mardi 22 décembre 2015

Santa Claus Goes Straight to the Ghetto / Snoop Doggy Dogg



Bon, on va pas se mentir mais là, pour se sentir dans l'ambiance de Noël, c'est chaud.

Déjà, c'est le bordel partout, le moral varie tranquillement entre "épouvante totale" et "dépression des élections" en passant par "quelle bonne année bien moisie quand même" et on vit malheureux et dans la tristesse en attendant une mort horrible par des gugusses dont le simple fait qu'ils puissent tenir debout vu la bêtise crasse qui ronge leur crâne plein de caca relève du surnaturel.

Et en plus de ça, je voudrais pas faire le mec qui en rajoute ou qui rouspète à tout bout-de-champ mais là, j'aimerais bien savoir ce qu'ils ont fait à la COP 21. Du tricot? Un tarot? Ils se sont regardé en disant "le pétrole et la fonte des glaces, c'est mal, hein? Ouais, c'est mal. On y va?"

Non mais vous avez vu le temps qu'il fait?

Là, on est en train de passer un Noël en Tongs et T-Shirt (et bikinis aussi, ce qui n'est pas forcément un désavantage.) et vous m'excuserez, mais il est plus facile de se plonger dans l'ambiance de Noël sans risquer de se faire tuer par des fanatiques, sans voir le visage de Marine Le Pen toutes dents -blanches bien sûr- dehors et avec 1 mètre de neige dans les rues!

Avec un vent qui fouette un peu les joues et fait sortir les bonnets et les gants, avec une grosse envie de se coller sous la couette, avec des bonnes excuses pour boire du vin chaud. (Bon, ce ne sont pas des températures Brésiliennes qui vont m'empêcher de boire du vin chaud, vous me connaissez, je ne me laisse pas impressionner par le réchauffement de la planète, moi. Du coup, Dimanche, j'ai fait du vin chaud et je dois avouer qu'il n'était pas mauvais et qu'on me l'a confirmé...)

Des trottoirs glissants, des crachats gelés par le froid, le sel sur les routes, les chaussures qu'on tape pour les décrotter et se réchauffer, les écharpes qui nous couvrent le nez , la buée quand on respire.

Les marrons chauds vendus aux bouches de métro. (bon, ceci dit, ils sont là quand même, hein, mais je sais pas, ils n'ont pas la même odeur.)





Voilà une ambiance de Noël.

Mais en ce moment, Noël n'est pas très Charlie.


Même les décorations lumineuses brillent moins.


Alors heureusement, moi Moyen, je suis là pour vous replonger dans la fête, la famille, l'insouciance les courses aux cadeaux, la bûche de Noël, le vin chaud, forcément et tout ce qui fait que Noël est Noël.


Et puis bon, quitte à le passer sous le soleil, autant que ce soit celui de Californie.
Dans une décapotable.
Avec Snoop Dogg.

Et des filles en bikinis.


 

mardi 8 décembre 2015

Gimme Shelter / The Rolling Stones



Ce ne sont pas quelques gugusses avec la tête vide (ou pleine de vase, au choix) qui vont me faire peur.

Ce ne sont pas des fanatiques adeptes de la dynamite qui vont m'empêcher de boire des coups en terrasse, d'aller à des concerts, de déambuler, de râler, de chanter, de traiter, de quimper et de photographier des gens en train de graffer.


Ayatollahs et faux prophètes, vous êtes mal barrés, je peux être obstiné, mal luné, relou et surtout borné.

Vous pensez peut-être qu'avec vos grosses mitraillettes qui compensent vos petites quéquettes vous m'empêcherez de dire que si le niveau zéro de la vie sur terre se situe entre la boue lourde et graisseuse située sous le fumier et le fond d'un évier de boîte de nuit un soir de fête étudiante, vous avez encore un sacré taf pour y arriver?

Raté.






Depuis le treize novembre, je me sens donc remplis de fierté républicaine, d'alcool et de blagues pour résister à ces zélotes décérébrés qui n'ont que la haine et la stupidité comme moteur et je me dis que pas de bol, ils se sont attaqués à la France. Le pire ennemi qu'ils pouvaient se choisir.
Parce que nous sommes leur exact opposé, (beaux, cultivés, rouspéteurs, libres et surtout nous, on a pas à se faire exploser pour se faire plaisir dans des draps froissés avec des jeunes filles et des jeunes hommes tout aussi beaux, cultivés, libres et rouspéteurs.) mais que nous, on va gagner.

Ce ne sont pas des enturbannés dégénérés qui me feront me terrer.

Non.

En trois semaines, on est passé des odeurs de cendres aux odeurs de gaz.

Une blonde avec la même tête moche que son père moche, aux idées noires comme l'ombre d'une croix gammée m'a rappelé que notre pire ennemi n'était pas la méchanceté mais l'ignorance (ou la lâcheté, parce que reconnaissons-le, il faut quand même faire preuve d'un manque de courage évident pour s'en remettre à un parti qui joue les gros bras et promet un veau d'or si on le laisse mettre en place ses idées farfelues d'un autre âge, bêtes comme un débardeur qui boudine pendant un mois de juillet.)

L'ignorance crasse de ces peureux émasculés qui pensent encore que leurs problèmes sont dû à des gens un peu plus bronzés.
Qui pensent sottement que se replier sur soi va nous sauver.
Qui imaginent encore, au 21ème siècle, que la nationalité est affaire de pedigree.
Qui croient que notre économie redeviendra souveraine le jour où nous rétablirons les frontières (et réimprimerons des francs, sortirons de l'euro et prendrons toutes les décisions que les économistes les plus émérites rangent dans le chapitre "à ne pas faire" de leur rédaction aux épreuves écrites du Prix Nobel.)


Marine Le Pen, vous et tous vos amis ainsi que vos électeurs, vous ne me faites pas peur.
Je vous range aux côtés des excités du Djihad, vos idées sont finalement les mêmes.


Nous faire croire que la préhistoire est notre seul avenir possible.