunes et si j'en faisais, je n'aurais pas l'idée saugrenue toute droit sortie d'un cerveau d'analphabète congénital de jeter la fin du pot dans une poubelle sous prétexte que je ne sais pas quoi en faire.

Et par la même occasion, vu que je suis chaud, je tenais à préciser deux-trois points.

Je ne suis pas responsable de la déforestation, ni de la disparition des baleines et des ours blancs.

Je n'ai rien à voir avec l'invention de cette idiotie de Paris-Dakar ou le naufrage de Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique au printemps dernier.

Je n'ai pas un excédent carbone à faire tousser toute la forêt Amazonienne plus celle de Rambouillet.

Alors je tiens à préciser aux empêcheurs de tourner carré, clients comme moi au franprix d'à côté que ce n'est même pas la peine d'essayer de me culpabiliser en me faisant remarquer que j'achète des gobelets en plastique en non en carton recyclé issus du commerce équitable pour mon prochain pic-nic.

Le scooter bruyant sur lequel ils partent gaiement ne fonctionne pas avec des pédales à ce que je sache.

(non mais!)






































Note de Moyen: ça fait du bien de s'énerver contre des gens qui veulent défendre une bonne cause...

lundi 11 juillet 2011

Sing, Sing, Sing / Louis Prima



Dans mes moments d'égarement quotidiens, il m'arrive parfois de déraper légèrement et de me mettre à fredonner à voix presque haute la chanson qui passe dans mes écouteurs greffés à mes oreilles quand je suis dans le métro.

Et là, je n'ose imaginer la réaction des gens dans le wagon qui doivent se dire:

-1: "pas de bol, encore un qui n'est pas tout seul dans sa tête et faut que je me le coltine. J'espère qu'il descendra avant réaumur-sebastopol."

-2: "Déjà qu'on se tapait les joueurs d'accordéon roumains et les saxophonistes atones, si en plus on doit se manger les recalés de la Star Académy ou de N'oubliez pas les paroles, je vais finir par porter plainte à la RATP"

-3: "Il a l'air amusant ce jeune homme qui doit certainement avoir des déficiences mentales à fredonner de telles daubes en public. C'est bien qu'il se sente à l'aise"

-4: "Quel bon goût il a! Dans la lutte contre la morosité, il y a toujours un Moyen..."

Alors évidemment, dans la majorité des cas, je ne me rends même pas compte de ce qu'il m'arrive puisque soit on est le matin est j'ai la tête au fond du fion, soit on est le soir et j'ai la tête comme un melon.

Et à force d'arpenter les couloirs du Paris souterrain avec mon casque vissé sur les oreilles, il arrive des accidents auditifs incontrôlés comme celui de chanter fort (et parfois) faux du Neil Young ou Jay-Z (oui, j'aime les grands écarts artistiques.)

Le danger à chanter à son insu en public, c'est de non seulement se ridiculiser sur ces performances vocales et son oreille de tracto-pelle, mais c'est surtout prendre le risque de révéler au monde les faiblesses de la playlist de votre IPod.

Ces chansons ridicules ou pourries que vous aimez en cachette.

Ces chansons qui, par un hasard affreux, se retiennent le mieux et se chantent avec le plus d'entrain.

Mais chanter dans le métro est finalement un assez bon remède pour oublier la journée qu'on va/a passé et mon prochain challenge sera qu'un jour, dans un wagon bondé, quelqu'un reprenne avec moi une chanson que je fredonnerait sans m'en rendre compte.

vendredi 8 juillet 2011

BATTLE OF THE SUMMER / ROUND 1

                                                                             ça, c'est un dessin de mon ami Gwendal!

Je vous avais déjà dis tout le bien que je pensais du superblog de mon ami Gwendal.

Des tonnes d'informations pour briller en société, des litres de couleurs pour s'esquinter les yeux et surtout du bon son.

Bon, il faut avouer que l'animal a parfois tendance à légèrement exagérer sur la fréquence démoniaque des batteries martyrisées et le volume sonore de ses chansons de jeunes anarchistes révoltés, mais de manière générale, il détartre bien les oreilles quand même.

Il m'accueille pour quelques temps dans sa périphérie dans le cadre d'un dossier de mon cru sur Dr Dre, rappeur-producteur Californien, pur produit de L.A. et du soleil funky et accessoirement le maître en matière de beat qui tue.
Et un de mes rappeurs préférés.

A faire côtoyer des rappeurs et des punks, forcément, ça dégénère.

Et l'inévitable est donc arrivé, un battle titanesque que vous pourrez suivre tout au long de l'été comme un gigantesque feuilleton dont les rebondissements, on l'espère, feront pâlir d'envie les scénaristes de Plus Belle La Vie et de Dallas.

La règle de la guerre du jeu est simple: pas de quartier, pas de prisonnier.

Nous vous invitons à voter pour votre chanson préférée, soit dans les commentaires des blogs respectifs, soit sur la page facebook qui y est associée et dont on vous donnera le lien.
Les votes seront serrés, nous nous en doutons, ils vous arracheront le coeur car vous ne saurez que choisir, mais au moins, ça vous fera un échauffement avant 2012 Secret Story.

Et c'est donc Gwendal qui a lancé les hostilités avec un son East-Coast à faire tourner le lait des vaches et péter les dentiers des mamies.

ON écoute là pour se faire une idée du carnage:

Je vais donc répondre avec une chanson West-Coast.

Le rap west-coast, c'est le soleil, les beats qui collent au mur, les mélodies entraînantes qui font danser, les refrains chantés, les voitures montées sur des vérins hydrauliques, les filles en maillot et les insultes lancées au LAPD...

Mais c'est surtout une grosse dose de fun pour danser en soirée et chanter presque aussi bien que Julien Clerc que la vie est belle en Californie...

Et tout ça est réunis dans ce groove nucléaire qui va renvoyer les punks chers à mon adversaire à la clochardisation dont ils n'auraient jamais dû sortir...

jeudi 7 juillet 2011

Daylight / Bobby Womack



Il est bon d'être réveillé par les rayons du soleil le matin.

Vous êtes encore enfouis sous la couette, engourdis dans un rêve qui vous laisse un sourire béat et un filet de bave au coin de la bouche et l'air du matin vous chatouille les pieds.

Ce matin, je parcourais des étendues sauvages habillé en Sherlock Holmes (oui, bon, je fais des rêves parfois bizarre, et alors?) et j'avais une conversation avec Chewbacca qui rompait tous les bâtons (promis, la prochaine fois que je vais chez mon psy, je lui parle de ce rêve qui pourrait vous effrayer un poil mais qui me semblait bien agréable quand même)

Et en plein milieu d'une explication d'une précision d'horloge atomique sur un sujet que j'ai totalement oublié, alors que je m'apprêtais à lancer ma célèbre phrase de détective du Baker Street ("Bon sang mais c'est bien sûr!", je crois ou "zut alors!", je ne me souviens plus bien...) la douce chaleur de notre étoile jaune est venue pour me réveiller.

Et je me suis dit que c'était le plus chouette réveil du monde.

J'étais heureux en me brossant les dents car la lumière me faisait le même effet qu'une douche sous les alizés des îles perdues dans des paradis bleus.

Et 30 minutes après mon réveil de nouveau-né, alors que je me préparais à partir pour une nouvelle journée sous le soleil, mon réveil à sonné.

Et là, je me suis souvenu combien j'aimais le jour.

Sauf quand je voudrais qu'il fasse encore nuit.

C'est décidé, l'été, ça pue.

Il fait jour bien trop tôt.

mercredi 6 juillet 2011

Pressure and Time / Rival Sons



Quand on commence à s'enfoncer sérieusement dans la trentaine et qu'on est toujours au stade flou du "qu'est-ce que je vais faire quand je serai grand?" il y a une horloge biologique parlante qui vous hurle dans la tête que vous êtes bien en retard et qu'il ne faudra pas pleurer quand on ne vous paiera pas vos heures sup' ou quand votre rencard se sera fait la malle avec le(la) serveur(se) du bar.

Une horloge sadique comme un compte à rebours de bombe nucléaire alors qu'il ne reste au héros que 37 secondes pour sauver le monde.

C'est pas pour me mettre la pression, mais là il me reste moins de 37 secondes.
le seul avantage c'est que ce n'est pas le monde que je dois sauver mais l'avenir radieux que je m'imaginais, dans un jardin avec une famille et un chat, un parasol, une glacière et un transistor à piles.

Et la perversité du compte à rebours, c'est qu'il n'offre aucune alternative: il faut être à l'heure.

Déjà que je dois me concentrer pour ne pas louper mes avions vers la Californie trains...

Donc là, je me sens légèrement à la bourre vu que non seulement je suis bel et bien dans le stade flou du "qu'est-ce que je vais faire quand je serai grand?" mais en plus, plus je suis grand, moins je sais.

Comme on ne peut pas remonter le temps, autant l'utiliser intelligemment.

En fouillant les petites annonces?
En cherchant à inventer son métier?
En écrivant le prochain succès cinématographique planétaire?

Et pourquoi pas en reprenant mes études, pour enfin devenir grand?









PS : Il est évident que ce n'est pas en écoutant du rock'n roll Californien qui ressemble à du Led Zeppelin anglais que je vais trouver la réponse.

Mais au moins, ça aide à passer le temps quand on est grand.

mardi 5 juillet 2011

That Old Feeling / Chet Baker



Il faisait beau alors je me suis baladé le long des quais de Seine aujourd'hui.

Et entre deux beats west-coast et trois riffs de guitares acérés, je me suis rappelé combien il pouvait être sympa d'écouter une trompette joyeuse quand on se balade dans Paris.

Alors pendant que votre voisin chante du Renaud à tue-tête ou que la radio de votre camping vous légumise avec le dernier tube de l'été en date, je vous conseille de prendre vos jambes à votre coup et de filer le plus rapidement possible au restaurant "autour de midi" à Montmartre et qui fait aussi office de caveau jazz.

Les mardi, mercredi et jeudi, l'entrée est de 5 euros, consommation comprise et il y a des jams session et le week-end, c'est 16 euros, consommation comprise, avec un vrai Jazz Band qui joue.

C'est beau comme à St Germain


On dirait la cave de mes parents à Toul-c'est-Cool.


Il y a une ambiance feutrée et décontracte comme au temps de Boris Vian et Miles Davis, les patrons sont adorables et ceux qui veulent tenter le resto pour un évènement spécial, sachez qu'on y mange comme au Fouquet's avec une carte des vins qui ressemble à une carte au trésor.

L'ambiance feutrée, cool et classe c'est là : autour de midi

J'y suis allé une fois avec la Caro-magnonne et papa gaston et même si j'étais très très fatigué, j'ai adoré l'endroit.

Parce que c'est archi-codé.
Ici, on est pas à un match de foot ou à un concert de jeunes rockeurs mangeurs de serpents et/ou reptiles, on applaudit pas n'importe quand, on ne chante pas avec le chanteur, on ne hurle pas de ouaiiiiis, à poil ou enculés.

On applaudit à des moments très précis, on écoute religieusement chaque musicien y aller de son petit solo et on boit son verre de bière/whisky/vin avec la satisfaction de faire partie d'une élite. D'un réseau de l'ombre, presque clandestin qui se réunit secrètement sous la chaussée parisienne pour partager ensemble un moment qu'on ne veut pas voir révélé au monde.

Dans une cave de jazz, on se sent résistant, on se croit plus intelligent, lettré, cultivé et à part pour le prix d'un demi.

C'est presque paranormal car on y croise souvent des fantômes. Sauf qu'ici, les spectres sont des notes de musique qui flottent dans l'air sans chercher à vous effrayer.

Je compte rapidement me mêler de nouveau à ce réseau secret qui se cache des regards et des oreilles pour vivre un moment volé au temps.

lundi 4 juillet 2011

Paradise City / Guns N' Roses



Ce qu'il y a de bien quand vous ne partez pas en vacances quand tout le monde s'en va se brûler les épaules sur une plage surpeuplée comme un périphérique à 19 heures, c'est que du coup Paris devient une ville vachement plus agréable.

Il y a de la place dans les RER.
A tel point que parfois, aux alentours du 15 août, aux heures de pointe, on peut même trouver une place assise.

Les rues se vident aussi et il devient possible de traverser sans risquer sa vie.
Et on entend moins de klaxons.

On galère moins pour choper un taxi quand on rentre saoul fatigué à 3 heures du matin les week-ends.

Les terrasses des cafés ne ressemblent pas aux plages de la côte d'azur et on peut boire un coup sans craindre de coller son coude dans l'oeil du voisin.

Les gens qu'on croise en se baladant sont souriants. Normal, ils ne sont pas parisiens, ils sont touristes.

Bref, Paris est alors un vrai petit coin de paradis, beaucoup moins agressive et exigeante.

Mais surtout, l'avantage de ne pas partir en vacances quand tout le monde s'en va se brûler les épaules sur une plage surpeuplée, c'est que quand vous partez, tout le monde est revenu.

C'est alors le reste du monde qui vous appartient...
















Je vous avais déjà dit tout le bien que je pensais du formidable blog "Centrifugue" tenu par un formidable camarade à moi.

Un blog où on apprend plein de trucs passionnants sur les sujets les plus divers, allant de la culture sous toutes ses formes (BD, musique, cinéma) à la biologie en passant par des sujets de société.

Et mon ami génial qui nous inonde régulièrement de guides, dossiers et interviews en tout genre propose un vrai travail journalistique avec des analyses de fond et une recherche documentaire approfondie.
Un truc de pro, quoi, bien loin de ces blogs fades où des gugusses vous font des papiers sur rien en exposant de manière très égocentrique leurs goût musicaux de manière quotidienne...

Je ne peux donc que vous inciter à aller y faire un tour, ça vaut le déplacement, surtout qu'en ce moment, il y a un mec moyen super qui propose un guide qui prendra des proportions épiques puisque divisé en 5 parties sur Dr Dre, grand gourou du Hip-Hop west-coast, producteur légendaire et maître du beat qui cartonne les oreilles.


On clique ici pour s'accorder au son west-coast en ces temps estivaux qui raccourcissent les jupes des filles et enlèvent les toits des voitures

Et pour se cultiver et briller en société ou à la machine à café, hop on file direct dans l'univers complexe et passionnant de centrifugue: Là!

dimanche 3 juillet 2011

Special Anniversaires de la Chanson du Jour et de Moyenman lui-même

Cela fait maintenant trois ans que ce modeste blog existe miraculeusement.

Trois ans à vous proposer quotidiennement régulièrement un florilège de ce qui passer dans mon IPod et dans ma vie.

Je l'avais lancé au départ un peu comme une blague et je dois avouer que trois ans plus tard, je ne suis pas mécontent du chemin parcouru par la chanson du jour et du chemin qu'elle m'a fait parcourir.

Alors j'ai décidé de fêter ça le jour de mon propre anniversaire, parce que lachansondujourdemoi m'accompagne tous les jours ou presque.

Et me donne pas mal de coups de mains.

Pour l'occasion, je vous propose donc non pas une chanson mais une playlist de mes chansons préférées d'anniversaire...

Happy Birthday / Marilyn Monroe



Peut-être la plus triste version de "Happy Birthday" du monde.
Parce que là, elle croit encore que Le Président s'enfuira un jour avec elle.
Elle a une robe qui laisse clairement voir ses intentions, elle a une voix qui trahit ses espoirs mais Le Président préférera se moquer d'elle.

Birthday Party Grandmaster Flash and the Furious Five



Parce qu'un anniversaire, c'est une fête.
Une fête, c'est en musique.
La musique, c'est pour danser.
(Et un bon Hip-Hop old school, ça fait groover...)

Birthday / The Beatles



Parce que je ne peux concevoir de fêter la chanson du jour sans un titre des Beatles.
Ils étaient là avant et ils seront là après.
Eux n'auront jamais à fêter d'anniversaire, car ils sont immortels...

Birthday / The Sugarcubes



Björk était toute jeune et faisait des trucs encore à peu près audibles.
Il est bon d'entendre une voix claire comme un Fjörd quand la sienne devient celle d'un caillou avec le temps qui passe.

Happy Birthday Blues / BB King



Parce qu'il faut l'avouer, vieillir fait déprimer.
Mais vieillir fait aussi relativiser.
Alors il faut écouter les ainés, surtout quand ils jouent comme BB King...

Voilà de quoi passer une journée de fête et de soleil.

Je vous remercie tous, amis lecteurs, pour votre fidélité, je vous remercie tous amis tout court, pour votre présence.

Je vous laisse, j'ai des chansons à écouter pour me préparer à ma nouvelle année...
















PS: Et vous, quelle est votre chanson d'anniversaire préférée?
Et quel est votre plus bel anniversaire? Ou le pire?

J'attends votre meilleurs titres et vos plus belles anecdotes...

samedi 2 juillet 2011

La Baston du Jour : mangerbouger VS Move Your Body

Dans la série "comment remplir son rôle de responsabilité publique en éduquant ses concitoyens" je vous présente les campagnes de sensibilisation pour une alimentation saine et un exercice quotidien.

Depuis quelques temps, on voit fleurir des campagnes publicitaires destinées à nous rappeler que manger du vert et courir dans la rue est plus sain que se gaver de pizzas en restant avachis sur son canapé comme Jabba the Hutt.

Outre la pertinence aigüe et la subtilité fine de ce genre de projet, il est amusant de noter comment la forme du discours de sensibilisation peut varier d'un pays à l'autre.

En France, nous avons droit depuis quelques années aux spots mangerbouger qui mettent en scène des personnage rigolos en forme de concombre ou de plaques de beurres qui nous expliquent à grands renforts d'effets dramatiques à effrayer un gosse de 4 ans que manger sain, c'est bien (et que le concombre est plus sympa que le plaque de beurre, ce qui en soi est une ségrégation totale.)



Et pour toucher les adultes, on oublie les cartoons et on opte pour une campagne plus feutrée, remplie d'effets graphiques tendances et de scènes de la vie quotidienne qui vous montre que sans que vous le sachiez, ben vous bougez déjà.

En gros ça donne envie de zapper sur son canapé affalé comme un loukoum.



Et pendant ce temps, aux Etats-Unis, Michelle Obama se lance dans le même type de campagne.

Mais déjà, je trouve que Michelle Obama, ça sonne mieux que PNNS (Programme National Nutrition Santé) ou "ceci est un message du ministère de la Santé" ça fait plus glamour et moins big brother.

Ensuite comme Michelle Obama est une femme classe, intelligente, belle et accessoirement mariée à l'homme le plus puissant de la planète, ben plutôt que de demander des dessins-animés avec des salières qui marchent en rang au côté de plaques de beurre (j'aime bien les plaques de beurre, surtout si elles sont salées) ben elle demande Beyoncé.

Et Beyoncé qui est une fille plutôt jolie, péchue, rigolote, et un peu folle et accessoirement mariée au rappeur le plus puissant de l'univers, ben elle dit oui.

Du coup, elle donne envie de danser à la cantine.



Donc là, je veux pas dire, mais il n'y a pas photos.

D'un côté on cherche à faire peur aux gosses et à responsabiliser les adultes en leur disant qu'il faut faire un effort, de l'autre, on colle parkinson toute la journée aux enfants et aux parents sur un groove du tonnerre et au bout de 20 minutes à ce rythme, ils ont déjà perdu la moitié de leur poids.

Voilà un clip qui ne donne pas envie de zapper puisqu'on peut regarder Beyoncé avachi sur son canapé...